Incipit Rougon

A cette symbolique de modernité détournée et pervertie par Zola répond ici une vision toute allégorique du pouvoir, et plus précisément de la fin de l’Empire. Située entre 1869 et 1870, l’intrigue de La Bête humaine transforme la fin du cycle des Rougon-Macquart en chronique d’une mort annoncée : sous la ruée, des hommes, des capitaux et du progrès, se révèle l’instinct de mort qui fait imploser la société. Aussi est-ce à plus d’un titre que l’image finale de La Bête humaine peut être considérée

mais ce thème est aussi présent chez les peintres tel que Gustave Courbet avec Un enterrement à Ornans . Ici, nous allons étudier La Bête humaine d'Émile Zola (1840-1902) , un roman naturaliste publié en 1890, le dix-septième volume de la série Les Rougon-Macquart qui narre l'histoire de Jacques Lantier, un mécanicien qui a l'approche d'une femme séduisante, a des pulsions meurtrières. Nous analyserons les pulsions criminelles incontrôlables et bestiales de Jacques , sa résistance mentale et physique

avril 1840. Puisqu’il est fils de myope il n’est pas mobilisé à la guerre de 1870 et peut par conséquent se consacrer entièrement à l’écriture et il devient alors journaliste en plus d’être romancier. Zola est notamment connu pour la suite d’œuvre des Rougon-Macquart, et en particulier l’Assomoir ou Germinal. Il est également le chef de fil du mouvement Naturaliste, qui vise à reproduire la réalité avec une objectivité totale et dans tous ses aspects, même vulgaire. Homme alors reconnu, il désire faire

hommes, privé de conducteur, s'enfonce dans la nuit vers l'inévitable catastrophe.   C'est le dix-septième volume de la série Les Rougon-Macquart qui regroupe un ensemble de vingt romans écrits par Émile Zola entre 1871 et 1893. Il porte comme sous-titre Histoire naturelle et sociale d'une famille sous le Second Empire, comme le prouve cette phrase de Zola : "Les Rougon-Macquart personnifieront l’époque, l’Empire lui-même." Inspiré de la Comédie humaine de Balzac, l'ouvrage a notamment pour but d'étudier

littéraire, qu'il mène de front avec le journalisme auquel il ne renonce pas. Peu à peu ses romans lui valent l'amitié d'écrivains comme Flaubert, les frères Goncourt, Daudet et Tourgueniev. Le succès de L'Assommoir, publié en 1877, septième volume des Rougon-Macquart, lui confère à la fois la notoriété et l'aisance. Sa maison de Médan devient, le jeudi où il reçoit, le lieu de rendez-vous de jeunes écrivains tels que Huysmans ou Maupassant.

Le Naturalisme est un mouvement littéraire apparut au XIXème siècle. Les naturalistes, comme Émile Zola, présentent la société telle qu’elle était réellement par de nombreuses descriptions et en montrant les différences entre les classes sociales de l'époque. Ils se rendaient eux-même sur le terrain pour approfondir leursrecherches. Dans ce commentaire nous allons voir dans différentes parties en quoi Au Bonheur des Dames d'Émile Zola est un roman naturaliste. I. Un récit réaliste Tout

critiques littéraires et artistiques dans des journaux comme «L'Événement», «La Cloche» ou encore «Le Figaro». En littérature, il est principalement connu pour « Les Rougon-Macquart », palette de vingt romans montrant la société française sous le Second Empire. Cette fresque met en scène la vie de la famille des Rougon-Macquart, à travers ses différentes générations. Chacune de ces générations fera l’objet d’un roman. Décidé à vivre de ses livres, il démissionne de la librairie Hachette

l’Evénement. Il publie des articles sur la peinture et défend Manet et des peintres qu’on appellera des impressionnistes. En 1868, il imagine le cycle des Rougon Macquart et écrit des critiques sur le Second Empire. Il échappe à des poursuites judiciaires étant donné que le Second Empire est en train de chuter suite à sa publication de La fortune des Rougon. En1871, c’est la publication de La Curée. En 1877, Zola devient un auteur célèbre et devient chef de file des Naturalistes. Emile Zola meurt le 29

aussi témoin des mutations architecturales et du développement de la publicité. Durant sa vie, il va voir la naissance des grands magasins avec leurs belles architectures et grandes vitrines. Zola va écrire ce roman qui fait partie de sa série des Rougon-Macquart où il place la femme au centre du roman comme une personne des temps modernes, motivante et va décrire l’épopée du Grand magasin et plusieurs ascensions sociales. Son projet d’écriture durera 3 ans (entre 1881 et 1883). Pendant ce temps,

Introduction La révolution industrielle de la fin du XIXème siècle voit l’essor d’un nouveau mode de transport plus rapide : le train. Son développement va alors inspirer certains textes littéraires. Dans La Bête humaine, 17ème roman du cycle des Rougon-Macquart, Zola dresse un portrait du milieu des chemins de fer à la fin du XIXème siècle. C’est aussi, avec l’expansion de ce mode de transport, le temps des premières catastrophes ferroviaires. Au chapitre X, Zola met en scène l’accident de la Lison