Héro Cornélien

naissante au milieu du XVIIe siècle. Aux prises avec la mise en place des règles classiques, il a marqué de son empreinte le genre par les hautes figures qu'il a créées : des âmes fortes confrontées à des choix moraux fondamentaux (le fameux « dilemme cornélien ») comme Rodrigue qui doit choisir entre amour et honneur familial, Auguste qui préfère la clémence à la vengeance ou Polyeucte placé entre l'amour humain et l'amour de Dieu. Si les figures des jeunes hommes pleins de fougue (Rodrigue, le jeune Horace)

qui agit, mais d'un dilemme qui, quelle que soit l'option choisie, aura, du fait même du choix réalisé, des conséquences négatives. Ce dilemme est appelé « cornélien » du nom de son inventeur Pierre Corneille, qui l'expose dans plusieurs de ses pièces, dont les plus connues sont Le Cid et Polyeucte. Racine a mis en scène un choix cornélien dans sa pièce Andromaque, au sujet de l'héroïne éponyme. Dans la pièce Le Cid, Rodrigue, qui doit épouser Chimène qui l'aime et dont il est amoureux, doit venger

plusieurs tragédies, il ne put se mesurer avec succès à ses rivaux de la jeune génération, surtout à Racine. Le héros cornélien Le théâtre de Corneille met en scène des héros admirables guidés par l’orgueil et le désir de gloire. Leur caractère ombrageux les porte à la révolte, au défi. Les notions de sacrifice et de devoir apparaissent fréquemment dans l’explication que le héros cornélien donne de sa conduite. On a souvent défini ce héros par le triomphe de la volonté et de la raison sur les impulsions

autorité et honneur. Impératif + négation, interdiction. Plus le choix ne prit entre code de l’honneur et autorité. Vers 30 codes de l’honneur. Insistance. Code de l’hidalgo Vers 31 chiasme (// de construction + inversé) dilemme, ex : AB ; BA choix Cornélien Vers 32 codes de l’honneur. Prétérition. Une paronomase. (C’est une figure de style de construction dans laquelle on note une différence phonique minimum d’une syllabe) assimilation du père au fils. Vers 33 assimilations père/fils Vers 34 mini

« Mon cœur prend son parti » (PC, 97). Il y a une opposition de la vie et de la mort quand Chimène dit « La moitié de ma vie a mis l'autre au tombeau » (PC, 96), ce qui est une antithèse. Dans ce passage il y a un thème du devoir avec le dilemme cornélien. Chimène doit choisir entre l'amour et l'honneur. C'est un conflit apparemment insoluble entre le bonheur individuel et le devoir envers l'honneur, aussi entre l'amour et le devoir entre l'honneur familial.

Céphise lui en montre les conséquences dans un vers d’une ironie cinglante : « Eh bien, allons donc voir expirer votre fils ». La jeune mère se trouve ainsi devant un choix impossible, inhumain. Si ce dilemme est parfois le sort du héros cornélien, les héros de Corneille - Rodrigue, Horace, Camille, Cinna - ont le moyen de dépasser l’alternative tragique par un mouvement héroïque. Que peut faire Andromaque ? Elle est la plus pitoyable des victimes. 2. Axe 2 : Cette scène est propre

situe entre les deux traditions et de la comédie et de la tragédie, et montre que le Cid est un œuvre de transition qui assure le passage de l’une a l’autre. ANALYSE DES PERSONNAGES Personnages Principaux ← Rodrigues Symbole du héros Cornélien (obéit à son honneur qui commande tout autre sentiment (même l’amour) Rôle très important ( engage l’action par son duel avec Don Gomès et actionne le dénouement par son duel avec Don Sanche Personnage positifs ( il va de l’avant : au début il

première partie la puissance tragique du dilemme qui déchire Andromaque, et enfin la puissance virtuelle et auditive des évènements passés qu’elle revit par le souvenir. Andromaque vient de perdre son époux et doit maintenant faire face à un dilemme cornélien à savoir : sauver son fils des Grecs ou refuser d’épouser Pyrrhus entrainant ainsi la mort de son unique fils Astyanax. Elle fait face à un dilemme qui la déchire entre plusieurs sentiments passant de l’amour à la haine. C’est ainsi que nous retrouvons

La position des deux frères est radicalement opposée et ils font face à un dilemme cornélien : amour ou pouvoir en devenant un monstre, s’ils choisissent la deuxième « solution ». Comme le dit, Burrhus, au vers 37 de la scène 7 de l’acte V de Britannicus de Jean Racine, la raison pour laquelle Néron est représenté comme un monstre est

éclate et don Diègue insulte le comte : "Qui n'a pu l'obtenir ne le méritait pas" (scène 3). Don Diègue est hors de lui, il doit se venger (scène 4). Il demande à son fils Rodrigue de le venger en combattant le père de Chimène (scène 5). Le dilemme cornélien apparaît avec la conclusion suivante de Rodrigue : "Courons à la vengeance" (scène 6). Acte II -Acte 2 Scène 1 - Don Arias et Don Gomès : Don Arias tente de convaincre Don Gomès de s'excuser auprès de Don Diègue, comme le demande le roi (de manière