Héros Négatif

A l’origine, depuis l’Antiquité, le roman est un récit comptant les aventures de héros légendaires. Si un héros est aujourd’hui perçu comme le personnage principal d’une histoire, les héros étaient alors courageux et accomplissaient des exploits. A l’opposé de tels modèles, on peut voir le personnage médiocre, du latin medius, « qui est au milieu », qui n’a donc rien d’extraordinaire par ce qu’il est ou ce qu’il fait. Mais si le roman est devenu avec le temps une œuvre d’imagination qui présente

Commentaire de Texte : Un cœur simple Un cœur simple est une nouvelle qui fait partit du recueil des Trois contes de Gustave Flaubert. L’œuvre un cœur simple est la première nouvelle, ensuite il y a la Légende de St Julien l’hospitalier, et finit par Hérodiace. Flaubert a mis près de trente ans à écrire l’œuvre des Trois contes. Les Trois Contes sont publiés dans un premier temps sous forme d'épisodes dans deux journaux. Un cœur simple est publié en sept épisodes dans le Monde Universel

Le roman a besoin de héros exemplaires, afin d’illustrer des rêves et des idéaux, et d’inculquer des valeurs morales et sociales au lecteur, et de créer des aventures extraordinaires. Les héros mythiques et légendaire illustrent généralement des valeurs telles la détermination et le courage, l’intrépidité et la bravoure. Ulysse, héros de L’Odyssée de Homère (VIIème siècle avant J.-C.), présente toutes ces qualités au cours de son périple pour rentrer à l’île d’Ithaque où sa femme Pénélope l’attend

I/ Un récit narratif pathétique (Du grec « Pathos »  Passion, souffrance) Pathétique : Qui touche profondément, qui suscite une vive émotion par son caractère douloureux ou dramatique Mlle de St Yves est donc rendu héroïque par le narrateur. Elle est très ému mais aussi accablé par le remord d’avoir obéi au désir d’un homme qui n’est pas son amant. Mlle de St Yves provoque chez le lecteur la compassion, la pitié.  Le discours directe des lignes 17 à 20 rend réaliste les retrouvailles. Cela

Un bon personnage de roman est-il reflet de la réalité ou une construction imaginaire ? Dans l’esprit de tout les lecteurs, l’identification à un personnage de roman est essentiel, mais tous savent que les personnages de roman sont différents selon le genre, l’époque, le lieu dont le roman traite. C’est pour cela que nous lecteurs pouvons nous demander si un bon personnage de roman est plutôt un reflet de la réalité ou bien une construction imaginaire très élaboré. Mais la définition d’un bon

clairement que le terme « héros » reste dépendant du genre. Or si l’on considère toute la littérature romanesque, depuis l’épopée jusqu’à nos jours, il semble bien que le mot « héros » soit devenu polysémique. Sans doute peut-on presque parler d’un terme générique actuellement car de statut de « demi-dieu » puis de « sur homme », le héros est passé à celui de personnage principal. Ce constat nous amène à nous interroger sur les éléments nécessaires pour faire d’un personnage, le héros d’un roman. En effet

Le terme « anti-héros » est apparu au XXe siècle désigne un personnage dont la conduite ne correspond pas à celle d’un protagoniste héroïque, tel qu’un personnage ordinaire qui subit les évènements, dépourvu de qualités exceptionnelles, à l'inverse de celui possédant des qualités de héros mais qui n'en fait pas usage, ou mal. La notion de « héros » date de l'antiquité, où celui-ci était représentée dans les épopées ou les romans de chevalerie, tel que Ulysse ou Lancelot. Il désigne un personnage

médiocre. Et, en fait, je me sens plus proche de quelqu'un d'ordinaire, d'imparfait que de ces héros dont tu parles, gâtés par le sort. Par exemple Mersault dans L'Etranger? Hé bien, il ressent des émotions dans lesquelles je me reconnais : cette sensation que la vie n'a pas de sens, que l'on ne se comprend pas... tout cela me permet de m'identifier à lui. Il est humain, lui, pas surhumain ! Les super-héros c'est pour les contes ! Un roman est censé me donner une vision de la réalité, pas d'un monde

narrateur est en marge du monde qui l’entoure : un picaro. Dans un premier temps nous constaterons que cet extrait peint au premier abord un décor de fête qui valorise Ferdinand, puis nous observerons que le personnage de Ferdinand est en réalité un anti-héros, et enfin nous assisterons au désenchantement du narrateur et sa nouvelle perception du monde. Nous verrons donc que cet extrait est un instant festif grâce au passage du régiment militaire tel une grande parade ; mais que c’est aussi un instant

se dressent devant lui, obstacles naturels ou commandés par les dieux, obstacles qu’il brave et vainc armé de courage et de volonté, d’esprit et d’habileté. C’est ainsi le récit d’un combat épique mené par un héros exceptionnel et dont la force peu commune et les aventures extraordinaires exaltent, transcendent le Moi du lecteur : on nous présente un personnage héroïque par ce qu’il accomplit, et par ses qualités humaines, voire surhumaines. Au-delà du rêve et de l’exaltation, l’auteur peut