Identité Meurtrière

nous. À l'inverse, nombreux sont ceux qui, au risque de leur vie, essayent d'entrer sur un territoire dont ils ne cessent d'être chassés. Nous avons la sensation grandissante de vivre dans le ventre chaud d'une Europe protégée par des frontières meurtrières. D'un coté les accords culturels; de l'autre les reconduites à la frontière. À quelles fins ? Qui sommes-nous donc pour parler de l'Europe ? Nous pouvons en parler de l'intérieur et accueillir à notre table les réflexions de ceux qui ont vu

le toit d’un immeuble= se réfugie dans un rêve d’un monde en constante représentationcf. le plateau de théâtre pour un concert et/ou un studio de télévision pour une interviewcf fin de la scène où Kirk s’avère être le photographe mortIl donne une identité au cadavre… et converse avec luidc Nihad s’avère être plus à l’aise avec un mort ou un personnage fictif qu’avec les vivants.→ enfermement dans un monde imaginaire => perceptible dès les première répliques = réaction violente (

l’écrivain turc est très optimiste ! Ahmet Rıza pense que la condition de la femme a changé en Occident grâce à la civilisation, et notamment à travers la littérature. Ici il rejoint par avance les idées exprimées par Amin Maalouf dans Les Identités meurtrières : « […] si le christianisme a 17 18 Ahmed Rıza, La Crise de l’Orient, Paris, Comité ottoman d’Union et Progrès, 1907, p. 19. Ibid., p. 33. 19 Ibid., p. 39. 20 Ibid., p. 43. 21 Ibid., p. 74. 22 Ibid., p. 77. 23 Ibid., p. 78. 24 Ibid.,

Paris en 1976, l’acceptation de l’autre, le contact avec d’autres cultures, ne doit pas empêcher l’écrivain d’exprimer sa propre identité culturelle. De philosophie humaniste, il est convaincu que l’on peut rester fidèle aux valeurs dont on est l’héritier sans pour autant se croire menacé par les valeurs dont les autres sont porteurs. Dans son livre Les identités meurtrières il s’indigne contre des comportements humains lorsque l’affirmation de soi va si souvent de pair avec la négation de l’autre.

(1922)). Désaffection démocratique aujourd’hui avec la monté de l’abstention, la monté des extrêmes (2002). 2) La fabrique des cadavres Progrès qui produisent la mort de manière industrielle. Progrès au niveau de s armes qui sont de plus en plus meurtrière notamment char d’assaut, gaz, le chlore, fusil automatique, mitrailleuse… (14-18). Homme traité comme de la matière première (camp de concentration). 1944 à Auschwitz (1 million de victimes), 20000 morts par jour. Plus jamais : mais khmer rouge

en 1996, il parle pour la première fois de la guerre du Liban, qui l'a contraint à quitter son pays d'origine. Le Liban sera à partir de cette époque un thème de plus en plus présent dans son œuvre. Il publie en 1998 son deuxième essai, Les Identités meurtrières, pour lequel il obtient, en 1999, le prix européen de l'essai Charles Veillon. Il s'essaye ensuite pour la première fois à l'écriture de livret d'opéra, avec L'Amour de loin, pour la compositrice finlandaise Kaija Saariaho. L'opéra est créé

L’incompréhension verbale……………………………………………………….. 2.b : Le statut du minoritaire et de l’étranger………………………………………… 2.c : Le bouc émissaire………………………………………………………………….. 3.Actualisation…………………………………………………………………………... 3.a : L’incompréhension aujourd’hui : Les identités meurtrières……………………. 3.b : L’utopie : de l’El Dorado à Amsterdam…………………………………………. 3.c : Etrangers à nous-mêmes…………………………………………………………... 94 96 97 97 98 98 99 100 101 102 104 105 106 106 108 110 110 111 Partie III : Transcendance par le voyage

l’histoire migratoire en Suisse, du cosmopolitisme de la Suisse, de l’appréhension face à l’étranger puis j’analyse mes interviews et je dispose l’analyse en divers sous- chapitres également et termine par une synthèse. Sources : Amin Malouf, identités meurtrières 1. Poids et évolution de la population étrangère en Suisse Il m’a semblé important de connaître le poids et l’évolution de la population étrangère en Suisse afin de mieux cerner mon étude sur les immigrés. Car, ce poids et cette évolution

tracée, matérialiste, étouffante. Il décide alors de tout quitter : sa famille, sans lui laisser un seul mot d’explication, son argent, qu’il brûle, sa voiture, pour parcourir et ressentir la nature à pied, et même son nom pour se créer une autre identité. Et surtout sa vie d’avant. Une autre vie. Il va traverser les Etats-Unis, parcourir les champs de blé du Dakota, braver les flots agités du Colorado, croiser les communautés hippies de Californie, affronter le tumulte de sa conscience pour atteindre

alors défaillant lors de sa rencontre avec cinq chevaliers qui chamboule la vie du jeune homme naïf et le soumet à un choc esthétique, auditif et visuel. Ce bouleversement va finalement le conduire à détenir une des pièces du puzzle que constitue son identité. En effet, à la vue de l'intérêt grandissant de son fils pour ces hommes redoutables que sont les chevaliers, la mère de Perceval va lui apprendre que la chevalerie concerne toute sa famille en toute légitimité. Ainsi, elle lui apprend que son père