Interahamwe

de 800 000 a 1 000 000 de victimes. L’extermination et le rôle de l’Etat : Cet attentat agit alors comme l’étincelle qui déclenche le génocide, pourtant déjà planifié. En effet, depuis deux ans auparavant, des milices sont formées : les milices Interahamwe financé par des banques françaises notamment BNP mais aussi par des hommes d’affaires rwandais qui détournent des fonds via des entreprises publiques et surtout par le régime déjà en place. Ces milices peuvent alors bénéficier d’entrainements, d’armes

Les autorités rwandaises hutu se défendent avec l’armée contre l’agression militaire du FPR et participent à la « liquidation » de tous les tutsis du Rwanda. Une guerre civile éclate. Les faits : En 1992, les milices armées hutus nommées « interahamwe » (qui signifie unité) sont créées. En 1993, avec l’appui des autorités belges et françaises, c’est l’accord de paix et de partage du pouvoir. C’est aussi le retour des réfugiés tutsis. Il y a intervention des forces armées de l’ONU (MINUAR*)

cet attentat.Des victimes tutsi devant l’église de Bukara à Kigali.« Notre mort semblait être une issue logique »Dès le 6 avril, toutes les milices des partis pro-hutus s’impliquent dans le génocide. Parmi elles, les Inkuba, les Abakombozi et les Interahamwe se coalisent et ont pour but d’assassiner tous les Tutsis, ainsi que les Hutus modérés. Entre le 12 et le 25 avril, on estime qu’au moins 25 000 personnes sont mortes quotidiennement sous les machettes des miliciens, des militaires et de la population

préparée uniquement dans le cadre d'une enquête au Rwanda. À partir de 1992, on crée très officiellement les milices Interahamwe pour embrigader les jeunes militants du parti présidentiel MRND. D'autres partis, notamment la Coalition pour la Défense de la République (CDR), forment aussi des milices qui seront confondues pendant le génocide avec la plus importantes, celle des Interahamwe. Les discours, celui de Léon Mugesera en 1992, et d'autres d'Habyarimana, sont de plus en plus clairs et mobilisateurs

extrémistes ont pris le pouvoir du gouvernement, ont accusé les Tutsis de l’assassinat ; c’est là que commence le massacre au Rwanda. 100 jours d’extermination La tuerie a commencé dans la capitale du Rwanda, Kigali. Une organisation anti-tutsie, les Interahamwe, a été créée par des Hutus extrémistes. Ils faisaient des barrages routiers. Ils vérifiaient les cartes d’identification et tuaient toutes personnes tutsies. La plupart des meurtres étaient faits à l’aide de machettes, de couteaux et de bâtons.

gouvernement angolais puis transféré en 2002 à Arusha en Tanzanie qui est le siège international de la TPIR h) Georges Rutaganda était le deuxième vice-président du Comité national des Interahamwe. Il était actionnaire à la RTLM (Radio Télévision Libre des Mille Collines) pour encourager les milices interahamwe à exterminer tous les Tutsis, il a participé a plusieurs assassinats civils Rwandais et exécutions de Tutsis. En 1995, il a été arrêté pour avoir participé au génocide et suite a cela a été

brièvement de la capitale du Sud-Kivu, Bukavu, où il affirme défendre ses "frères" tutsis. Déchu de l'armée, il est visé depuis septembre 2005 par un mandat d'arrêt pour des crimes de guerre perpétrés par ses hommes à Bukavu. "Je me battrai tant que les Interahamwe (extrémistes hutus rwandais) seront ici", répète-t-il, se défendant d'oeuvrer à une partition du Congo, débouché naturel pour un Rwanda surpeuplé et pauvre en minerais. "Il y a quelque chose de mystique chez lui. Il est entouré des pires assassins

contre l’avion qui les ramenait d’un somment régional en Tanzanie. - Après cet attentat, dès le 7 avril, des tueries éclatent dans la capitale, dans le Sud, l’Est et le Nord du pays. Elles sont dirigées par des extrémistes Hutu, des miliciens Interahamwé de l’ex parti unique du président Habyarimana et des soldats des Forces Armées Rwandaise (FAR). - Leur mission : éliminer les Tutsi et l’opposition Hutu modérée. La simultanéité, la violence et l’ampleur des massacres témoignent leur planification

paysans, instituteurs, médecins, universitaires, commerçants, juges, religieux, préfets grâce à une campagne médiatique puissante et efficace lancée depuis 1990 par la radio des 1 000 collines et la formation en 1992 d’une milice de jeunes, les Interahamwe. L’attentat est la première phase d’un coup d’état qui déclenche le massacre des partisans de l’accord d’Arusha et le génocide des Tutsis. Le 30 avril 1994, pendant 8h continues, le conseil de sécurités des Nations Unies discute de la crise rwandaise

nouvelle version de la première guerre. Ces guerres à répétition n'ont fait qu'aggraver la crise socio-politique et économique et la destruction des infrastructures de base. Sur le plan externe, elles n'ont pas réussi à mettre fin aux milices et aux Interahamwe (ancienne milice armée du régime HABYARIMANA au Rwanda) et à établir la sécurité dans la sous-région. Bref, les guerres de libération ne semblent pas porter des solutions aux problèmes de la R.D.C., du Rwanda, de l'Ouganda et du Burundi. Elles