Intertextualité Et Proust

offrent. Certains romans nous marquent par leurs descriptions, ou par l’imaginaire qu’ils nous offrent : Le Grand Meaulnes (Alain-Fournier), Aurélia (Gérard de Nerval), Au Château d’Argol (Julien Gracq), ou encore La Recherche du temps perdu (Marcel Proust) sont autant d’exemples d’œuvres dans lesquelles le monde est transformé par un regard. Le lecteur est invité à se déplacer légèrement, à faire un pas de côté pour considérer, plus qu’une « vision du monde », un monde « re-vu ». • « C’est toujours

alors une nouvelle approche du texte litt´eraire qui refuse toute ex´eg´etique litt´eraire et pr´econise le plaisir de la lecture. Denis Bertrand et Fran¸coise Ploquin remarquent ainsi que les diverses approches de la litt´erature, structuralisme, intertextualit´e et polyphonie, sociologie appliqu´ee `a la litt´erature. . . « reposent toutes sur un socle commun : celui de la primaut´e du cognitif. La litt´erature reste dans tous les cas objet de savoir, objet de classement, objet d’interpr´etation. La

Ganymède – Hercule – Médée – Œdipe – Orphée – Perséphone – Phèdre – Prométhée – Pygmalion – Sisyphe). Cette partie peut également porter sur les définitions de termes : ce cours va utiliser des termes (étiologique, mythème, invariant, parodie, intertextualité, etc.) que vous devez pouvoir définir et illustrer. Je vous conseille de constituer un lexique de tous les termes difficiles ou techniques que vous rencontrerez au cours de la lecture. Au final, l’évaluation générale testera donc à la fois la

phénomène ; il n’est pas double, allégorique »4. Aucune « dérivation lyrique »5 ne peut se déduire de l’objet qui n’est plus soutenu comme chez Balzac ou Zola par une profondeur sociale, chez Flaubert par une profondeur d’ordre psychologique ou chez Proust par une profondeur mémorielle. L’objet, chez Robbe-Grillet, se donne dans sa surface, sans être soutenu ni par l’illusion d’une profondeur ni par « le mythe concomitant de l’essence humaine »6. Le roman, chez RobbeGrillet comme chez Cayrol ou Pinget

Pays: Espagne/France (Dir.). L'Autobiographie dans l'espace francophone: III - Le Maghreb. Cadiz, 180 p. Recueil d'articles. Universidad, Serie de Estudios de Francofonia. ISBN 97898280142 2007 , 2007 RICHTER, Elke. p. 131-154 Intertextualité et hybridité. L'écriture autobiographique d'Assia Djebar. VARGA, Robert. p. 155-178 De la métalepse à l'autobiographie. Cadres et "recadrages" dans le "Quatuor d'Algérie" d'Assia Djebar. BOLFEK-RADOVANI, Jasmina. Pays: Royaume-Uni

donne le sentiment d'exister : c'est le lien qui assure notre moi d'où cette passion de reconstituer un passé qui nous explique. Il peut même devenir le sujet de l'œuvre d'art : c'est la tentative du cycle romanesque en partie autobiographique de Proust À la recherche du temps perdu et Le temps retrouvé. Méthode : le commentaire composé ▪ Qu’est-ce qu’un commentaire composé ? ▪ But du commentaire composé ▪ Méthode ▪ Lire le texte ▪ Organiser les remarques en

L’autobiographie est toujours une tricherie car la mémoire est tricheuse. Quand on fait des choses autobiographiques, l’important c’est la vérité de ses émotions au moment de l’écriture. Quant à la véracité des événements, elle n’a aucune importance. Regardez Proust, dans le premier chapitre de « La Recherche », on y trouve la clef de tout ce qu’il était, son asthme, son homosexualité, tout y est. Il n’en savait rien. […] L’autobiographie est le genre le plus mensonger de tous puisqu’il prétend être vrai. La

strophes, la litanie de ces noms de villages qui sont liés par des effets de paronomases, de rimes, de rythmes, créant une véritable poésie pure puisque les mots n’ont pas de sens, puisque seule compte leur musique à laquelle avait déjà été sensible Proust. Aragon évoqua aussi la poésie de ces noms dans “Plus belle que les larmes” (“Les yeux d’Elsa”) : «Le grand tournoi des noms de villes et provinces Jette un défi de fleurs à la comparaison.» À la neuvième strophe, le narrateur a besoin de

strophes, la litanie de ces noms de villages qui sont liés par des effets de paronomases, de rimes, de rythmes, créant une véritable poésie pure puisque les mots n’ont pas de sens, puisque seule compte leur musique à laquelle avait déjà été sensible Proust. Aragon évoqua aussi la poésie de ces noms dans “Plus belle que les larmes” (“Les yeux d’Elsa”) : «Le grand tournoi des noms de villes et provinces Jette un défi de fleurs à la comparaison.» À la neuvième strophe, le narrateur a besoin de

fait à lui-même la gageure d’écrire un roman policier qui vaudrait surtout par l’invention et l’intrigue85. 81 82 Ibid, Livre III, chapitre 3, p. 119. A. Goulet, Op. cit., p. 214. 83 F. Dostoïevski, Op. cit., Livre IV, chapitre 4, p. 96. 84 M. Proust, À la recherche du temps perdu, La Pléïade, Tome III, p. 881. 85 A. Goulet, Op. cité, p. 201-202. 21 1.1.3 Au-delà du roman policier : la déconstruction du suspens. Le roman policier est avant tout basé sur la présence de mystères, d’énigmes