le conte ethiologique
La fabrique du conte étiologique
Ce dossier souhaite répondre à des questions pédagogiques de base : o Comment faire lire de la littérature ?
o
Comment faire écrire de la littérature ?
Les réponses sont simples :
- Pour faire lire, il est parfois souhaitable d’entrer par l’écriture.
- Pour faire écrire : il est indispensable de mettre les élèves en posture de réussite. C’est cette posture qui est recherchée par la démarche qui suit.
Enfin, avant de « faire faire », expérimenter par soi –même : FAIRE. C’est l’expérience à laquelle a bien voulu se livrer un groupe d’étudiants (PE1), dans le cadre de la pédagogie du français et de la littérature, dont on trouvera les contes écrits en annexe.
Pour élaborer une séquence au cycle III
Au préalable : « Etiologique » vient du mot grec « aïtia »qui signifie : les causes ; l’étiologie, c’est l’étude des causes.
Par quel terme désignera-t-on ce type de contes pour les élèves ? Contes étiologiques ?
Contes du pourquoi ? Contes des causes ? Contes des origines ? Ce dernier terme renvoie plutôt à des « cosmogonies », c’est-à-dire à des histoires présentes dans toutes les civilisations, relatant le commencement des temps, le début de la vie sur terre. Autrement dit : des mythes.
Les « contes du pourquoi » sont plus modestes : ils veulent amuser. Par l’humour et la fantaisie, ils parlent à l’imagination. Commencer en faisant écrire les élèves permet de mieux les impliquer dans la découverte de ce type de littérature et de leur faire découvrir le plaisir de créer.
Comment commencer ?
On peut lire ou faire lire des contes,
mais pas trop : un seul peut suffire Un conte
« fondateur », par exemple « L’enfant d’éléphant » de Rudyard Kipling, ou un conte traditionnel, « Pourquoi la mer est salée ». Car il ne s’agit pas de saturer le lecteur et de lui proposer ensuite d’écrire « à la manière de ». La démarche au contraire est d’inciter d’emblée à INVENTER soi-même, à