Jacques le fataliste et son maître

provoquer le rire par divers moyens comiques, comme le traitement de l'intrigue, la peinture satirique des mœurs, la représentation de travers et de ridicules. L’âge d’or de la comédie en France est au XVIIe siècle avec Molière, considéré comme le maître incontesté de la comédie classique en ce temps-là. S’inspirant de pièce de théâtre de la « commedia dell'arte » en Italie, il écrit des farces, des comédies, des comédies-ballets. Il reçoit l'appui du roi Louis XIV qui lui commande des pièces et

Question de corpus Au sein de ce corpus nous allons étudier trois débuts de romans qui appartiennent à des époques bien différentes. En 1796, Denis Diderot, célèbre philosophe des lumières, écrit Jacques le fataliste. Le narrateur nous raconte un dialogue entre un valet et son maître voyageant vers une destination inconnue tout en se jouant du lecteur. Ferragus chef des dévorants est rédigé par Honoré de Balzac, un des précurseurs du mouvement réaliste, en 1833. Cette œuvre est basée sur

argumentation, souvent implicite : un auteur a alors semble-t-il, face à son lecteur, une intention didactique. Mais doit-on toujours attendre d’une œuvre littéraire qu’elle nous donne une leçon ? Le rôle de l’écrivain serait-il forcément toujours celui d’un maître à penser, et le rôle du lecteur celui d’une sorte d’élève ? Pour répondre à cette interrogation, nous verrons tout d’abord que, certes, l’œuvre littéraire a traditionnellement, souvent, une fonction instructive, mais nous verrons en un second temps

(XVIIIe siècle) : Roman qui met en valeur les pouvoirs du narrateur, sa capacité à construire un univers factice. Le narrateur exhibe ses pouvoirs et le romancier met ainsi en valeur le caractère artificiel de son récit. Exemple : Jacques le Fataliste et son maitre de Diderot (1792) : «Comment s'étaient-ils rencontrés ? Par hasard, comme tout le monde. Comment s'appelaient-ils ? Que vous importe ? D'où venaient-ils ? Du lieu le plus prochain. Où allaient-ils ? Est-ce-que l'on sait où l'on va ?»

dialoguiste, critique d'art, critique littéraire, et traducteur. Né le 5 octobre 1713 à Langres et mort le 31 juillet 1784 à Paris, il a inscrit son nom dans l'histoire en posant les bases du drame bourgeois au théâtre, révolutionnant le roman avec Jacques le Fataliste, inventant la critique à travers ses Salons et supervisant l'écriture d'un des ouvrages les plus marquants de son siècle, l'Encyclopédie. Débuté vers 1761 et travaillé jusqu'en 1772, Le neveu de Rameau sera d'abord traduit en allemand par Goethe

histoires qui servent à faire réfléchir sur les grands sujets : l'amour, le travail, le bonheur, les relations entre maîtres et valets... Nous pouvons donner comme exemple Jacques le fataliste de Diderot. Puis pour le roman sensible, qui joue davantage encore sur l'émotion, Paul et Virginie de Bernardin de saint-Pierre ou Julie ou la nouvelle Héloïse, qui est un roman épistolaire de Jean-Jacques Rousseau. -… Et libertin : Les liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos. Justine ou les malheurs de la vertu

appellerions des revues. Par les recensions d'ouvrages et par les abonnements collectifs des sociétés de pensée, un public éloigné des centres de création peut prendre connaissance des idées et des débats, des découvertes du mois, sinon du jour. 4.2. Un maître d'œuvre : Diderot Le succès final tient à la ténacité de Diderot, assisté les premières années de d'Alembert. Si l'ouvrage a pour point de départ la traduction et l'adaptation en français de la Cyclopaedia (1728) de l'Anglais Ephraim Chambers, le

les plus connus : Dans la mise en œuvre de cette encyclopédie universelle, se présentent cinq personnages importants, les philosophes des Lumières. Le premier, Denis Diderot, est né en 1713. Il est à la fois écrivain, philosophe français et maître d’œuvre de l’Encyclopédie avec D'Alembert. Diderot est connu dans les domaines de la science et l’esthétique. Il est également matérialiste et volontaire pour dénoncer les préjugés. De nos jours, il est considéré comme l’un des écrivains les

C-L'anti-roman L’Anglais Laurence Sterne, dans Vie et opinions de Tristram Shandy (1759-1767), joue avec le roman : le fil du récit, interrompu par des digressions constantes, se perd. Diderot, dans Jacques le fataliste(1796), suit le m^me principe : le dialogue de jacques et de son maître est sans cesse entrecoupé par des apostrophes au lecteur qui rappellent l'illusion de la convention romanesque et empêchent toute adhésion au récit. Le roman évolue au rythme des changements et de la société

chapitre 30 • Rousseau, Confessions , livre IX de " Voltaire, en paraissant toujours croire en Dieu " jusqu’à " Elle n’est autre que le roman de Candide , dont je ne puis parler, parce que je ne l’ai pas lu. " • Diderot, Jacques le Fataliste et son maître, sixième journée, de " Jacques ne connaissait ni le nom de vice, ni le nom de vertu." jusqu’à " et il était consolé ". • Voltaire, Zadig, chapitre XVIII. Question posée en classe : quelles sont les thèses développées dans ces quatre textes ? Séance