Il ne faut jurer de rien

ALFRED DE MUSSET IL NE FAUT JURER DE RIEN PROVERBE PERSONNAGES VAN BUCK, négociant. VALENTIN VAN BUCK, Son neveu. UN ABBÉ. UN MAITRE DE DANSE. UN AUBERGISTE. UN GARÇON. LA BARONNE DE MANTES. CÉCILE, Sa fille. La scène est à Paris. ACTE I SCENE I La chambre de Valentin. VALENTIN assis. Entre VAN BUCK. VAN BUCK Monsieur mon neveu, je vous souhaite le bonjour. VALENTIN Monsieur mon oncle, votre serviteur. VAN BUCK Restez assis ; j'ai à vous parler. VALENTIN Asseyez-vous ; j'ai donc à

Médicis un successeur valable. Lorenzo est assassiné et jeté dans la lagune par le peuple. Le cardinal Cibo remet à Côme le pouvoir. Par cette fin, Musset montre que tout recommence comme avant et que l’acte de Lorenzo n’a servi à rien. Les républicains n’ont rien fait, le peuple non plus et la marquise Cibo a retrouvé son mari. Cet acte marque l’ensemble de la pièce d’un profond pessimisme quant à l’action politique et renvoie le lecteur à une réflexion plus contemporaine sur le monde qui

en conquêtes amoureuses. C'est un homme qui ne croit en rien sauf en "deux et deux font quatre ". Son valet Sganarelle tente tant bien que mal à le raisonner et se repentir même si Don Juan n'en a que faire du jugement dernier et du ciel, ce qui entraîne la perte de ce dernier. Acte I ( trois scènes) : Le personnage qui entre en premier est Sganarelle, le valet en disant : "Quoi que puisse dire Aristote et toute la Philosophie, il n'est rien d'égal au tabac : c'est la passion des honnêtes gens ;

La première faute, et la faute des fautes, est de nier que l'on soit libre (qu'y puis-je ?). Une faute est ainsi changée en un vice, la damnation par refus du salut. Ce qu'exprime la célèbre équation morale de Kant : tu dois donc tu peux. Dire qu'il y a obligation morale (c'est-à-dire tout n'est pas indifférent, changeant, d'occasion dans la vertu) c'est la même chose que de dire que l'homme est libre. Mais comme cette expression est n'a pas ici de sens, il faut dire que l'homme a le devoir d'être

d’une autre personne. Exemple : le droit de propriété. C’est une prérogative dont dispose une personne sur une chose. Section 2 : L’identification du droit Le droit objectif. Toutes les règles de conduite ne sont pas forcément du droit. Il faut alors distinguer. On peut respecter des règles morales, religieuses, philosophiques. Comment reconnaitre la règle de droit ? comment la différencier des autres règles de conduite ? § 1 – Les critères d’identification de la règle de droit Il y

dans sa tirade de la scène 2 (p. 14-15), fait preuve d’hybris. La fin de la réplique de Dom Juan des pages 14-15 met en évidence l’hybris du personnage. En effet, il se compare à Alexandre et pense son désir illimité et capable de tout : « Il n’est rien qui puisse arrêter l’impétuosité de mes désirs : je me sens un cœur à aimer toute la terre » (l. 74-75). Il se pense au-dessus des lois humaines et divines. Deux personnages tentent de rappeler à Dom Juan qu’il doit respecter la loi, celle des hommes

écrit en tête une formule du type : « Autrefois », « Jadis », « Dans l’ancien temps » … Ex : « A une époque très ancienne, la mer n’était pas bleue … » « Jadis les arbres ne donnaient pas de fruits … » La SITUATION IMAGINAIRE ainsi obtenue, il faut maintenant la décrire et la caractériser. 3- Aider les élèves à décrire et caractériser une SITUATION IMAGINAIRE C’est la partie la plus délicate à réaliser et la plus intéressante. Guider en posant des questions : « comment c’était ? » «

les autres : l’écrit qui va être considéré comme une preuve supérieure à la preuve testimoniale. On dit alors que « lettres passent témoins ». Il faut toujours constituer une preuve de ses droits. IDEM EST NON ESSE ET NON PROBARI Il faut distinguer trois types de preuves, de formalités : les formalités ad probationem : il y a des formalités qu’il faut respecter (art. 1341 c. civ impose de rédiger un écrit lorsque l’on passe en justice) des formalités ad validitatem : qui sont nécessaires à la

n’ayant plus de raisons d’incarner, comme son père, le noble modèle et protecteur dans une société d’Ancien Régime en faillite, se laisse aller à la négation de toutes les valeurs, l’amour, l’amitié, l’amour filial. Il est convaincu qu’il n’y a plus rien à faire dans cette société finissante. Voilà pourquoi, il finira par se résoudre à faire l’hypocrite. Molière renoue ainsi avec la comédie de mœurs et règle ses comptes avec les censeurs, les faux dévots, les fausses prudes, les parasites de tous ordres

caractéristiques du libertin : l’athéisme, voire le nihilisme, la manipulation, l’absence de toute morale ou bienséance, l’hypocrisie et l’épicurisme. Néanmoins, à la lecture de la tragi-comédie de Molière, ce dernier élément ne semble pas central, loin s’en faut. Bien que Dom Juan fasse étalage d’un goût immodéré pour le changement de partenaire, « tout le plaisir de l’amour est dans le changement » (I, 2), les expressions licencieuses ainsi que les allusions aux ébats amoureux sont absentes de l’œuvre.