Imaginer Est Ce Fuir La Réalité

mener une véritable « guerre d’indépendance » dans le milieu artistique comme politique. Cette guerre, Breton l’envisage contre le réel, lorsque le monde n’est pas à l’image de nos désirs. L’attitude surréaliste qu’il promeut ne consiste pas à fuir la réalité, mais plutôt à vivre immédiatement dans un monde à l’image de notre désir conscient ou inconscient qui se dérobe à toute approche rationnelle. Vivre sa vie de la sorte, selon Breton, laisserait transparaître ce qu’il nomme « notre non conformisme

trouve sa justification dans une perpétuelle remise en question : « Je veux fuir dans le temps, dans l'es­pace. Je veux fuir au fond de ma conscience, fuir dans la pensée, dans les mots. Je veux tracer ma route, puis la détruire ainsi, sans repos. Je veux rompre ce que j'ai créé, pour créer d'autres choses, pour les rompre encore. C'est ce mouve­ment qui est le vrai mouvement de ma vie : créer et rompre. Je veux imaginer pour aussitôt effacer l'image. » La Guerre (1970) est d'abord un grand livre

la fête pour la futur réussite du complot, Evandre arrive. il annonce qu'Auguste désire immédiatement voir Cinna et Maxime. Emilie, à cette annonce, est toute retournée: elle imagine le pire pour son amant, mais ce dernier la calme rapidement. Contre toute attente, Auguste ignore tout du complot. Il a en réalité convoqué Maxime et Cinna, qu'il considère comme ses deux meilleurs amis, pour avoir un conseil de leur part. En effet, l'empereur et très las de gouverner, des servitudes, des

qu’implique tout choix, quel qu’il soit. Il est vrai que nous déterminer en faveur d’une des multiples options qui s’offrent à nous, cela revient nécessairement à faire le sacrifice de tous les autres possibles qui auraient pu également devenir notre réalité si nous leur avions donné notre préférence. Ainsi, choisir une épouse, cela revient concrètement à se rendre sourd et aveugle pour toutes les autres femmes, ce à quoi Dom Juan ne peut consentir : « Quoi ? tu veux qu’on se lie à demeurer au premier

qualifie seulement Monsieur de « triste voleur » ss que le spect soit + amplement informé. P. 24 on apprend en fait que ce n’est pas Madame qui a écrit les lettres ms Cl. Dc Cl apparaît davantage coe un double de Madame tant ds le jeu que ds la « réalité » puisqu’elle s’attribue les mêmes gestes, pensées, motivations…  P. 30, on apprend que S a voulu tuer Madame coe l’affirme Cl : « C’est moi que tu vises à travers Madame, c’est moi qui suis en danger. » S ne désavoue pas car sa sœur serait capable

territoires de la vérité : « l’imagination est la reine du vrai, et le possible est une des provinces du vrai » écrit Baudelaire (texte 1). Mais l’imagination est également une source d’erreurs et d’illusions, car elle nous renseigne moins sur la réalité elle-même que sur les réactions de notre corps et de notre sensibilité à notre milieu. C’est l’interférence des sources de nos représentations qui serait la cause de l’illusion, dont l’imagination est en l’occurrence directement responsable (texte

de sa rencontre romanesque avec Manon Lescaut, jeune fille dont il tombe aussitôt passionnément amoureux. Cet extrait constitue donc une scène attendue du roman, celle de la rencontre amoureuse. Dans cette scène inaugurale, le lecteur peut déjà imaginer la destinée de ceux qui ne sont pas encore amants. Le hasard d’un évènement met en présence Des Grieux et Manon qui débarque du coche d’Arras. Ce récit du premier souvenir est placé tout entier sous l’éclairage des suites fatales de l’aventure

apparemment insignifiants. Alors, le lecteur redevient enfant pour s’étonner de n’importe quoi : un talon de soulier ou une hallebarde, un bec de perroquet ou le nez de Cléopâtre, le bruit d’un canon, d’une girouette ou d’une poulie. On ne pare pas la réalité avec des atours dont elle n’a pas besoin. Non, il ne s’agit pas de parer mais de comparer, et d’établir quelque rapport insoupçonné entre des choses disparates. D’étranges équivalences surgissent au détour d’une remarque anodine que Pascal a cru

Autrui Introduction Je crois que notre occupation la plus constante ne serait pas de (chercher à) fuir la solitude si elle n’était pas notre expérience la plus originaire, la plus constante mais aussi la plus douloureuse. En effet, nous sommes des êtres conscients, mais sitôt que nous prenons conscience de nous-mêmes nous nous découvrons séparés (distincts) du monde et séparés (distincts) des autres. En fait, je n’existe pour moi-même qu’en me différenciant (en me distinguant) de ce qui n’est

Monde de paix: imaginer une Europe unie qui privilégie les intêrets de l'homme à tout cause politique ou religieuse avec comme exemple: «L'utopie» (1516) de Thomas More, «Essais» (1580-1595) de Montaigne -Monde de culture: études de langues, lecture de textes originaux, chant, musique, création de lieux d'études comme le Collège de France (1530) -Monde libre: société où les Hommes sont bien éduqués, droit de s'instruire, de lire et de penser par soi même. Rabeliais imagine l'Abbaye de Thélème