Interprétation Des Didascalies

(jouée aux XVI et XVII siècles, en Italie et en France), où le texte est réduit à un canevas sur lequel les acteurs improvisent, une pièce de théâtre est écrite par un auteur dramatique et composée de deux éléments distincts : le dialogue, et les didascalies. Le rôle du metteur en e scène est de mettre en valeur les qualités littéraires du texte car depuis la fin du XVI siècle, le théâtre est devenu un genre littéraire à part entière et ses auteurs ont ciselé les dialogues en répliques, tirades, stichomythies

de liberté. Les histoires racontées dans les œuvres théâtrales se réalisent dans un monde imaginaire crée par l’auteur. Par conséquent, ce monde imaginaire sera vu par de très différents points de vue ce qui sera à l’origine des nombreuses interprétations de la même pièce de manières très différentes. Chaque metteur en scène montre son point de vue de la pièce. La pièce restera la même au niveau de l’histoire mais le décor et les costumes, qui jouent un rôle très important au moment de la représentation

peut s'en passer. Pour commencer, une pièce de théâtre sans mise en scène ne peut s'envisager puisque, par définition, elle est faite pour être jouée et la façon dont elle est écrit invite à la représentation. En effet, il y a tout d'abord les didascalies présentes dans les pièces de théâtre qui sont des indications scéniques écrites pas l'auteur lui même. Elles renseignent sur le décor, les costumes, les déplacements des personnages et même le ton de leurs répliques. Ainsi, lorsque l'auteur écrit

- les comédiens la jouent avec leur corps, leur voix : ils l’interprètent. - enfin, le spectateur assiste à une représentation qui est le choix d’un metteur en scène. c) La parole théâtrale : Le texte théâtral comporte d’une part des didascalies, qui donnent au lecteur et au metteur en scène des indications sur le décor et sur les personnages et d’autre part les paroles prononcées par les comédiens. Le dialogue échange de propos entre deux personnages au moins, est le cas le plus fréquent

:  «  la  mise  en  scène  théâtrale  constitue  à  sa manière, une  interprétation ».    En  d’autres  termes,  la   représentation  théâtrale  est­elle  un  prolongement  naturel  du  texte  ou  une  récréation personnelle du  metteur en scène ?  Nous  verrons  dans  une  première  partie  en  quoi  mettre  en  scène   c’est  interpréter,  puis  nous  montrerons  dans  une  deuxième   partie  la  nuance  de  cette  interprétation  dites  libre  en  s’appuyant  du texte théâtral comme une ancre du sens de la pièce

personnages, et de didascalies. Ce qui ne laisse qu’une infime place à la narration, l’histoire et le scénario s’inscrivant dans les répliques. Les didascalies permettent aux acteurs de savoir et de comprendre le caractère, la position scénique, les expressions ou encore la façon de parler d’un personnage pendant la durée d’une réplique. Elles sont donc essentielles à la compréhension du texte autant dans une lecture simple que pour une représentation. De plus, les didascalies permettent de situer

précisent l’auteur dans sa pièce de théâtre sur le décor, l’attitude des personnages… Toutes ces indications permettent aux comédiens de rendre la pièce réelle. Cependant, on peut se demander en quoi l’acteur enrichit-il le texte théâtral par son interprétation scénique. Pour répondre à cette question nous montrerons quel est intérêt à la parole du comédien puis l’intérêt mimique de celui-ci et enfin nous montrerons en quoi la volonté de certains comédiens à modifier le texte théâtral peut enrichir celui-ci

toutes les données pour permettre de représenter une pièce de théâtre ? A priori, le texte théâtral, les didascalies, semblent indispensables et suffisantes pour représenter une pièce, or c’est sans doute le travail du metteur en scène qui est finalement prédominant dans la représentation théâtrale. A priori, le texte théâtral semble suffisant pour représenter une pièce, grâce aux didascalies externes. Elles indiquent d’abord le nom, la position sociale, les liens de parenté au début de la pièce

Acquérir une autonomie dans la recherche. • Travaux de groupe (1,5 h) :  G1 : Apparitions et métamorphoses ; G2 : Les perturbations liées aux apparitions de rhinocéros dans l’acte I ; G3 : Les didascalies autres que les didascalies initiales / les personnages ;  G4 : Les didascalies autres que les didascalies initiales / les situations de communication. • Compte rendu par un rapporteur (1,5 h) : les élèves écoutent les rapporteurs ; prise des notes et compte rendu du professeur.   Séance 7.  

je suis fort fatigué! J'ai lu hier Le Misanthrope de Molière. - Comment l'as-tu trouvé, mon cher? - Fort bien, je ne le nie point. Seulement une chose me gène. - Quelle est-elle mon cher Eugène? - Le nombre trop élevé de didascalies! Trop de didascalies tue les didascalies. - Mais il n'en est jamais trop! L'acteur doit savoir comment se comporter, comment jouer pour que la représentation soit la plus fidèle possible à ce qu'a voulu écrire l'auteur. - J'en conviens, mais lorsqu'elles sont trop