Interarmées

unités militaires ». Enfin, cette évolution s'inscrit dans les traités de Maastricht et d'Amsterdam et s'enrichit de deux réformes importantes, entérinées au sommet de l'Otan du 11 janvier 1994. C'est tout d'abord la création des Groupes de Forces Interarmées Multilatérales, dont les états-majors peuvent être utilisés par l'UEO. La seconde décision est la légitimation d'une « identité européenne de sécurité et de défense au sein de l'Alliance » (IESD), permettant aux Européens d'utiliser les moyens de

divisions multinationales, est en mesure d'intervenir à tout moment sur le territoire européen de l'Alliance. De nouvelles structures de commandement sont également conçues avec la mise en œuvre de Q.G. multinationaux et interarmées, et celle de Groupes de forces interarmées multinationales (G.F.I.M.). Ces forces doivent être interopérables et disposer de doctrines ainsi que de technologies adaptées. Enfin, l'O.T.A.N. adopte une approche globale de la sécurité, considérant que les intérêts

beaucoup de réserves. Celui-ci nous a informés que la société conceptrice de logiciels n’avait pas pris part au développement du logiciel Louvois, mais plutôt à son déploiement. D’après lui, la création du logiciel a été effectuée par des personnels interarmées à Tours, en collaboration avec la société de consulting Eurogroup MC2i Studec. Nous avons contacté cette dernière qui n’a pas voulu répondre à nos questions. Enfin, M. Lecoeur nous a fourni un contact que nous pensions déterminant dans nos recherches

théâtre afghan. Cette rationalisation passe également par le dessin d’une nouvelle carte des régiments, résultat de dissolutions, transferts et regroupement. L’effort effectué sur les soutiens avec la création des Bases De Défense (BDD), à vocation interarmées, a pour but de préserver les capacités des forces. Dans cette nouvelle cartographie, les régiments TDM ne sont pas épargnés, notamment ceux stationnés hors de métropole. Deux régiments TDM pourraient disparaître du continent africain en réponse

s'est ouverte en juin 1987. Quelques mois plus tard, des poursuites pour trafic de drogue étaient lancées par une chambre d'accusation de Floride à rencontre du général Noriega; en février 1988, le Southern Command, un des huit grands commandements interarmées des États-Unis, commença à monter un plan d'opération visant à sauvegarder le canal de Panama contre l'intervention des forces panaméennes réputées jusqu'alors amies; cette action militaire éventuelle de Washington se déroulerait dans le cadre légal

| |De nouveau désigné pour servir outre-mer, il rejoint le 16 août 1993 le 5ème Régiment interarmées d’outre-mer de Djibouti pour prendre la fonction de chancelier du | |corps. Fort de son expérience, il s’adapte sans difficulté et obtient des résultats tout à fait probants. Son sens des responsabilités, sa droiture et l’exemplarité | |de son

d'Amérique dans le monde. Le déploiement des Forces armées des États-Unis dans des bases militaires à travers le Monde selon le schéma mouvant des sphères d'influence est perceptible au travers de la répartition géographique du commandement Interarmées de Combat. Cette présence globale permettant la projection de la puissance armée, sous la forme la plus adaptée à l'action requise par la géostratégie et la tactique, fournit la base arrière des interventions militaires depuis 1947. Ce déploiement

GRAVES et SATAM. Un centre spatial permettant de fournir quotidiennement une situation très précise en fusionnant les informations issues de l’ensemble des capteurs est mis en œuvre à Lyon-Mont-Verdun. Nommé COSMOS, il est l’outil du commandement interarmées de l’espace (CIE) dans le domaine de la surveillance. Grâce à l’implication de l’armée de l’air, la France réaffirme sa position extra-atmosphérique vis-à-vis des partenaires étrangers (Allemagne et États-Unis). 9 La projection La France doit

anti navire « Exocet » d’origine française qui suscita la crainte irrévocable de la Royal Navy. C’est également la démonstration et le rôle majeur de l’emploi des sous-marins nucléaires, mais également l’importance des opérations de coordinations interarmées qui fera la différence. Ce conflit a révélé la prééminence de la stratégie aéronavale moderne, à savoir la combinaison du « seapower [5]», et de l’« airpower [6]», sans oublier de citer l’importance des soldats de l’armée de terre, nécessaires

internationales et stratégiques, ainsi que du Tiers-Monde. Professeur invité dans de nombreuses universités étrangères dont les prestigieuses Harvard et Berkeley, il a été successivement maître de conférence à l’ENA (1980-1989), enseignant au Collège Interarmées de Défense (1993-1999) et directeur du Centre européen d'étude des conflits (1997-2000). Depuis 1984, Gérard CHALIAND est également conseiller auprès du Centre d'analyses et de prévisions du ministère des affaires étrangères français. Témoin