Incipit Giono

I. Commentaire littéraire Jean Giono a publié en 1947 Un Roi sans divertissement. Ce livre est un récit pessimiste qui expose les risques mortels à fréquenter le Mal, mais dans lequel l'auteur a pu glisser quelques personnages attachants comme Mme Tim, la femme du châtelain de Saint-Baudille. Cet extrait que l'on doit étudier présente en action cette jeune grand-mère qui aime organiser de joyeuses fêtes familiales. Il s'agit d'un texte descriptif appartenant au registre romanesque et l’omniprésence

qu’il fait ; mais tout ceci à ses limites. Plus que les actes, pour que le spectateur/lecteur trouve de l’intérêt, il faut qu’il ait un sentiment d’attachement propre au héro, à sa personnalité, à ce qu’il est. Dans Le Moulin de Pologne de Jean Giono le héro se nomme Julie une jeune fille courageuse. Elle possède un physique ingrat et dérangeant pour la société de l’époque. Malgré cela, au bal, elle va oser danser seule, brisant ainsi les codes de cette société. Elle suscite l’intérêt des autres :

différentes fonctions narratives du personnage : narrateur, adjuvant… pour faire le lien avec le personnage de Mme Tim. - Ensuite, il ne fallait pas oublier de présenter le texte : extrait romanesque d'Un Roi sans divertissement de Jean Giono, écrit en 1947. Texte présentant un souvenir du narrateur lié à Madame Tim, un personnage qui organisait des fêtes pour ses petits-enfants. - La problématique possible : Comment l'auteur nous transmet-il un souvenir qui l'a marqué grâce

malheureux car ignorant, tant de choses de la nature lui sont incompréhensible et il s'en voit affecté. Mais celui-ci avoue préférer cette ignorance plutôt que d'être sot et d'être heureux. La raison est plus importante que la bonheur. → Regain, Jean Giono, 1930 : Il ne reste que trois habitants à Aubignane, petit village de Haute-Provence qui se meurt : Panturle, un homme fort et encore jeune, la Mamèche, une vieille Piémontaise dont le fils et le mari sont enterrés à Aubignane, et Gaubert l’ancien

Objet d'étude : Le personnage de roman du XVIIe siècle à nos jours. Textes :  Texte A : Colette, Sido, 1930. Texte B : John Steinbeck, Les Raisins de la colère, 1939 (traduit de l’anglais par M. Duhamel et M.- E. Coindreau). Texte C : Jean Giono, Un Roi sans divertissement, 1947. Texte A : Colette, Sido, 1930.  [La narratrice, dont la famille habite en province, évoque le souvenir de sa mère, revenant de l’un de ses séjours à Paris.] Elle revenait chez nous lourde de chocolat en barre, de denrées

emporté à manger pour eux. Mais il ne faudrait pas que ceux qui sont à notre droite y aillent avant nous. Ils doivent guetter aussi de dedans leur trou. Nous guettons. L'important c'est que les quatre soient morts. Ils le sont. Tant mieux. » (Jean GIONO, Recherche de la pureté, 1939, publié dans Écrits pacifistes) C « Nous sommes devenus des animaux dangereux… » « Personne ne croirait que, dans ce désert tout déchiqueté, il puisse y avoir encore des êtres humains ; mais maintenant, des casques d’acier

Explication de texte : Jean Giono, Le Hussard sur le toit Le texte que nous allons étudier est un extrait de l’œuvre Le Hussard sur le toit de Jean Giono. Alors que nous sommes dans un contexte d’épidémie de choléra qui sème la terreur, le héros Angélo semble se perdre dans la nature. Deux situations totalement paradoxales qui créent une certaine complexité. Les sentiments d’incompréhension et de peur des personnages face à cette maladie nouvellement dévastatrice sont transmis au lecteur, qui

Sa vie Giono est né à Manosque le 30 mars 1895. Il n'a ni frère ni sœur. En 1911, la mauvaise santé de son père et les faibles ressources de sa famille l'obligent à arrêter les études. Il doit s'instruire en autodidacte (personne qui a appris par elle-même, en absence de professeur) pour assouvir sa soif de savoir. En 1915, pendant la Première Guerre mondiale, il entre en guerre ce qui va le traumatiser et il deviendra un pacifiste convaincu. Plus tard, la lecture des écrivains classiques (en particulier

structure : L’errance jusqu’à Manosque et la découverte du choléra La vie sur les toits et autour de la ville Le voyage vers Théus avec Pauline. L’apparence est plutôt celle du hasard, le récit avance au gré des rencontres. L’impression générale est que Giono, comme son héros, ne sait pas bien où il va et poursuit sa route (on peut en effet comparer l’aventure littéraire de l’auteur à l’aventure héroïque du hussard). Le roman n’a ni début, ni fin : le héros est sur les routes au début, on l’y retrouve

tableau. Le personnage ne décrit pas le tableau de M.V mais plutôt Langlois qui regarde le tableau. - On cache le tableau pour mieux le montrer (Le film est plus explicatif alors que le livre est plus mystérieux). Problématique : Pourquoi Giono replace-t-il la description attendu de M.V par la contemplation quand fait Langlois ? On verra qu’il se prive d’un morceau de bravoure (= écrivain qui a du courage/ moment où l’écrivain va faire un passage qui va mettre en valeur ses qualités). Dans