Ionesco Penser Par Soi Même

TÉMOINS DE LEUR TEMPS RAYMOND QUENEAU, EUGÈNE IONESCO, SIMONE DE BEAUVOIR, JORGE SEMPRUN Ces quatre écrivains, nés dans le premier quart du xxe siècle, ont été formés par les atrocités de la Seconde Guerre mondiale et des camps de concentration, qui ont eu plus ou moins d’impact sur leur vie personnelle. Si Raymond Queneau est un écrivain révolutionnaire surtout par sa manière d’aborder la langue et les problèmes existentiels de son époque, Eugène Ionesco, par son origine roumaine, fut plus directement

textes présentés sont tous les trois des représentations théâtrales ; le Bourgeois gentilhomme, de Molière ; on purge bébé, de Feydeau et la leçon, de Ionesco On remarque que tous d’abord la relation dominée/dominante dans le Bourgeois gentilhomme, le maitre philosophe est le maitre tandis que monsieur Jourdan est le subordonné, c’est le même cas pour, La leçon, il y a une personne de rang supérieur qui enseigne à une personne ayant un rang moins élevé.

Le théâtre est un spectacle vivant dont la représentation est le but. Le texte même est fait pour être dépassé par l’action. Les moyens d’expression sont variés ; le dialogue bien sûr mais aussi l’éclairage, la musique, le décor, le maquillage, les costumes. Ils créent une atmosphère, une illusion qui entraînent le public « hors du monde », hors de son quotidien. Pour Diderot, dans « Le Paradoxe sur le comédien », le bon acteur est celui qui garde la tête froide et n’est jamais réellement ému car

La cantatrice chauve de Eugène Ionesco Cette « anti-pièce » en un acte et onze scènes a été créée en mai 1950 par Nicolas Bataille au théâtre des Noctambules à Paris. Elle fut ensuite publiée dans trois numéros des  Cahiers du Collège de Pataphysique  en 1952. Résumé de La cantatrice chauve Il est neuf heures du soir‚ dans un intérieur bourgeois de Londres, le salon de M. et Mme Smith. La pendule sonne les « dix-sept coups anglais ». M. et Mme Smith ont

attendant Godot de Samuel Beckett, le langage se réduit à sa fonction pratique, il s’agit de parler pour parler, de dire n’importe quoi pour maintenir un semblant de communication (on retrouve une situation similaire dans La cantatrice chauve de Ionesco). Pendant toute la pièce, Vladimir et Estragon vont attendre Godot. Cette pièce est une analyse de la condition humaine, à savoir, attendre continuellement quelque chose que l’on ignore. En plus de ce rôle analytique, le théâtre dénonce ou plutôt

façon morale (ou physique pour Hamm, ou encore Nagg qui demande à Nell de le gratter), ils ont besoin d’écoute. Mais clov à travers ses discours sans sentiments ni émotions reste distant. On ressent une haine entre les personnes, certains se souhaitent même la mort, Hamm est le plus agressif avec ses insultes « Salopard » p67. Les discours présents dans cette pièce mettent en évidence la communication difficile entre les hommes. La crise du langage et de la communication est une spécificité de ce

l. 18, 19 ; " Des bêtises ! ", l. 41, etc.). En outre, elles s'enchaînent vite, comme le prouvent les rebondissements, lorsque l'un des personnages attaque sa réponse par la reprise d'un terme précédemment utilisé par son interlocuteur (" Tout de même, nous avons notre morale [...] " - " La morale! [...] ", l. 14-15 ; " Car, vous le savez aussi bien que moi, l'homme... " - " L'homme, ne prononcez plus ce mot ! ", l. 34 à 36). • Les différentes modalités utilisées traduisent la vivacité du dialogue

Rhinocérite, sans retour possible. Cette progression de la pièce et de la rhinocérite est à l'image du totalitarisme : un phénomène de masse qui prolifère et contre lequel il est difficile de résister. Dans la pièce, comme dans la majorité des pièces de Ionesco, on assiste à deux mouvements inversés : la prolifération de la rhinocérite accompagne avec elle la diminutuion de l'humanité. La pièce se contruit aussi sur des effets de parallélisme, des scènes en miroir inversés: - la première et la dernière

Texte A: Molière, Le bourgeois gentilhomme, acte II scène 4, 1670 Texte B: Feydeau, On purge bébé, 1910 Texte C: Ionesco, La leçon, 1951 I- Réponse aux questions 1) comparez les relations entre les personnages mis en scène dans ces extraits. Les trois extraits présentent des personnages en situation d’apprentissage: Monsieur Jourdain, Rose (et en un sens aussi Mr Follavoine) et l’Élève vont au cours de l’extrait acquérir une connaissance; la différence entre voyelles et consonnes et leur

ressentir terreur et pitié afin de se purger de ces sentiments --> force du spectacle qui doit être extra-ordinaire (et dc, ne pas représenter notre vie de tous les jrs). D’où, par ex, le recours aux moments de crises. B. Un lieu de heurts Eugène Ionesco : « Il faut aller au théâtre comme on va à un match de football, de boxe, de tennis ». • Au théâtre, souvent 2 camps sont opposés et le spectateur assiste à un match entre les 2équipes, 2camps, 2idéologies. Par ex, dans Tartuffe,   il y a 2camps