Héros Anti Héros Roman

 On pourrait redouter un roman cacophonique ; au contraire, Gaudé tisse une œuvre parfaitement maîtrisée, dont on ne souhaite retirer aucun mot. Les voix et les événements qu'elles portent épousent la forme du flux et du reflux, de cette répétition inlassable d'une existence vouée à mourir et à crier. Loin du champ de bataille, la destinée de Jules, première et dernière voix du roman, cherche à donner sens à l’indicible, en offrant à ces voix inaudibles un symbole digne d’elles

Analyse d'un premier extrait: Aujourd'hui, maman est morte… pour n'avoir plus à parler (p.9-11) Un des incipit les plus célèbres du roman français. Avec cet incipit, le lecteur sait qu'il va avoir affaire à une voix par la focalisation interne, qu'il aura affaire à un narrateur vivant et racontant et le roman va compter moins pour les événements relatés que pour la manière dont ils sont relatés: ce qui vit Meursault est assez banal, mais ce qu'il en dit, la manière dont il le perçoit est intéressant

Français Le Roman I- L’origine du mot • = langue vulgaire au Moyen-Age, opposition au Latin • Mettre en roman = transcription et adaptation en langue romane de textes divers • Puis = fiction en prose II- L’avènement du roman médiéval 1. XIIème siècle • Public nouveau et laïc • Ecrit en vers • Aborde 3 matières : la « matière de France », la « matière antique » et la « matière de Bretagne » dont le maître et Chrétien de Troyes. Ses romans = schéma répétitif avec errance et quête.  roman initiatique

Suzanne Waltzer ( qu’il a enlevé avant de l’épouser). Passage : Fin du roman, voit le couronnement de la réussite de B.A à travers la cérémonie du mariage (église de la Madelaine), montrée comme un vrai triomphe apothéose (ndlr : cérémonie permettant de transformer les empereurs en Dieux) Problématique : Comment ce dénouement complete t-il l’image, la conaissance du héros ? I) Un héros triomphant II) Un anti-héros égoïste et cynique (Ce passage prend tout son sens quand on le compare à

(recueil de prose poétique, 1874); Marthe, histoire d’une fille (roman, 1876); Sac au dos (nouvelle parue dans Les Soirées de Médan, 1880); L’Art moderne (critique d’art, 1883); À rebours (roman, 1884); En rade (roman, 1887); La Retraite de monsieur Bougran (nouvelle, 1888 ; pub. posthume 1964); Là-bas (roman, 1891); En route (roman, 1895); De tout (recueil d’articles, 1902); L'Oblat (roman, 1903); Les Foules de Lourdes (roman, 1906); Trois Églises (monographie, pub. posthume 1908);

« Une œuvre, des œuvres » Le Mythe de Sisyphe est l’essai du roman l’Etranger Un essai → Une œuvre de réflexion explorant un sujet donné selon le point de vue de l’auteur. -on suit la pensée de l’auteur -ce n’est pas une histoire -c’est pas concret, idées philosophiques -pas d’intrigue -aucun personnage -convaincre le lecteur L’Etranger Meursault = anti-héros -ce n’est pas un exemple, on ne veut pas lui ressembler -aucun sentiment -pense qu’à lui, égoïste -aucun courage

La mode des contes philosophiques Intro : Le genre du conte philosophique date du XVIIIe siècle. Il s'agit d'un récit fictif, court et plaisant, qui emprunte des traits aux contes et romans traditionnels, en y joignant les problématiques sérieuses de la philosophie. Cette alliance en apparence contre nature en fit une arme efficace dans l'engagement de Voltaire contre les injustices. Le conte philosophique est par ailleurs une œuvre de propagande, de vulgarisation mais écrite par un artiste

Chapitre Le roman et ses personnages : visions de l’homme et du monde Le mot « roman » est apparu au XIIe siècle. Il a alors deux significations : il peut désigner la langue parlée dans le nord de la France ou bien un récit en vers français (comme les romans de la Table ronde). Le roman ne renvoie à des textes en prose qu’à partir du XIVe siècle. Mais il a déjà son sens moderne, tel que le définit Le Petit Robert : « œuvre d’imagination en prose, assez longue, qui présente et fait vivre dans

Commentaire composé : En 1882, Huysmans publie A vau-l’eau, roman qui s’inscrit dans le Naturalisme. L’histoire décrit la médiocrité de la vie de Jean Folantin à une période contemporaine de celle de l’auteur. Le passage présenté est une réflexion du personnage qui tire un bilan de sa vie et de son histoire. Ainsi dans un premier temps nous étudierons en quoi M. Folantin est un anti-héros faisant face à des difficultés quotidiennes puis enfin nous verrons en quoi sa vie est représentative de la

faculté des lettres dans laquelle étudient à cette époque Tourguéniev et Lermontov. 1835 : nommé fonctionnaire (finances) à Pétersbourg. Le restera à vie. L’essentiel de son œuvre : 1848 : Une histoire ordinaire. 1859 : Oblomov. 3 romans 1869 : La falaise. + un admirable récit de voyage en 1848-1849 : Fregat Pallada. Ses remarques et prévisions seront confirmées ultérieurement par l’histoire (cf Afrique du Sud). Influencé par ses voyages, Gontcharov révèle un sens aigu