Iles Cendrars

amers ». La plupart poètes souhaitent nous faire partager leur amour du voyage, leurs sentiments et leurs ressentis : Dans Iles, de Blaise Cendrars l'auteur veut nous faire partager son envie de partir à la découverte d'iles inconnues, vierges et extraordinaires Il nous les décrit très précisément, mais précise qu'elles sont inaccessibles. La longue anaphore du poème (Iles, Iles, Iles) donne un effet d'insistance intéressant, car il est le reflet de la densité de l'île, dans l'écriture du poème. De plus

jusqu’au bout. Ma belle machine à écrire qui sonne au bout de chaque ligne et qui est aussi rapide qu’un jazz Ma belle machine à écrire qui m’empêche de rêver à bâbord comme à tribord Et qui me fait suivre jusqu’au bout une idée Mon idée Blaise Cendrars * Départ Assez vu. La vision s’est rencontrée à tous les airs. Assez eu. Rumeurs des villes, le soir, et au soleil, et toujours. Assez connu. Les arrêts de la vie. - Ô Rumeurs et Visions ! Départ dans l’affection et le bruit neufs !

souliers blessés, un pied près de mon coeur! Arthur Rimbaud , Le recueil de Douai , 1870 Iles Iles Iles lles où l’on ne prendra jamais terre Iles où l’on ne descendra jamais Iles couvertes de végétations Iles tapies comme des jaguars Iles muettes Iles immobiles Iles inoubliables et sans nom Je lance mes chaussures par-dessus bord car je voudrais bien aller jusqu’à vous Blaise Cendrars, Feuilles de route, 1924 Le Navire Mystique Il se sera perdu le navire archaïque Aux mers

rien on regarde les cieux… Hélas ! une voix crie : “En voiture, messieurs !” Gérard de Nerval Iles Iles Iles lles où l’on ne prendra jamais terre Iles où l’on ne descendra jamais Iles couvertes de végétations Iles tapies comme des jaguars Iles muettes Iles immobiles Iles inoubliables et sans nom Je lance mes chaussures par-dessus bord car je voudrais bien aller jusqu’à vous Blaise Cendrars La villégiature J’ai souvent comparé la villégiature Aux phases d’un voyage entrepris en commun

L’or Blaise Cendrars Résumé Johann August Suter est né le 15 février 1803 à Kandern, Grand Duché de Bade. Banqueroutier, il quitte la Suisse à l’âge de trente et un ans en abandonnant sa femme et ses quatre enfants. En 1934, il arrive à New York où il débarque sans un sou en poche. Pendant deux ans, il y exerce toutes sortes de métiers puis part pour l’Ouest des Etats-Unis. A St Charles, Johann August Suter s’établit fermier. Mais son idée est d’aller en Californie. Il s’embarque sur le California

Dieux morts Et qui, dans le silence des nuits anciennes d'avant l'homme Appelle et reconstruit le monde par le miracle de la voix ?   Forêts, forêts crépues, hautes cascades du déluge, Chairs molles mêlées d'eaux qui deviendrez des continents; Iles qui dérivez sur des fleuves énormes, Caillots de boues et d'arbres verts au fil des veines couleur d'argent, Quelles forces vous ont fixées et quelles forces vous arrachent, Qui vous construit et vous divise, quel architecte fou d'oiseaux Délire

entre chaque carte, si bien que tout le navire, et même les lettres qui sont dans les enveloppes cinq fois cachetées de rouge au fond des sacs postaux, tout baigne dans une buée, dans une confirmation marine, comme ce petit oiseau des îles dans sa cage des îles. La voici la face de l'Atlantique dans cette grande pièce carrée si fière de ses angles en pleine mer, ce salon où tout feint l'aplomb et l'air solidement attaché de graves meubles sur le continent,  mais souffre d'un tremblement maritime

www.comptoirlitteraire.com André Durand présente Frédéric-Louis Sauser-Hall qui a pris le pseudonyme de CENDRARS (Suisse - France) (1887-1961) [pic] Au fil de sa biographie s’inscrivent ses œuvres qui sont résumées et commentées (surtout ses poèmes et ses romans). Bonne lecture ! Né à La Chaux-de-Fonds le 1er septembre 1887, il eut pour père un Suisse, homme d'affaires louche, tandis que sa mère, une Écossaise, avait des problèmes psychiques. Sa jeunesse fut placée sous

L'horizon tout entier s'enveloppe dans l'ombre, Et le soleil mourant, sur un ciel riche et sombre, Ferme les branches d'or de son rouge éventail. Marine après l'orage, clair de lune - Champeaux de la Boulaye Octave de (1827-1903) Blaise Cendrars, de son vrai nom Frédéric Louis Sauser est né le 1er septembre 1887 et est mort le 21 janvier 1961. Il a aussi utilisé les pseudonymes de Freddy Sausey, Jack Lee ou encore Diogène. Il a écrit des romans, des romans d’aventure, son autobiographie

neuf. Victor Segalen (1878-1919), passionné de peinture chinoise et de pensée tibétaine, évoque dans « Les Immémoriaux » (1907) les temps oubliés des îles océaniennes et médite dans Stèles (1912) sur l’absolu tel que le concevaient les philosophes chinois. Il renouvelle l’exotisme comme le feront aussi Paul Claudel et Saint-John Perse. Blaise Cendrars (1887-1961) rapporte de Mongolie des impressions qui lui inspirent un long poème de conception puissamment originale (1913, « La Prose transsibérienne »)