Incipit Cent Ans De Solitude

l’individualité du lecteur que celle de l’auteur. Homo sum. Traverser le tumulte, la rumeur, le rêve, la lutte, le plaisir, le travail, la douleur, le silence ; se reposer dans le sacrifice, et, là, contempler Dieu ; commencer à Foule et finir à Solitude, n’est-ce pas, les proportions individuelles réservées, l’histoire de tous ? On ne s’étonnera donc pas de voir, nuance à nuance, ces deux volumes s’assombrir pour arriver, cependant, à l’azur d’une vie meilleure. La joie, cette fleur rapide de la

il affronte le problème du temps en face « toute la question, encore une fois, était de tuer le temps » et grâce à la recréation de souvenirs de liberté finit par trouver « qu’un homme qui n’aurait vécu qu’un seul jour pourrait sans peine vivre cent ans dans une prison ». Cette « prison », c’est peut-être lui-même. 2. L’absence à soi et aux autres : Meursault est une énigme vivante aux autres d’abord : étonnement et indignation des autres devant son indifférence à l’amour, à la mort, scandale

cellule il affronte le problème du temps en face « toute la question, encore une fois, était de tuer le temps » et grâce à la recréation de souvenirs de liberté finit par trouver « qu’un homme qui n’aurait vécu qu’un seul jour pourrait sans peine vivre cent ans dans une prison ». Cette « prison », c’est peut-être lui-même. 2. L’absence à soi et aux autres : Meursault est une énigme vivante aux autres d’abord : étonnement et indignation des autres devant son indifférence à l’amour, à la mort, scandale pour

il affronte le problème du temps en face « toute la question, encore une fois, était de tuer le temps » et grâce à la recréation de souvenirs de liberté finit par trouver « qu’un homme qui n’aurait vécu qu’un seul jour pourrait sans peine vivre cent ans dans une prison ». Cette « prison », c’est peut-être lui-même. 2. L’absence à soi et aux autres : Meursault est une énigme vivante aux autres d’abord : étonnement et indignation des autres devant son indifférence à l’amour, à la mort, scandale

cellule il affronte le problème du temps en face « toute la question, encore une fois, était de tuer le temps » et grâce à la recréation de souvenirs de liberté finit par trouver « qu’un homme qui n’aurait vécu qu’un seul jour pourrait sans peine vivre cent ans dans une prison ». Cette « prison », c’est peut-être lui-même. 2. L’absence à soi et aux autres : Meursault est une énigme vivante aux autres d’abord : étonnement et indignation des autres devant son indifférence à l’amour, à la mort, scandale pour

« menace », « menaçant »…) 3 Analyser le message exprimé a. Les indices temporels renvoient au moment de l’énonciation avec la date « 1955 » présente dans le titre du poème, et au moment de l’événement auquel le poème rend hommage avec la précision « 11 ans » au sein du poème (autrement dit 1944, époque de la Libération). personne du pluriel b.  Le poète emploie la 2e  « vous » pour s’adresser aux combattants auxquels il rend hommage et qu’il nomme « Partisans ». c. Si la 1re strophe salue le courage des

jours, Folio n° 2878, p.344) Le bonheur de l'âge, c'est de se laisser glisser doucement du rôle d'acteur au poste de spectateur. (Les rencontres des jours, Folio n° 2878, p.346) Il y a mieux encore que le calme de la solitude : la présence silencieuse de l'être aimé, tout près. On est seul, en sachant qu'on pourrait ne pas l'être. (Les rencontres des jours, Folio n° 2878, p.352) Se souvenir simultanément que chaque être est unique au monde et que des

Cette date, soigneusement choisie, entraîne le lecteur dans une période historique agitée, celle qui suit la révocation de l’édit de Nantes (1685). Il est fait allusion un peu plus loin au naufrage du frère des Kerkabon et de son épouse, vingt ans auparavant « sur la frégate L’Hirondelle, en 1669 » (p. 12). En ce qui concerne le lieu, on apprend que le récit se déroule « dans toute la BasseBretagne » (p. 18), à proximité de Saint-Malo, « dans la baie de Rance » (p. 11), sur la côte, comme en

textuels. C’est dans ce sens que dans Vingt mots-clés pour Roland Barthes (1975) il fait l’éloge de la “systématisation du goût de la forme courte” pour déconstruire la dissertation et le discours15. C’est dans le même sens que dans “La dernière des solitudes” il parle d’une esthétique de la brièveté, d’une “décentration du sens”16 à laquelle correspondrait, au niveau de la lecture, le “goût de la lecture discontinue”17. Face à la prétendue clôture idéologique du texte dogmatique, Barthes préconise l’idée

dès demain temps => distance entre ce moi présent et le moi que je serai => par effort de mémoire, je tenterai d rétablir altérité du moi ancien, écriture pourra m’y aider, sera instrument par lequel je rétablirai une certaine identité. Si 20 ou 30 ans passées = distance infranchissable du moi au moi ; écriture = alors ce qui permet d’éclairer le chemin parcouru. Derrière la même personne : multiples personnalités, déroulement de la vie se multiplie et s’étale dans le temps construisant de nous image