Hélas Antiochus Bérénice

intérêts personnels (emmener Hermione v. 99-100, p. 25), Oreste trahit sa mission officielle d’ambassadeur (emmener Astyanax). Seul dans la pièce à n’être aimé de personne, il appartient à la famille des grands « délaissés » raciniens, comme Antiochus dans Bérénice. Question 3. Y a-t-il d’autres récits dans Andromaque et quelle fonction ont-ils ? Quatre autres récits sont présents dans Andromaque : 3 © Éditions Belin/Éditions Gallimard, 2009. A ndroma qu e — Le récit d’Andromaque de la dernière

sa présence au théâtre ? Quel service attend-il de son compagnon, le poète Lignière ? 2.  ourquoi Christian redoute-t-il que la jeune femme P dont il est épris « ne soit coquette et raffinée » ? Un mot prononcé par Lignière lui arrache un « Hélas ! » désespéré. Lequel ? Pourquoi ? 3.  ar quelle qualité Christian pourrait-il séduire Roxane ? P En revanche, que lui manque-t-il pour la conquérir ? 4.  l’arrivée de Roxane, les marquis se pâment. À L’un d’eux la trouve « épouvantablement

le poète souffre de voir de faux amants 13 Réponses aux « … à vous… » Moyen Âge parler à sa dame sans pouvoir s’approcher d’elle de crainte de trahir ses sentiments (« Si d’autres trahissent Amour, je n’ai jamais été l’un des leurs [...] Hélas ! je n’ose aller vers ma dame, car, en me faisant paraître ridicule, les faux amants causent ma perte »). Hormis les « losangiers », la dame apparaît dans les deux textes comme la scrupuleuse (cruelle, chez Gace Brulé) gardienne de cette distance

L’Orient attire le Sénat. - L’Asie. - Le royaume des Séleucides. - Derniers efforts des Grecs. - Achéens et Étoliens. - Aratus. - Cléomène. - Situation de Rome. - Antiochus. Philippe V, de Macédoine. - Guerre déclarée à la Macédoine. - T. Quintius Flamininus. - Bataille de Cynocéphales. - La Grèce libre. - Annibal chez Antiochus. - Antiochus chassé de Grèce. - Lucius Scipion. - Manlius Vulso. - Les Galates. - Eumène répond de l’Asie. - Fin des Grecs CHAPITRE XVIII De 198 à 133 av. J.-C. - Ibères

peine, que je sois du moins le seul malheureux ! — Il ne s’agit pas de cela, dit mon père ; que signifie la manière absurde dont tu viens de te permettre de siffler ? qui t’a appris à siffler ainsi contre tous les usages et toutes les règles ? — Hélas ! monsieur, répondis-je humblement, j’ai sifflé comme je pouvais, me sentant gai parce qu’il fait beau, et ayant peut-être mangé trop de mouches. — On ne siffle pas ainsi dans ma famille, reprit mon père hors de lui. Il y a des siècles que nous sifflons

ciel l’avait arrachée comme par miracle des mains des ennemis du roi son père, pour la donner à la France : don précieux, inestimable présent, si seulement la possession en avait été plus durable ! Mais pourquoi ce souvenir vient-il m’interrompre ? Hélas ! nous ne pouvons un moment arrêter les yeux sur la gloire de la princesse sans que la mort s’y mêle aussitôt pour tout offusquer de son ombre. (…) Elle croissait au milieu des bénédictions de tous les peuples et les années ne cessaient de lui apporter

......350 Magie noire, débauche et prostitution.................................................................352 Cupido regni : la menace alexandrine.................................................................355 Tarquin, Cléopâtre et Bérénice : la menace monarchique..................................357 7 Contre Marc Antoine, « Cleopatrae amore devinctus ».......................................359 De quelques éloges..............................................................

Ionesco, Rhinocéros Exercices d’approfondissement 1 Molière, Le Tartuffe 2 E. Labiche, Un chapeau de paille d’Italie 3 Beaumarchais, préface du Mariage de Figaro 4 E. Ionesco, Notes et contre-notes Prolongements 34 34 35 35 36 J. Racine, Bérénice A. Cabanel, Phèdre Mise en scène de Phèdre Extrait du film Œdipe Roi de P. Pasolini É. Jodelle, Cléopâtre captive E. Le Sueur, Clio, Euterpe et Thalie Pierre-Antoine Demachy, Le Louvre… Séquence 3 Racine et ses sources B. Flémal, Le Sacrifice

tentative de séduction ; chez Gilbert, Oenone se suicidait, et Phèdre éprouvait des remords à la fin de la pièce ; chez Bidar, elle s'empoisonnait au lieu de se tuer sur scène d'un coup d'épée. Présentaient d'importantes analogies avec ‘’Phèdre'’ ‘’Antiochus’’ de Thomas Corneille (1666), ‘’Stratonice’’ (1660) et ‘’Bellérophon’’ (1670) de Quinault. De plus, le thème de ‘’Phèdre’’ rappelait deux récits de la tradition chrétienne : - L'histoire biblique de la femme de Putiphar qui, furieuse de n'avoir

assortissent leurs accords, à l'harmonie phonétique souvent remarquable, s’allie l'élégante simplicité d'une énonciation qui paraît généralement spontanée. L'esthétique d’’’Andromaque’’ est I'une des plus agréables des pièces de Racine, avec celles de ‘’Bérénice’’, d'’’Iphigénie’’ et de ‘’Phèdre’’. Intérêt documentaire ‘’Andromaque’’ est une évocation de la Grèce au lendemain de la guerre de Troie, mais aussi du monde aristocratique du XVIIe siècle. Est rappelée la prestigieuse guerre de Troie (vers