Interahamwe

nouveau parti extrémiste, proche du pouvoir, la Coalition pour la Défense de la République (CDR) est créé. Il agit à l’unisson des médias de la haine. Entre mai et juillet 1992, des Hutu modérés dénoncent le péril : lancement d’une milice dite interahamwe (« les attaquants solidaires ») par le MRND, existence d’un « réseau zéro » de style « commandos de la mort ». En novembre 1992, le président Habyarimana traite de « chiffon de papier » un accord intervenu à Arusha et un universitaire, leader

avec le président du Burundi. Son avion est abattu au moment de se poser à Kigali. L’attentat fut l’élément déclencheur du génocide préparé depuis déjà bien longtemps. Des l’aube du 7 avril, des barrages sont dressés sur les routes, les miliciens interahamwés et l’armée imposent des contrôles d’identité. La Radio-Télévisons des Mille collines, la radio de la mort, déversent des flots de haine. Elle demande à la population de bloquer toute pénétration FPR et conseille à ces soldats de déposer les armes

Président Juvénal Habyarimana. Les FAR (Forces armées rwandaises, c’est-à-dire l'armée régulière rwandaise) combattent le FPR (Front patriotique rwandais, composé de Tutsi exilés combattant le régime à partir de l'Ouganda depuis 1990). Les milices Interahamwe (issues du MRNDD, le parti présidentiel) et Impuzamugambi (issues de la Coalition pour la défense de la République, organisation ethno-nationaliste), exécutent ce qu'elles appellent « le travail », parfois assistées par les FAR. Le « travail » consiste

Examen final : analyse littéraire complète ( 50% ) 601-101-MQ Mai 2021 Écriture et littérature La version finale doit comporter 1) Une introduction complète 2) Deux paragraphes de développement 3) Une conclusion complète(700 mots minimum, assurez-vous de ne pas dépasser 900 mots)Sujet de

soit anéantis, soit en fuite. En toute hâte, la République démocratique du Congo bâtit une alliance avec l’Angola, le Zimbabwe et la Namibie. Elle est aussi soutenue par des Tchadiens, des Soudanais et l’ensemble des miliciens hutu rwandais Interahamwe qui vont devenir le fer de lance de son armée. Au total, jusqu’à 100 000 soldats étrangers se battront sur le sol congolais. En cela, la nouvelle guerre n’est pas une simple répétition de celle de 1996-1997. Les coalitions ont changé de manière

capitale du Rwanda. La nouvelle de l’attentat se répand comme une traînée de poudre aux quatre coins du pays. La machine à tuer, comme si elle n’attendait que ce signal pour entrer en action, se déchaîne aussitôt. La Garde Présidentielle et les Interahamwe, milice hutu aux ordres du pouvoir, investissent et bouclent Kigali, installent des postes de contrôle à tous les carrefours stratégiques de la capitale. Les premiers coups se portent aussi bien sur les Tutsi que sur les « Hutu modérés », lesquels

et des forces de l’ordre dans la région, les pillages, les incendies et les massacres se poursuivent toujours». C’est clair que ces crimes En commune Murambi au Buganza, le fameux Bourgmestre Gatete Jean Baptiste et ses groupes para-militaires interahamwe, organisaient des attaques contre les familles tutsi et les hutu de l’opposition. En novembre 1991, à Rwankuba, son secteur d’origine, eurent lieu des émeutes. Ses miliciens frappèrent les jeunes filles, les jeunes garçons et les vieux. Ils tuèrent

ramenait d'un sommet régional en Tanzanie. L'attentat sert de prétexte au déclenchement des tueries qui éclatent simultanément dans la capitale Kigali, dans le sud, l'est et le nord du pays. Elles sont conduites par des extrémistes Hutu, miliciens Interahamwé de l'ex-parti unique du président Habyarimana et soldats des Forces armées rwandaises (FAR). Ils ont pour mission d'éliminer méthodiquement les Tutsi "cancrelats" (surnom infamant donné aux Tutsi depuis 30 ans) et l'opposition hutu modérée. La simultanéité

rebelles congolais Pour le Rwanda, fer de lance de la guerre au Zaïre, attaquer le nord-est du Zaïre relevait d’un réflexe sécuritaire : il s’agissait de démanteler les camps de réfugiés rwandais situés au nord Kivu où les anciens génocidaires (Interahamwe) avaient trouvé refuge et à partir desquels ils lançaient des attaques armées de plus en plus fréquentes et inquiétantes15. Selon Kigali, le Rwanda ne faisait qu’exercer son « droit de poursuite ». L’Ouganda suivit le Rwanda dans son ingérence au

les Fours, les Zaghawas et les Massalits, sont ciblés. Des milices se forment dans les tribus « arabes », elles vont être nourries, habillées et armées par le gouvernement. Les ordres sont clairs : détruire, exterminer, violer. L’équivalent des « interahamwes » du Rwanda sera surnommé au Soudan « Janjawid ». Dix ans auparavant le conflit du Darfour, c’était le génocide du Rwanda qui avait éclaté. La communauté internationale avait trop peu agi et avait laissé enfler un conflit qui aurait pu être beaucoup