Hyperprésidentialisme

 en raison de sa légitimité remise en cause  suite   à   la   dissolution,   le   PR   se   retranche   derrière   son   domaine   réservé   malgré   une  opposition affirmée à la politique menée par le PM Lionel Jospin) B. L'apparition de l' « hyperprésidentialisme »  – Les manifestations de hyperprésidentialisme: 1. Sarkozy   choisit   librement   ses   collaborateurs,   PM   et   membres   du   gouvernement  (gouvernement Fillon I, 17 mai 2007 – 18 juin 2007) 2. L'Elysée devient une « Maison­Blanche »: les relations du PR avec ses 15 ministres sont 

articles 20 et 21 de la Constitution.En effet, cette dyarchie du pouvoir exécutif, crée dans le but d’équilibrer les institutions françaises, disparaitraient pour laisser place d’un côté, un gouvernement affaibli voire symbolique et de l’autre un hyperprésidentialisme avec un président « touche-à-tout ». En définitive, le quinquennat peut être source de grands changements des institutions françaises. Son introduction aboutirait à un régime présidentiel, où le chef de l’Etat, autrefois vu comme « un arbitre

nationale. Pascal Jan qualifie les premières années de Mitterrand de « quasi-absolutisme présidentiel » : avec une majorité absolue du PS à l’Assemblée, aucun contrepouvoir ne s’oppose au Président. De même, Nicolas Sarkozy est critiqué pour son « hyperprésidentialisme », facilité par une majorité absolue à l’Assemblée qui le laisse diriger tous les aspects du pouvoir. Le Président est donc au cœur de la vie politique, et est donc véritablement le « chef » du pouvoir. - Alors que le concept d’exécutif bicéphale

utilisée pour mettre en avant les nouveaux pouvoirs du Parlement résultant de la loi constitutionnelle de 2008 et de ses lois organiques. 5 En ce sens, on doit reconnaître que la période postérieure à 2007 est, en effet, marquée par un hyperprésidentialisme, c’est-à-dire, selon les termes du Président Sarkozy, par « un Président qui gouverne. Les Français élisent le Président de la République pour qu’il agisse et pour qu’il décide. C’est la haute idée que je me fais de la fonction présidentielle