Idéal De Gervaise

Intérêt du point de vue interne ( l. 14-19 ; l. 27-31) =Point de vue d’Emma. Son état d’esprit nous est indiqué dès le début : « Emma le regardait en haussant les épaules » : signe du mépris qu’elle éprouve pour son mari qui ne correspond pas à son idéal « elle aurait voulu (irréel du présent)…point d’ambition ! ». Emma est arriviste : « Que n’avait-elle, au moins, pour mari…mal fait Elle voudrait que son mari soit décoré, son nom célébre… DD : « Quel pauvre homme ! » Rancœur et frustration croissantes

grandes héritières de France » (l.4), « la naissance » (l.16), « Cette héritière était alors un des grands partis qu’il y eût en France » (l.20). → complète les caractéristiques du personnage, déjà vues ci-dessus. Le tout fait du personnage une femme idéale à cette époque classique.  Une affluence d’hyperboles : « les yeux de tout le monde » (l.1), « une beauté parfaite » (l.2), « le bien, la vertu et le mérite étaient extraordinaires » (l.5-6), « une extrême défiance de soi-même » (17-18), « un grand

absente. » b. Dans La bête humaine toujours de Zola p. 124 « La seconde fille, Gervaise, née l'année suivante, était bancale de naissance. Conçue dans l'ivresse, sans doute pendant une de ces nuits honteuses où les époux s'assommaient, elle avait la cuisse droite déviée et amaigrie, étrange reproduction héréditaire des brutalités que sa mère avait eu à endurer dans une heure de lutte et de soûlerie furieuse. Gervaise resta chétive, et Fine, la voyant toute pâle et toute faible, la mit au régime de

qu'on peut agir sur le milieu social, en agissant sur les phénomènes dont on se sera rendu maître chez l'homme. Le Roman expérimental (1880) L'Assommoir (1877) [Le roman raconte l'histoire de Gervaise Macquart. Abandonnée par son amant Lantier, seule à Paris avec deux enfants, elle témoigne d'un idéal de vie laborieuse et honnête qui se concrétise par l'achat d'une blanchisserie. Mais l'accident dont est victime son mari Coupeau, et la compensation qu'il trouve dans la boisson, précipitent le

descriptions très complètes, comme celles de la mercerie (chapitre I) et de la morgue (chapitre XIII), ou l’itinéraire quotidien, non moins précis, de Camille (chapitre III). L’incipit de L’Assommoir fait également partager au lecteur la misère de Gervaise en décrivant de façon exhaustive la chambre qu’elle loue. D’autres romans, qui ne sont ni réalistes ni naturalistes, répondent au même désir de décrire une certaine réalité. Les romans historiques, par exemple, s’appuient souvent sur des faits

I. Origine et portrait Né en 1846, Etienne Lantier est le fils de Gervaise Macquart et d'Auguste Lantier. Après avoir été abandonnée par Lantier, Gervaise se console en épousant Coupeau, un ouvrier zingueur, qui maltraite souvent l'enfant. Etienne devient alors apprenti forgeron à 12 ans, puis est envoyé en apprentissage à Lille où il deviendra mécanicien. À 21 ans, employé dans un atelier de chemin de fer, il est renvoyé pour avoir giflé son supérieur. Errant sans trouver de travail pendant

par les nombreuses adaptations filmées de ses œuvres. 3) œuvres : (extrait) L’assommoir : «  Gervaise Macquart est courtisée par Coupeau, un ouvrier zingueur. Il l'invite au cabaret du père Colombe, L'Assommoir. C'est la pause de midi, le cabaret est empli d'ouvriers. Trois d'entre eux - l'un est surnommé Mes-Bottes - accueillent Coupeau d'une façon tapageu se qui effraye Gervaise. - Oh ! c'est vilain de boire! dit-elle à demi-voix. Et elle raconta qu'autrefois, avec sa mère, elle

finir la préférence pour un héros banal. * * * Dans un roman, le héros est vu comme un personnage hors-norme, Il permet dans certains cas de donner l’exemple, en effet il doit être exemplaire car il va être une illustration des rêves et idéaux des lecteurs, il leur enseignera aussi des valeurs ; Alexandre Dumas écrivit en 1844 Les Trois Mousquetaires , le héros principal est d’Artagnan, ce mousquetaire est jeune garçon, courageux et rusé il est au service du roi et a plusieurs missions

TEXTE COMPLEMENTAIRE Qu’est ce que le théâtre ? de Christian Biet et Christophe Triau, 2006 Les auteurs de cet essai sur le théâtre font parler des lecteurs de pièces de théâtre. Lecteur 1- J’aime lire le théâtre […] J’aime imaginer mon théâtre, idéal, virtuel, que je vois parfois sur ma scène fictive et que je remâche en silence. J’ai eu , en cela, d’illustres prédécesseurs : le grand théoricien de la tragédie, d’Aubignac, l’auteur de La Pratique du théâtre, en 1657, ne finissait-il pas son traité

dans ce cadre emblématique très codifié. En effet, la notion de héros s’est élargie en fonction des mœurs propres à chaque siècle. Ainsi, dans l’Europe des XVIIe et XVIIIe siècles, on considère comme héroïque la victoire sur les passions. Le modèle idéal est celui de l’honnête homme, parfaitement adapté à une société assise sur le commerce social et la bienséance. Le héros est alors un homme au-dessus des autres, non pas par la bravoure comme ses prédécesseurs, mais par la noblesse d’âme et la force