J'ai deux amours

afin de montrer à quel point l’Amour est universel et source inépuisable d’inspiration. D’abord, nous avons choisi de présenter l’amour « voluptueux » au travers d’un poète ancien, Pierre de Ronsard (1524-1585) qui écrit dans « Le second livre des amours » paru en 1578, un poème intitulé « Marie, levez-vous ». On s’imagine le poète admirant sa belle à moitié nue assoupie dans un lit douillet. Ensuite, le poème « Que serais-je sans toi » de Louis Aragon (1897-1882), extrait du recueil «Le roman inachevé

LE MAÎTRE: Et pourquoi cela ? 3 Jacques le fataliste et son maître JACQUES: C'est que cela ne pouvait être dit ni plus tôt ni plus tard. LE MAÎTRE: Et le moment d'apprendre ces amours est−il venu ? JACQUES: Qui le sait ? LE MAÎTRE: A tout hasard, commence toujours..." Jacques commença l'histoire de ses amours. C'était l'après−dîner: il faisait un temps lourd; son maître s'endormit. La nuit les surprit au milieu des champs; les voilà fourvoyés. Voilà le maître dans une colère terrible et tombant

Dans Thérèse Raquin, j'ai voulu étudier des tempéraments et non des caractères. Là est le livre entier. J'ai choisi des personnages souverainement dominés par leurs nerfs et leur sang, dépourvus de libre arbitre, entraînés à chaque acte de leur vie par les fatalités de leur chair. Thérèse et Laurent sont des brutes humaines, rien de plus. J'ai cherché à suivre pas à pas dans ces brutes le travail sourd des passions, les poussées de l'instinct, les détraquements cérébraux survenus à la suite

un domaine Où l'amour sera roi Où l'amour sera loi Où tu seras reine Ne me quitte pas Ne me quitte pas Ne me quitte pas Ne me quitte pas Ne me quitte pas Je t'inventerai Des mots insensés Que tu comprendras Je te parlerai De ces amants-là Qui ont vu deux fois Leurs cœurs s'embraser Je te raconterai L'histoire de ce roi Mort de n'avoir pas Pu te rencontrer Ne me quitte pas Ne me quitte pas Ne me quitte pas Ne me quitte pas On a vu souvent Rejaillir le feu De l'ancien volcan Qu'on croyait trop vieux

quatre murs La sirène chantait sans joie Il respirait l'odeur des arbres Avec son corps comme une forge La lumière l'accompagnait Et lui faisait danser son ombre Pourvu qu'ils me laissent le temps Il sautait a travers les herbes Il a cueilli deux feuilles jaunes Gorgées de sève et de soleil Les canons d'acier bleu crachaient Des courtes flammes de feu sec Pourvu qu'ils me laissent le temps Il est arrivé près de l'eau Il y a plongé son visage Il riait de joie il a bu Pourvu qu'ils

De Verlaine ou de Rimbaud, Pourtant que j'aime entendre, Encore et puis encore, La chanson des amours, Quand il pleut sur la ville, La chanson des amours, Quand il pleut dans mon coeur, Et qu'on a l'âme grise, Et que les violons pleurent, Pourtant, je veux l'entendre, Encore et puis encore, Tu sais qu'elle m'enivre, La chanson de ceux-là, Qui s'aiment et qui en meurent, Et si j'ai l'âme grise, Tu sécheras mes pleurs, Ils buvaient de l'absinthe, Comme l'on boit de l'eau, Mais

peut observer comment les poètes utilisent l'amour, voire le symbolisme amoureux en général dans le but de désigner un sentiment d'affection et d'attachement envers un être ou une chose. Cette anthologie s'intitule « Du paradis à l'enfer ». J'ai choisi ce titre car l'ordre des poèmes montre que le thème de l'amour peut passer du bonheur à un sentiment de tristesse. Ces six poèmes sont classés de telle sorte à ce que l'on comprenne ce titre. Cette anthologie s'ouvrira sur une poésie

Jusqu’ici, il s’agit d’une supplique à la patrie qu’il a choisie : « Embaume tes amants »… L’ambiance angoissante des deux quatrains change au premier tercet. La pluie, la « douce pluie » « apaise le mal », arrête l’attaque par le « musicien masqué » et son « effluve fatal ». C’est la pluie, en effet, qu’espéraient les Poilus, la pluie qui dissipait les gaz et

qu’avoir ne puis durée. | A toute heure est en vous ma pensée. | Désir m’assaut durement par rigueur. | Et si par vous ne m’est grâce donnée, | En languissant définiront mes jours. |        | Allégement ne pourraie trouver | Du mal que j’ai par créature née, | Si par vous non, en qui veut affermer | Entièrement mon cœur, sans dessevrée. | Il est vôtre, longtemps vous ai aimée | Céléement, sans en faire clameur. | Et si l’amour de vous m’est refusée | En languissant définiront

Anthologie Poétique : La fuite du temps Sommaire : « Arrivé dedans Rome... », Les Vingt-quatre sonnets Romains, Jacques Grévin, 1560 « Sonnet à Marie », Second livre des Amours, Pierre de Ronsard, 1578 « Assieds-toi sur le bord... », Le Mépris de la vie et de la Consolation, Jean-Baptiste Chassignet, 1594 « Hélas ! Qu'est-ce de l'homme orgueilleux...  », Jean Auvray, 1623 « A mes amis », Evariste de Parny, 1778 « Le