Interahamwe

Ntaryamira. Des massacres de Tutsi et de Hutu modérés ont lieu dans les heures qui suivent et le génocide contre les Tutsi commence. Plus de 800 000 personnes, essentiellement tutsi mais aussi hutu non extrémistes, sont tués par les milices interahamwe et l’armée en l’espace de seulement trois mois. La rébellion du Front patriotique rwandais (FPR) se bat contre l’armée du gouvernement génocidaire et les milices pendant trois mois et met fin au génocide en juillet 1994 en reprenant le pays.

mandat exact à donner aux contingents internationaux. Le fax du commandant Roméo Dallaire du 4 janvier 1994 illustre bien cette idée : les informations facilitées par ce fax parlent du déclenchement probable d’une guerre qui serait organisée par des Interahamwe contre des Tutsi. A cette fin, des soldats seraient formés et des armes distribuées. Le commandant Dallaire demande dans le communiqué la saisie des armes retrouvées qui confirment la véracité de telles informations. Malgré quelques efforts de prévention

Ntaryamira. Des massacres de Tutsi et de Hutu modérés ont lieu dans les heures qui suivent et le génocide contre les Tutsi commence. Plus de 800 000 personnes, essentiellement tutsi mais aussi hutu non extrémistes, sont tués par les milices interahamwe et l’armée en l’espace de seulement trois mois. La rébellion du Front patriotique rwandais (FPR) se bat contre l’armée du gouvernement génocidaire et les milices pendant trois mois et met fin au génocide en juillet 1994 en reprenant le pays.

des groupes rebelles dont il faut citer les forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) dénommées avant 2000 Armée de Libération du Rwanda (ALIR). Les FDLR sont composées des membres de l'ex-FAR (Forces Armées du Rwanda) et des milices interahamwes qui ont participé au génocide de 1994, des ex-FAR n'ayant pas participé aux massacres, des recrues « post-génocide » passées par les camps de refugiés en Tanzanie et au Zaïre (actuelle RDC) entre 1994 et 1996 constituant par conséquent le gros

du Rwanda. Ces crimes ont été perpétrés entre autres par des militaires, des miliciens et des gendarmes contre la population Tutsi, en particulier des femmes et des jeunes filles Tutsi 209 ». Les « militaires ont participé aux cotés des Interahamwe de Butare210, aux meurtres et aux massacres de civils, parmi lesquels, l’ancienne Reine du Rwanda, Rosalie Gicanda, symbole pour tous les Tutsi211 ». Selon une estimation, 70% des femmes violées pendant le génocide ont contracté le VIH/sida. L’utilisation

mafieuse avec une baisse significative des métaux dans le total des exportations officielles. En 2001, le groupe d’experts de l’ONU sur l’exploitation illégale des ressources naturelles retenait que : « Les principaux motifs du conflit en RDC 33. Interahamwe et ex-FAR (Forces Armées Rwandaises) pour le Rwanda, CND-FDD pour le Burundi et ADF (Allied Democratic Forces) pour l’Ouganda. 34. Le Zimbabwe avait envoyé au Congo un corps expéditionnaire de 12 000 hommes pour sécuriser les zones minières du Kasaï

Nyiramasuhuko appela alors des milices de Kigali4. Le 25 avril 1994, alors que des milliers de Tutsis étaient rassemblés dans un stade où la Croix-Rouge leur fournissait un abri et de la nourriture, Nyiramasuhuko y aurait organisé un piège3. Les Interahamwe, conduits par Arsène Shalom Ntahobali, le fils de Pauline, encerclèrent le stade. Les réfugiés furent violés, torturés, tués et leur corps furent brûlés5,6. Arsène aurait dit aux miliciens : « Before you kill the women, you need to rape them »5

de l’accord de Pretoria signé le 30 Juillet 2002 entre la République démocratique du Congo et le Rwanda. Ces négociations de paix visaient le retrait sur le sol congolais 20.000 soldats Rwandais et le démantèlement des milices extrémistes hutus interahamwe, principaux acteurs du génocide Rwandais. L’autre accord de paix fut signé le 6 Septembre 2002 à Luanda en Angola entre la République démocratique du Congo et l’Ouganda. Celui-ci visait le retrait des troupes Ougandaises de Bunia, en Province Orientale

sont marquées par la violence et l’exacerbation des oppositions identitaires. Ces Etats en faillite voient leurs territoires contrôlés par des seigneurs de guerres (cas du général AÏDID pour la Somalie, des Maï-Maï, des forces négatives comme les Interahamwe, le mouvement du 23 Mars, des casseurs de routes au Tchad et en Centrafrique), lesquels deviennent des intermédiaires pour le bradage des richesses de ces pays. Ces acteurs sont appelés par BERTRAND BADIE et MARIE-CLAUDE SMOUTS comme des « actants »

identité culturelle, religieuse, ethnique ou tribale proches. Au niveau du Burundi par exemple, même si on peut espérer que les problèmes nationaux comme l’ethnisme et le régionalisme, pourraient être noyés dans le grand ensemble régional, les ex Interahamwe et les rebellions burundaises et congolaises peuvent avoir une brèche pour travailler ensemble et déstabiliser très sérieusement le pays mais aussi le Rwanda, la RDC, et l’Ouganda. Les autres pays de la communauté en subiraient également le coup