Intimité Pudeur

humain qui apprend à se connaître. Comme le souligne Lévinas, philosophe français du 20ème siècle, le rapport à autrui est le fondement de l'éthique. Emmanuel Kant (philosophe allemand du 19ème) définit ensuite le respect de la dignité et de la pudeur comme étant le sentiment produit par une loi morale. Celle-ci nous oblige à respecter la dignité (valeur spécifique à l’humain) et à nous incliner devant la personne d'autrui en tant qu'elle est elle-même porteuse de loi morale. En fait, comme

Prévenir l’enfant et dans la mesure du possible Réaliser les soins dans le respect de l’enfant, de son toujours faire participer l’enfant. autonomie, de son intimité en tenant compte des Toujours bien vérifier qu’il soit bien installé, que sa appareillages et matériels d’assistance médicale : soins liés à l’alimentation, à l’élimination, au sommeil. pudeur soit respectée, que le matériel soit en bon état de marche, qu’il ne blesse pas l’enfant… Adapter ses interventions lors de la réalisation de soins Tenir

je travaillais en prison, hommes et femmes infirmiers avaient chacun leur place. Certains prisonniers préféraient être pris en charge par un homme, notamment dans leur intimité et pour leurs confidences sur leur sexualité, leur vie affective. Un patient peut préférer s'adresser à un infirmier de son sexe pour des raisons de pudeur ». Mathieu NOWACKI, infirmier : « Un jeune garçon peut préférer avoir à faire à un homme : on parle foot, mécanique, etc., ça détend l'atmosphère ». Marie-Laure FLAMAND

choses que la pudeur exige maintenir dans le secret- notion toute relative, sujette à bien des nuances selon l’époque, le lieu, la situation, la civilisation, les normes sociales de chaque communauté, etc-. Il s’agit d’une notion obscure, instable, dont l’étymologie divise l’opinion des critiques. Selon Thierry Tremblay , « spontanément, nous voyons dans le mot « obscène » une composition de « ob » et de « scène ». […] L’obscène s’opposait jadis à la « honte honnête », qu’on appelait pudeur, et qui faisait

émotion profonde, bouleversante qui rayonne de l’œuvre.   IV - Rembrandt réalisme et grande capacité à transmettre les émotions.Rendu des émotions que l’on peut assimiler à Caravage. Rembrandt a peint un tableau sur la pudeur et la fragilité. Bethsabée est peinte dans son intimité domestique. Elle n’a pas une attitude courtisane, son regard est ailleurs set son corps légèrement penché en arrière. Hypothèse : ce tableau pourrait être une réflexion sur la vertu féminine. Les enjeux d’une telle interprétation

L’ouverture du sonnet sur l'hémistiche "je n'ai plus que les os" marque une profonde déperdition de soi. Reprise insistante du préfixe dé qui montre la privation, ainsi que l'obsession du poète sur cette impression. Pas d'évocation de douleur physique → pudeur de Ronsard C- L'anticipation spectaculaire de sa propre mort Deux occurrences de la mort + champs lexical de la mort + périphrase désignant l'enfer ("où tout se désassemble")  Chiasme → mort dramatisée Ronsard se décrit comme déjà mort Ronsard dans

sur son lit). J'ai aussi pu mettre en application certaines de nos valeurs professionnelles, comme le respect de la dignité, en expliquant à Madame A, le soin que j'allais pratiquer, le pourquoi et dans quel but. J'ai aussi respecté sa pudeur ainsi que son intimité en effectuant le soin à l'intérieur de sa chambre, porte fermée, à l'abri des regards indiscrets. J'ai également élargi mon savoir faire, par cet acte technique qui demande de la concentration et de la dextérité. J'ai développé la communication

aux déplacements en préservant son autonomie et en la sollicitant selon ses ressources et valoriser ses efforts - Aider le patient pour les soins d’hygiène en fonction du degré d’autonomie, selon ses habitudes et dans le respect de son intimité et de sa pudeur, Assister la personne lors de son habillage et déshabillage en préservant son maximum d’autonomie - Aider la personne pour l’installation pour le repos et le sommeil, pour les repas : assurer un bon alignement corporel - Surveiller

vieux, aveugle, sourd, perclus de rhumatismes et faisait sous lui à chaque instant, jour et nuit, aussi bien dans la maison que dans le jardin. »(p.51). La mère de Molloy et la chambre sont aussi décrites de façon crue, fait violence au sentiment de pudeur : « Je crois qu'elle faisait sous elle, et sa grande et sa petite commission (...) du reste cela devait être peu de choses, quelques crottes de biques arrosées parcimonieusement tous les deux ou trois jours » (p.25). « La chambre sentait l'ammoniaque

même si il est un « client » Il a droit au respect ◦ S’abstenir de toute remarque ◦ Pas de discrimination  L’ambulancier entre totalement dans la vie privée du patient avec tous ses secrets ◦ Domicile ◦ Pudeur ◦ Son infirmité  Respect de la personne malade, de sa dignité, de son intimité (Article L 1110-2CSP) ◦ Ainsi, toute personne intervenant au chevet du patient se doit de respecter ce principe      Ne pas infantiliser une personne « pépé,mémée… » Ne pas laisser une personne nue, dans