Incipit Aurélia De Nerval

dissertation sur Gérard De Nerval Thème choisi : Le rêve Qu’es-ce que le rêve chez Nerval ? Au 19e siècle, le rêve relevait de la fantaisie indigne et la plupart des écrivains français ne s’en préoccupaient point. Le rêve est un élément essentiel dans l’œuvre de Nerval bien qu’il ne soit pas l’initiateur à introduire cette nouvelle notion ; Charles Nodier l’a précédé en rédigeant des essais et contes sur « l’épanchement du songe dans la vie réelle ». Pour Nerval, le rêve est l’agent qui sauvegarde

Diderot emprisonné et en chemin lit un Mercure de France et c'est l'enthousiasme (description de la possession physique) • *Aragon qui a le besoin fou de noter des phrases qu'aucune réflexion appelait. Une phrase mystérieuse s'impose à lui comme un incipit et déclenche le processus de la création romanesque (cf l'écriture automatique, les surréalistes et Breton) "Cela ne fit rire personne quand Guy appela M.Romanet papa…" L'écrivain est alors le premier lecteur de son œuvre. • Balzac pourtant travailleur

figurer l’insaisissable. D O S S I E R © G A L L I M A R D DOSSIER PÉDAGOGIQUE LE RÊVE « Je me perdis plusieurs fois dans les longs corridors, et, en traversant une des galeries centrales, je fus frappé d'un spectacle étrange. » NERVAL Mais si le rêve est riche, c’est peut-être avant tout parce qu’il est un ferment poétique, une esthétique du mystère et de l’incongru. Contre la logique artificielle et mensongère du récit, le Manifeste du surréalisme d’André Breton propose une

avec le temps. Mais qui dit sommeil, qui dit rêve, dit aussi le réveil, le retour à l’état de conscience. Et il est curieux de suivre ce mouvement qui, symptomatiquement, fait coïncider le début du roman proustien, son « ouverture » ou encore son incipit, avec le passage du sommeil à la veille, ce mouvement qui dit, dans un même temps semble-t-il, l’accession de l’être à la conscience claire et lucide, à la conscience de soi et du monde, et l’accession de l’imaginaire à sa concrétisation dans l’écriture

LXXXI, « Vous jugez bien…. j’arrivai vierge entre les bras de M. de Merteuil » (G.F., p. 173). A. Bertrand, Gaspard de la nuit, « Le marchand de tulipes » (Poésie/Gallimard, p. 95). Molière, L’École des femmes, acte III, scène V, v. 896-925. * Nerval, Aurélia, Première Partie, chapitre VI, « Un rêve que je fis encore… pour réaliser une beauté complète ». Cyrano de Bergerac, L’Autre monde ou les États et empires de la lune, « À l’ouverture de la boîte… je sortis en ville pour me promener » (G.F., p

entre Nerval et Musset, un point commun anecdotique et un point commun plus mystérieux. Le point commun anecdotique : Musset et Nerval ne se sont jamais fréquenté et très peu connus. Selon Bony, Musset et Nerval se sont rencontrés une unique fois dans un journal Paris et ce jour là ils étaient saoul et se sont tapés dessus. Deux alcolo. Plus mystérieux : Nerval, Musset, Schuman sont mort tous les trois à 46 ans. Une similitude frappante. Ils sont nés sous l'empire en 1810 et Nerval en 1808

motifs et de l'écriture permet de transmettre au lecteur un autre regard sur le monde. Certains romans laissent ainsi une empreinte en nous par leurs descriptions, ou par l'imaginaire qu'ils nous offrent : Le Grand Meaulnes (Alain-Fournier), Aurélia (Gérard de Nerval), Au 5 Château d'Argol (Julien Gracq), ou encore La Recherche du temps perdu (Marcel Proust) sont autant d'exemples d'œuvres dans lesquelles le monde est transformé par un regard. Le lecteur est invité à se déplacer légèrement, à faire

Ce court-circuit, qui mène de la fée à la pâtissière, signale ainsi un dénivelé, qui conduit des rêveries existentielles à la prise de conscience de la cruauté de la réalité et confère au récit la portée d’un récit d’apprentissage. èEx 1 : incipit de la nouvelle. èEx II : ch II « en paradis » et non « au paradis ». èEx 3 2ème apparition d’Adrienne , déguisée en esprit avec un « nimbe de carton doré », accessoire dérisoire qui introduit une rupture avec le motif de l’identification de la

renvoie au roman d'Albert Camus, et à un des plus célèbres incipit français : Aujourd'hui, maman est morte. A l'école des flammes, même le misanthrope détale. Le sort te met à l'épreuve pour voir ce que tes nerfs valent. L'école des flammes est en référence à L'école des Femmes, de Molière, et Le Misanthrope également. Nerfs valent est lui un magnifique jeu de mot avec un des nombreux auteurs du XIX°, Gérard de Nerval, et son fameux Aurélia, récit introspectif de sa folie. *dérivé de sample,

stylistiques, la langue fluide et musicale, répétitions très nombreuses (négligence et faiblesses à l’époque), économie de langue remarquable (= Bérénice de Racine), mais surtout : les effets musicaux de la structure. Le récit poétique, Tadié (ex : Aurélia de Nerval) : lecture minimaliste de la poésie, ce qui est poétique = le parallélisme. Donc partout où il y a parallélisme, il y a poème (chez Tadié). Dans la Princesse de Clèves : les récits enchâssés, dans les différents aveux (à Coulommiers, à Nemours