Injustice Guerre Candide

Candide Candide est un conte philosophique de Voltaire paru à Genève en janvier 1759. Il a été réédité vingt fois du vivant de l’auteur (plus de cinquante aujourd’hui), ce qui en fait un des plus grands succès littéraires français. Candide porte le titre complet de Candide ou l'Optimisme, soi-disant traduit des additions du Docteur Ralph qui, en réalité, n'est que le pseudonyme utilisé par Voltaire pour éviter la censure. Cette œuvre, ironique dès les premières lignes, ne laisse aucun doute sur

du monde, leurs critiques, ou pour témoigner d'une idée qui leur tient à cœur ou encore pour dénoncer une injustice. Cette lecture est alors bien plus que simplement divertissante. Elle dénonce, elle permet de développer le sens critique et d'ouvrir l'esprit du lecteur. Comme nous pouvons le voir dans Le dormeur du Val (1870) d’Arthur Rimbaud, qui nous fait réfléchir sur la condition des guerres à cette époque. Molière, au 17ième siècle, a vu plusieurs de ses pièces interdites parce qu’elles

religion. Mais se révoltent contre elle lorsqu'elle ne mais pas en pratique les valeurs de ses dogmes (par exemple lorsqu'elle accepte les guerres). Voltaire croit en Dieu mais dénonce les croisades et la Saint-Barthélémy. Il ne veut pas que la religion devienne un système d'éducation , il est contre les rites, les dogmes ou les prêtres, qu'il critique dans « Candide ». Il défend donc une religion de tolérance, « naturelle ». Il prend la défense de Calas, un protestant condamné à mort et obtient sa

fanatismes qui se retournent souvent à cette époque contre les protestants, mais plus largement contre tout ce qui « autre ». La critique philosophique s'exerce contre le pouvoir politique tyrannique, ils luttent contre les despotes et les va-t-en-guerre, contre les lois inéquitables,  les abus du fanatisme religieux, et toutes les formes de barbarie (la torture est dénoncée, par exemple, par Voltaire dans son Dictionnaire Philosophique, article « torture »). Condorcet évoque les moyens utilisés

la capacité des hommes à évoluer. Voltaire revendique un désir général de liberté, il lutte contre l'intolérance, la cruauté et la guerre. Ses Lettres philosophiques sont autant d'informations contre les mauvaises réformes politiques et sociales qui oppriment le « peuple ». Il milite pour un monde meilleur avec son Traité sur la tolérance et ses contes (comme Candide). Rousseau manifeste, lui, un souci d'égalité et de justice sociale. L'homme doit apprendre à se connaître et à s'aimer pour mieux

est déjà, en 1747, l'œuvre d'un homme âgé: ce qui peut sembler aujourd'hui comme des plaisanteries parfois légères, bien dans le goût du temps, sont le fait d'un philosophe au sommet de son art, de sa pensée et de sa réputation. Lorsqu'il publie Candide en 1759, Voltaire est largement sexagénaire. Ces "petits pâtés", comme il appelait ces prétendues œuvrettes, sont en fait des condensés de sa réflexion. Aussi, les dates à laquelle ils sont rédigés ne sont pas indifférentes. Quatre ensembles : On

bible en relève) - forme brève qui a souvent recours à l’imaginaire. L’apologue représente un discours narratif à visée argumentative qui délivre une morale qui est soit implicite soit explicite qui dénonce les fléaux du monde (guerre/ famine/ inégalité/ injustice…). Enfin, le récit illustre la morale.  L’apologue sert à plaire tout en instruisant. Il est efficace car il donne un ton plaisant aux sujets sérieux (- lourd que les exposées théoriques). Il éveille la curiosité et l’intérêt du lecteur

tour d’ivoire. Lorsque l’émotion le prend à la gorge, lorsque l’indignation est trop forte, Voltaire descend dans l’arène et prend fait et cause pour des inconnus que l’histoire retiendra surtout grâce à lui. Il y a bien longtemps que l’auteur de Candide n’appartient plus seulement à la France. Son souvenir hante les campagnes actuelles en faveur de la tolérance et son nom est un signe de ralliement contre tous les intégrismes. En même temps, il est sans doute parmi les écrivains nationaux celui qui

L’Incipit, Candide ou l’optimisme(1759) de Voltaire  Introduction : Voltaire écrit candide en 1759, le sous-titre « ou l’optimiste » remet en question la théorie philosophique de Leibniz qui consiste à penser que tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles. Or on sait que Voltaire a traversé une période assez troublante dans les années qui ont précédées le conte philosophique : de gros soucis de santé, le tremblement de terre de Lisbonne(1755) et le début de la Guerre de 7 ans(1756)

critique la guerre dans "L'Histoire de Charles XII" (1731) puis s'en prend aux dogmes chrétiens dans "Epîtres à Uranie" (1733) et au régime politique en France, basé sur le droit divin, dans "Lettres philosophiques" (1734). Des poèmes officiels lui permettent d'entrer à l'Académie Française et à la Cour comme historiographe du roi en 1746. En 1759, il publie Candide, une de ses œuvres romanesques les plus célèbres et les plus achevées. S’indignant devant l'intolérance, les guerres et les injustices qui pèsent