Il est né le divin enfant

désaltérait à ses sources, les abritait dans ses flancs, les protégeait, les réchauffait. Il y avait, là-haut, quelque chose qui dépassait l’homme, qui existait avant lui et qui était plus fort que lui… Et tout ce qui dépassait son entendement était divin. Le sentiment religieux s’épanouit pleinement au cœur de l’homme quand il comprit que tout ce qui l’entourait vivait et mourait comme lui, obéissant à une Loi universelle qui le reliait à toutes les espèces vivantes, à la création, à l’Être Suprême

Les mythes d'arbres cosmiques se retrouvent dans le folklore haïtien, finnois,scandinave, hongrois, indien, chinois japonais ,sibérien et même chamanistique de l'Asie du Nord. Les populations anciennes concevaient le monde comme un arbre divin naissant d'une seule semence semée dans l'espace (restait à savoir par qui ou quoi ?) ; pour les Grecs, Persans, Chaldéens et Japonais la terre tournait autour de l'arbre-axe. Dans la mythologie scandinave cet Arbre était un frêne géant reliant

restant, le chapiteau la part spirituelle, divine de chacun. La part terrestre de cette colonne posée à l’entrée d’un jardin d’apparence idyllique, voir édénique, représente de toute évidence à mes yeux l’humanité en général et l’apprenti maçon en particulier. Pour bien se rendre compte de cette évidence, ce tableau est offert au nouvel apprenti afin de prendre conscience de son état d’imperfection et de souffrant dans sa dimension en tant qu’être créé par le divin. La remise en ordre, la reconstruction

l'enfance, exagérément couvé, épié, servi. », victime d'une machination contre sa personne et sa fortune, impression habilement maintenue par l'auteur qui dresse le portrait d'une famille régie par la paranoïa, l'incommunicabilité, la suspicion : «mes enfants me haïssent. Toi...tu m'ignores ». Cependant en rédigeant une lettre décrivant avec un cynisme troublant ses propres erreurs, regardant en face sa propre médiocrité, Louis se pose alors comme bourreau de lui-même : « au fond, c'est pour moi-même

en se qualifiant de « rêveur sacré » il s’approprie des qualités que les hommes n’ont pas, le terme « sacré » signifie que le poète peut comprendre le langage divin et voir l’avenir. Au fil du texte, le champs lexical du sacré se développe le poète utilise les mots « sacré » (v.2), « Dieu » (v.9), « ciel » (v.17), « bénir »(v.17), « divine » (v.18), « éternelle vérité » (v.22), « Pasteurs » (v.30) ils appuient le fait que le poète se place au-delà des hommes. D'autre part le message sacré est

d’Ulysse chez Éole, la manière dont la mer et les vents peuvent agir à titre d’agents divins dont le déferlement est un signe de la volonté des dieux qui s’ex- prime ainsi. Figure divine « primitive » dont l’autorité se limite au contrôle des vents, Éole n’a pas de puissance de jugement ni de décision de rapatriement (ἀποπομπή) d’Ulysse, dont le droit de rentrer chez lui grace au secours divin est dé- fini par rapport à la θέμις. Éole se contente de respecter la volonté

(au sens propre), c’est a dire : laver, brosser, frotter, avec de l’eau et du savon. Tout doit être parfaitement propre et carré avant de sortir, comme ses chaussures cirées. Il y a ensuite la propreté au sens figuré: sa fille attend un enfant naturel (enfant conçu en dehors du mariage, très mal vu dans la société bourgeoise) et personne ne doit le savoir. Il verrouille donc sa maison pour ne rien laisser paraître. Un autre caractéristique de la bourgeoisie est la ponctualité car à une heure

monde divin : non des dieux, mais des envoyés de ces dieux,porteurs des mêmes pouvoirs sacrés, mais avec un corps humain. Ils tentèrent d’en capter l’essence en leur présentant des jeunes filles afin que celles-ci tombent enceintes. Pourquoi celles-ci devaient-elles être très jeunes ? Suivant une théorie locale de la conception, seule la fille (d’une famille de haut rang) qui n’avait pas encore enfanté avait toutes les chances de capter les pouvoirs divins et de mettre au monde un « enfant sacré»

Aux bords qui l'ont brisé revient en gémissant, Ou comme le roseau, vain jouet de l'orage, Qui plie et rebondit sous la main du passant, Mon coeur revient à Dieu, plus docile et plus tendre, Et de ses châtiments perdant le souvenir, Comme un enfant soumis n'ose lui faire entendre Qu'un murmure amoureux pour se plaindre et bénir! Que le deuil de mon âme était lugubre et sombre! Que de nuits sans pavots, que de jours sans soleil! Que de fois j'ai compté les pas du temps dans l'ombre, Quand

30 octobre 1871 et mort à Paris le 20 juillet 1945. Parcours : 1894-> habite Paris et travaille comme rédacteur au ministère de la guerre. / 1900-> mariage avec Jeannie Gobillard à Paris / habite la rue Villejust (auj : rue Paul Valéry) / 3 enfants / ses poésies sont influencées par Mallarmé / 1921-> nommé plus grand poète contemporain / Funérailles nationales demandées par Charles de Gaule *Symbolisme : Mouvement artistique lancé par Jean Moréas en 1886 / évoque des hypothèses, des allusions