Hypotypose

de porte peuvent foutre dans un tiroir de cuisine), il s'en alla à grand pas vers le sombre cellier où reposait le buffet à l'intérieur duquel, selon toute vraisemblance, devait attendre, sublime et transgénique, le cornichon en son bocal. Hypotypose : Quand vous donnez à voir une scène, plutôt qu'à la lire ; quand vos auditeurs, ou lecteurs, subjugués, s'immergent dans votre opéra au point que les hurlements d'un téléphone peineraient à les en sortir, c'est que vous avez pratiqué sur eux l'hypotypose

charme par sa « belle voix », si son île est elle-même une métaphore de ses charmes sensuels par ses parfums « l'odeur très loin/ du cèdre et du thuya sec se consumant/ Parfumait-ant- l'île », entre autres, beauté mise en valeur par une véritable hypotypose du « locus amoenus » (la traduction de Jaccottet jouant d'ailleurs très bien sur la dimension presque maniériste avant l'heure du tableau avec l'anaphore « là » qui propose autant de touches de couleurs), elle est cependant dangereuse car retient

mots, les discours. Ce passage est une sorte de méditation même si cela devrait être une scène d'action au vu du discours appelant à la révolte. On peut retrouver la rêverie de Musset sur ce que nous sommes, idéalisation de l'humanité. C'est une hypotypose, une représentation symbolique d'un monde qui s'anime soudainement. On peut dire que l'histoire de Lorenzaccio est la nôtre. En 1864, le directeur de l'Odéon a demander la permission de monter la pièce mais il a obtenu une réponse négative de

008 ) 115-12 9 puis “hurlant de douleur, le chien se coucha sur le corps agonisant de son maître; tandis qu’épouvantés, les loups déguerpissaient, laissant derrière eux un sol jonché de cadavres” (Chedid, 1990: 29). C’est aussi une remarquable hypotypose romantique de la mort du Juste, aux accents hugoliens. La réécriture d’Andrée Chedid substitue aux ressorts de l’action magique de la première partie du dénouement, des éléments anthropomorphes dans le développement de l’action dramatique. La fin

noir ». On peut alors parler de cruauté au sens premier du terme, c'est-à-dire comme acte de déchirer de la chair, de faire couler du sang… Les détails sont crus et très explicites, le lecteur n’a aucun mal à s’imaginer la scène, c’est une véritable hypotypose. Outre ce déversement de détails sanglants, il faut bien noter que toute la tension de ce passage réside dans l’attitude des médecins qui, sans trop prendre au sérieux les plaintes de leur patient, sont finalement responsables de cette boucherie

aristocrate la bravoure. Dans ce passage, l'auteur introduit une opposition entre la connaissance du monde équestre et la ruralité entre le monde de la noblesse et celui de la roture.2. L’adoration de Napoléon Ier ou le miroir du anti-héros (l. 17-22)· hypotypose avec l’utilisation d’’adjectif laudatif « brillantes,neuves »(l.17): Stendhal renforce l’image de la pureté qui est associé à Julien pour créer un portrait parfait du personnage. Cet effet justifie le malaise que produit Julien dans l’assemblée·

accepte les méfaits de la nature humaine comme un mal à guérir, mais pas à forcer.II. Le Scepticisme· C’est la philosophie du doute, un doute méthodique à la base de tout démarche réflexive : « Que sais-je ? » Vers 1575-1576, Montaigne lit les Hypotyposes pyrrhoniennes (1562) traduites de Sextus Empiricus (IIIe siècle), sur la pensée de Pyrrhon (IVe s. av. J.-C.). Pyrrhon nie l’idée que l’homme puisse atteindre la vérité. Celle-ci lui échappe donc toujours, elle reste relative. Les sens et le jugement

voyant et n'hésite pas à user du futur prophétique. Peut-être tente-t-il de démontrer par l'absurde l'ineptie de la cosmologie stoïcienne qui, selon lui, conduirait à la destruction du monde. Toujours est-il qu'il nous offre la vision somptueuse (hypotyposes, dramatisation par le jeu des adverbes de temps, rêverie d'une mort grandiose par le feu, complexe d'Empédocle...) d'un phénomène qui ne se produira jamais dans le monde réel, si la physique épicurienne est la bonne. D'ailleurs, chaque fois qu'il

humain puisse jamais croire sérieusement que tous les caractères et tous les actes ont un droit égal à l'assentiment et à la considération de chacun »(p.69). Ceux qui sont visé ici sont tout autant les sceptiques, et notamment Sextus Empiricus (voir Hypotyposes, III, 168 et 239), que Hobbes, qui pose l'absence de distinction entre le bien et le mal à l'état de nature. Les distinctions morales existent donc, c'est un fait. On peut alors s'interroger sur leur provenance, sur ce qui les rend possibles

Maurice Maeterlinck nous pousse à aller encore plus loin afin de nous faire vivre la scène. Il en fait une atmosphère charmante et calme, avec de la verdure ainsi qu’un paysage assez élégant, où se partage ombre et lumière. Pour cela, il emploie des hypotyposes dans lesquelles il pousse notre imagination à se développer d’avantage et à imaginer d’autres détail en addition à ceux décrits. La description est si bien détailler que nous pouvons, avec les deux amants nous projeter et imaginer l’éventuelle suite