Ionesco Tragique Comique Absurde

RHINOCEROS- Eugène Ionesco Théâtre de l'absurde (XXème siècle) Pièce de théâtre en trois actes dont le deuxième est divisé en deux parties PERSONNAGES La Ménagère L'épicière Jean (important): soigneusement vêtu, volonté, énergie, force, prétentieux. Bérenger (important) : négligé, alcoolique, dépressif. La Serveuse L'épicier Le vieux Monsieur (important) : chic, aveuglé par les discours du logicien. Le logicien (important) : totalement absurde et contradictoire, dénué de toute logique

chaque fois singulière (deux hommes/une femme ou deux femmes /un homme par ex.), et à chaque fois avec des effets différents. On en arrive ainsi à s’interroger sur la notion de registre : comment la même situation peut-elle être comique, devenir dramatique, pathétique, tragique ? Comment le choix du lieu où se cache le personnage a-t-il une signification particulière ? Orgon sous la table est nécessairement ridicule, car il ne peut en sortir qu’à quatre pattes, Chérubin déjà déguisé en femme dans la

Le théâtre I ) Les origines Le théâtre est né en Grèce , ou des concours tragiques existent depuis le VI siècle av . J.C . Il est apparu à Rome à la fin du III siècle av.J.C . Les représentations font parties des"jeux" , fêtes officielles de la cité . A Rome on édifie d' abord des théâtres en bois , ou seuls les spectateurs des premiers rangs sont assis , puis des théâtres en pierre . A l' époque impériale, chaque ville romaine a son théâtre ( comme Ostie en Italie , Orange en Gaulle ou Sabratha

L'expression «théâtre de l'absurde», souvent contestée pour cette raison, fait désormais partie de l'histoire littéraire. Elle a été inventé par un journaliste pour caractériser la création de jeunes auteurs de la même génération : Samuel BECKETT, Eugène IONESCO et Arthur ADAMOV dans les années 50. D’autres auteurs sont à rapprocher de ce trio tout en développant une esthétique personnelle : Boris Vian (farces satiriques) , Jean Genet (miite pour un théâtre rituel, cruel et source de scandale), Fernando Arrabal

lieu de la représentation, d’où : la prédominance des dialogues l’absence de narrateur le rôle des didascalies la double énonciation : d’une part de personnage à personnage d’autre part des personnages au public les différents registres : comique, tragique, … et leur éventuel mélange dans une même pièce. 1- LE LANGAGE THEATRAL Dans une pièce de théâtre, on peut distinguer deux types de textes : a- Les textes à lire : les didascalies Ce sont les indications scéniques, souvent en italique, qui

ridicule des êtres et des choses, elle en souligne le caractère insignifiant; elle cherche à faire descendre l'homme de son piédestal (la tragédie visant le but inverse). Cependant, la comédie, malgré son effet rafraichissant et son ton enjoué et comique, n’a pas pour seule fonction que de faire rire. En effet, elle possède d’autres fonctions. Ainsi, la comédie théâtrale ne doit-elle servir qu’à faire rire ? Afin de répondre à cette question, nous développerons à travers une première partie, la fonction

dans la crise !” Une pièce de théâtre est une construction constituée d’une série d’états de conscience, ou de situations, qui s’intensifient, se densifient, puis se nouent, soit pour se dénouer, soit pour finir dans un inextricable insoutenable (Ionesco, Notes et contre-notes) I.C L’écriture didascalique Deux niveaux d’écriture, dialogue et didascalies (appelées pantomimes au XVIIIème). Les didascalies sont de plus en plus abondantes depuis le XVIIIème. Pour M. Issacharoff, Le spectacle du discours

” Une pièce de théâtre est une construction constituée d’une série d’états de conscience, ou de situations, qui s’intensifient, se densifient, puis se nouent, soit pour se dénouer, soit pour finir dans un inextricable insoutenable (Ionesco, Notes et contre-notes) 3 L’écriture didascalique Deux niveaux d’écriture, dialogue et didascalies (appelées pantomimes au XVIIIème). Les didascalies sont de plus en plus abondantes depuis le XVIIIème. Pour M. Issacharoff, Le spectacle

par exemple de montrer rapidement au spectateur le roi, qui incarne le pouvoir. Souvent, ces personnages portent un costume plus élégant que les autres et leur jeu incarne lui aussi le pouvoir par la tenue et le charisme. Dans Le roi se meurt de Ionesco, au début de la pièce, le roi porte un manteau de pourpre, une couronne sur la tête, et a son sceptre en main. Il incarne le pouvoir, sans ambiguïtés. Les personnages qui abusent du pouvoir sont souvent mis en scène dans des tragédies mais nous

représentée. Le jeu des acteurs peut modifier le contenu même d'une œuvre. Ils peuvent dénaturer ou caricaturer un sentiment sincère et le rendre méconnaissable « passion en pièces ». Des acteurs peu scrupuleux peuvent transformer le pathétique en comique. Shakespeare qui a à la fois le point de vue de l'auteur et celui du directeur de troupe, metteur en scène de ses propres œuvres devait avoir appris à ses dépens l'importance de tenir les acteurs das un style de jeu qui convient à l'œuvre interprétée