Hydre

rachètent des indulgences pour se vautrer à bon coût et l’âme en paix dans le vice le plus noir « .. s’imagine avoir purifié d’un seul coup ce marais de Lerne… ». ici la métaphore fait allusion à la mythologie herculéenne, marais qui abrita la fameuse Hydre aux multiples têtes et représente ici la profondeur de la décadence humaine à laquelle nulle classe n’échappe «commerçant, soldat, juge…). Le propos devient émotionnel : aux phrases déclaratives et plaisantes du début de la prosopopée succèdent des

ils ont ri Alors ma patience excédée brisant les noeuds de ma lâche résignation j'ai donné la main aux parias de l'Univers et ils m'ont dit désemparés cachant mal leur terreur panique meurs tu n'es qu'un traître meurs... pourtant je suis une hydre à mille tête Pour le second texte, « la belle esclave more ». C’est un poème de Tristan L’HERMITE, Tristan est né en 1601 et mort en 1655.Il est poète et auteur dramatique fort apprécié à son époque. Dans ce poème l’on parle d’une esclave noir

dislocation du système corporatif du Moyen Age se répand peu 1\ peu un esprit de concurrence à tous les niveaux professionnels, que la prise de conscience de classe pallie à peine. La cité cesse d 'être un organisme centralisé pour devenir une hydre aux multiples têtes. Je songe, dans la France du xvi• siècle, 1\ l'attrait des villes où s'élaborait un mode de vie inspiré des exemples italiens et orientaux. Tandis qu'une petite partie seulement de la population urbaine pouvait en profiter, le

contre nature et ainsi perdre sa dignité. Pour arriver à ses fins, l’Homme se met dans une situation qui le rend malheureux. L’Homme désire trop, la multiplicité des désirs ainsi que leurs renouvellements permanents sont comparés par Platon à une hydre dont les têtes coupées repoussent sans cesses. L’Homme est un être insatiable en termes de désirs, ce qui le fait souffrir. Fichte dans son œuvre : « Initiation à la vie bienheureuse » dit : « ils s’imaginent ne s’être trompés que dans le choix de

chaque élément pointé dans l’illustration suivante. Questions à développement L’hydre est un organisme qui se reproduit de façon asexuée. Existe-t-il une grande diversité génétique chez l’hydre ? Explique ta réponse. Non, car chaque nouvelle hydre est une copie génétique de l’hydre mère. Il n’y a presque pas de différences génétiques entre les individus de l’espèce. Le peu de différences qui existent proviennent de mutations, mais il n’y a pas de brassage génétique. Pourquoi la mitose n’est-elle

troublée, et j'ai, dans ce salon illustre, Même un peu cassé tout; le mot propre, ce rustre, N'était que caporal: je l'ai fait colonel; J'ai fait un jacobin du pronom personnel, Du participe, esclave à la tête blanchie, Une hyène, et du verbe une hydre d'anarchie. Vous tenez le reum confitentem. Tonnez! J'ai dit à la narine: Eh mais! tu n'es qu'un nez! J'ai dit au long fruit d'or: Mais tu n'es qu'une poire! J'ai dit à Vaugelas: Tu n'es qu'une mâchoire! J'ai dit aux mots: Soyez république! soyez

araignée, mouches, papillon…), aux oiseaux (corbeaux, cygne, aigle, albatros, hiboux…), aux reptiles( serpent, vipère, aspic, boa..), aux mammifères( chat, chien, cheval, loup, singe, âne,…), ainsi que des animaux relevant du fabuleux (sphinx, hydre, phénix, harpies, hippogriffe). Baudelaire emploi aussi des termes plus généraux tels que « les bêtes », « les monstres », «la ménagerie »  ou juste « animal ». Cette multitude d'animaux lui permet de diffuser ses idées en véhiculant des images. De

toutes les Sodomes, Contre le czar du nord, contre ce chasseur d'hommes Suivi de tous ses chiens, Contre toute l'Europe avec ses capitaines, Avec ses fantassins couvrant au loin les plaines, Avec ses cavaliers, Tout entière debout comme une hydre vivante, Ils chantaient, ils allaient, l'âme sans épouvante Et les pieds sans souliers ! Au levant, au couchant, partout, au sud, au pôle, Avec de vieux fusils sonnant sur leur épaule, Passant torrents et monts, Sans repos, sans sommeil, coudes

gueulards, c’était quand un guerrier un peu efféminé armé d’un bouclier et d’une masse ridicule s’était élancé au-devant d’un golem en hurlant « pour la lumière » avant de se faire ratatiner, les copains s’étaient bien marré avant de prendre une énorme hydre de feu sur le coin de la gueule ce qui était-il faut l’avouer nettement moins drôle. Il revit en mémoire tous ses moments de désespoir, écartelé, gelé, brulé , éparpillé et à chaque fois un enfoiré de nécromant à la con pour le ressusciter et lui dire

“ruine” (terme accentuée par une autre diérèse), au moyen d'une allégorie, qui rappelle le monstre de la mythologie, l'hydre de Lerne, à laquelle il ne servait à rien de couper une des sept têtes car elle repoussait double : “Rome a pour ma ruine une hydre trop fertile”. Cette allégorie se poursuit en une gradation, puisque “une tête coupée” ici en devient “mille”, chiffre repris par “mille conjurés”, dont “le sang répandu” rejaillit sur le tyran par le biais de l'enjambement : “Rend mes jours plus maudits”