Imaginez Un Monologue

erreurs non de matérialistes endurcis, mais d’idéalistes impénitents. Plusieurs observateurs ont remarqué que l’Américain déçu par la vie rappelle certains héros de Dostoïevski. Il y a du vrai làdedans. « Même sens de la culpabilité, même habitude des monologues, même esprit tourmenté par la ronde diabolique des 203 Le Nouveau Monde et l’Europe grandes idées, même tendance à l’excentricité, mêmes messianisme et violence intérieure. » D’où les romans et drames pessimistes des

de situations romanesques qui figuraient dès le départ de l'oeuvre. En définitive, ce qui étonne dans ce roman philosophique, c'est qu'il est constamment exprimé en termes narratifs, romanesques. Le récit l'emporte sur le discours, même pour le monologue intérieur du narrateur, dans son exposé esthétique qui renvoie constamment aux incidents, aux accidents, aux événements de son passé, de ses souvenirs. Ses références littéraires ne sont que ses lectures, ses idées ne sont que ses expériences remémorées

prêtait à ses moindres sensations une importance extraordinaire; elle les douait d'une motilité qui lui rendait difficile de les garder pour elle, et à défaut de confident à qui les communiquer, elle se les annonçait à elle-même, en un perpétuel monologue qui était sa seule forme d'activité. Malheureusement, ayant pris l'habitude de penser tout haut, elle ne faisait pas toujours attention à ce qu'il n'y eût personne dans la chambre voisine, et je l'entendais souvent se dire à elle-même: "Il faut

trouvons que c'est la meilleure manière de garder le secret." "Mais alors," avait bêlé le premier ministre, "pourquoi l'ancien premier ministre ne m'a-t-il pas averti…?" À ces mots, Fudge avait réellement ri. "Mon cher premier ministre, vous imaginez-vous allant parler de cela à quiconque?" Gloussant toujours, Fudge avait jeté de la poudre dans la cheminée, avait fait un pas vers les flammes vertes, et avait disparu avec un bruit de glissade. Le premier ministre était resté, tout à fait immobile

non, c'était un pour de vrai ? Un vrai baiser de couple ? Simon : Oui. Raphaël : Ah je vois, et tu comptais me le dire quand ? Jamais ? Génial ! Vive l'amour fraternel ! Simon : C'est de ta faute ! J'ai essayé de te le dire mais tu m'as fait ton monologue tragique et tu ne m’as pas laissé en placer une ! Raphaël : (visage exagérément triste) Ok, j'ai compris. Toute est toujours ma faute. Oui, c'est moi qui en fait des tonnes et qui ne te laisses pas t'exprimer. Voilà, je suis le méchant ! Bien je