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m'est une province, et beaucoup davantage ? Plus me plaît le séjour qu'ont bâti mes aïeux, Que des palais Romains le front audacieux, Plus que le marbre dur me plaît l'ardoise fine : Plus mon Loir gaulois, que le Tibre latin, Plus mon petit Liré, que le mont Palatin, Et plus que l'air marin la doulceur angevine.  

m'est une province, et beaucoup davantage ? Plus me plaît le séjour qu'ont bâti mes aïeux, Que des palais Romains le front audacieux, Plus que le marbre dur me plaît l'ardoise fine : Plus mon Loir gaulois, que le Tibre latin, Plus mon petit Liré, que le mont Palatin, Et plus que l'air marin la doulceur angevine. Joachim du Bellay, Les Regrets 

pauvre maison,Qui m'est une province, et beaucoup davantage ?Plus me plaît le séjour qu'ont bâti mes aïeux,Que des palais Romains le front audacieux,Plus que le marbre dur me plaît l'ardoise fine :Plus mon Loir gaulois, que le Tibre latin,Plus mon petit Liré, que le mont Palatin,Et plus que l'air marin la doulceur angevine. Ce poème « Heureux qui comme Ulysse,a fait un beau voyage » est tiré du recueil Les Regrets (1553). L'auteur de ce poème est Joachim Du Bellay, il est né en 1522 et est mort en 1560

entre élégie et nostalgie. Nous verrons donccomment le sonnet oppose deux lieux Rome et Liré ; puis comment le poète célèbre paradoxalement la grandeur romaine pour exprimer surtout la nostalgie du pays natal. Nous avons donc annoncé le plan : I.Un sonnet bâti sur une opposition II.Humanisme et grandeur romaine III.Nostalgie du pays natal ANALYSE DU TEXTEI.Un sonnet bâti sur une opposition : Rome / Liré 1.Oppositions lexicales (vocabulaire) 2.Oppositions sonores 3.Opposition syntaxique :

il regrettait son petit village angevin. Ses œuvres : Les sonnets de l’Olive. Défense et illustrations de la langue Française. Les antiquités de Rome. Les Regrets Les Poemata. Les jeux Rustiques. Voici quelques photographies : A Liré, le Musée Joachim Du Bellay ... Portrait de Joachim du Bellay

Qui m'est une province, et beaucoup davantage ? Plus me plaît le séjour qu'ont bâti mes aïeux, Que des palais Romains le front audacieux, Plus que le marbre dur me plaît l'ardoise fine : Plus mon Loire gaulois, que le Tibre latin, Plus mon petit Liré, que le mont Palatin, Et plus que l'air marin la doulceur angevine. Les Regrets, Joachim Du Bellay, 1556 Mosaïque romaine du IIe siècle avant J.-C. Représentation d'Ulysse lors de l'épisode des chants des Sirènes

douceur angevine de son pays qu’il préfère a la froideur de son pays d’exil. Il attribue à son pays un caractère simple, vivant et chaleureux .L’auteur montre un sentiment d’attachement et d’affection pour son pays. Dans le vers 13 « plus mon petit Liré que le Mont palatin »,il utilise l’adjectif qualificatif « petit » pour faire ressortir l’affection qu’il porte à son pays mais aussi le caractère modeste qu’il lui donne et le préfère au caractère froid et audacieux de son pays d’exil.

m3, m0 = 50g = 50*10-3 kg V = 50 mL = 50*10-3 L = 50*10-6 m3 (il y a 103 L dans 1 m3) -3 m1 = 34g = 34*10 kg 34 *10 −3 50 *10 −3 Ainsi : ρ1 = = 0.68 *103 kg .m −3 et ρ 0 = = 1*103 kg .m −3 50 *10 −6 50 *10 −6 Pensez bien que ces résultats peuvent se lire : 1 mêtre cube d’heptane pèse 680 kg. 2. La densité est le rapport de la masse volumique du composé considéré (liquide ou solide) par la masse volumique de l’eau. d1 = 0.68/1 = 0.68 3. Voir cours sur l’extraction par un solvant, ainsi que le TP n°2

village de naissance. Il faire appel aussi à un champ lexical qui démontre sa tristesse de ne plus être dans sa petite localité. Joachim Du Bellay compare son quartier avec l’emplacement de son exil. L’endroit de son voyage est plus magnifique que Liré, mais la beauté que lui procure son pays natal lui manque énormément. Puis tout au long de ce texte, l’auteur raconte sa déportation à Rome. Ce voyage lui a fait voir comment l’ennui de son chez lui peut l’attrister à ce point là. Par exemple, dans

initiatique du voyage est la seule qui soit partagée par les auteurs dans ces trois textes. En effet, le poème de Du Bellay est empreint d’une certaine nostalgie. Il est lui-même à Rome, et avoue que son pays natal lui manque, il préfère son « petit Liré que le mont Palatin ». Il accorde au voyage une certaine importance, mais reste très attaché au lieu où il est né, où il a grandi, dont il est fier : « Plus mon Loire gaulois que le Tibre Latin ». Il place donc sa culture au-dessus des autres, et pense