Jankelevitch La Mauvaise Conscience

(France) Nationalité Français École/tradition Existentialisme, phénoménologie, marxisme Principaux intérêts Métaphysique, ontologie, phénoménologie, théorie de la connaissance, politique, éthique Idées remarquables « L'existence précède l'essence », Mauvaise foi, Néant Œuvres principales L'Être et le Néant L'existentialisme est un humanisme Critique de la raison dialectique Influencé par Descartes, Rousseau, Kant, Hegel, Fourier, Feuerbach, Kierkegaard, Marx, Dostoïevski, Husserl, Jaspers, Heidegger

Extraits tirés du paradoxe de la morale de Jankélévitch. Collection Point Philosophie n°203 Seuil Chapitre I n La philosophie morale apparaît comme le comble de l’ambiguïté et de l’insaisissable ; elle est l’insaisissable de l’insaisissable. n La moralité est co-essentielle à la conscience, la conscience est toute entière immergée dans la moralité ; il s’avère après coup que l’a priori moral n’avait jamais disparu, qu’il était déjà là, qu’il était toujours là, apparemment endormi, mais à tout

suit Rousseau, le mal s’impose comme une évidence. L’identification du mal est universelle, même si les cultures diffèrent. Partout, de toujours, on sait, on a su (en principe, cf. Thérèse au contraire) ce qui est permis et ce qui ne l’est pas. « Conscience, instinct divin ! » Pourtant, Paul Ricœur dit que le mal est « un défi pour la pensée » ! PB : Considérer le mal comme un problème, qu’est-ce ? C’est s’obliger à le penser. Qu’est-ce donc que ce défi dont parle Ricoeur? Dans le cadre de notre programme

quand on sait que le bateau va couler, et bien c’est de saluer Zeus en le remerciant d’avoir vécu et on coule. Fatalisme, fatalisme everywhere. => Recette stoïcienne du bonheur. Aujourd’hui, notre génération est anti-fataliste : pour se sortir d’une mauvaise situation, on tente tout ce qu’on peut. On est pas du tout dans une conception de l’univers selon laquelle la richesse, la célébrité et le pouvoir ne dépendent pas de nous. Sa parole est existentielle, elle concerne la façon dont un individu doit

publication d'un recueil de nouvelles, Le Mur. Cette phase va être brusquement stoppée par la Seconde Guerre mondiale, au cours de laquelle il est mobilisé à Nancy. Guerre et Occupation[modifier | modifier le code] Avant la guerre, Sartre n’a pas de conscience politique. Pacifiste, mais sans militer pour la paix, l’antimilitariste Sartre assume pourtant la guerre sans hésiter. L’expérience de la guerre et de la vie en communauté va le transformer du tout au tout. Pendant la drôle de guerre, il est engagé

Le Livre du philosophePensées de Pascal sur la conscience malheureuse (mais source de la grandeur de l’homme) et le divertissement  : « Quand je m'y suis mis quelquefois à considérer les diverses agitations des hommes et les périls et les peines où ils s'exposent, dans la cour, dans la guerre, d'où naissent tant de querelles, de passions, d'entreprises hardies et souvent mauvaises, j'ai dit souvent que tout le malheur des hommes

permis de penser que, dans une large mesure, ces deux romans sont liés à la violence aussi bien physique que morale. S’envoyant des échos similaires, Malick Fall et Sony Labou Tansi semblent insinuer qu’il existe une incommunicabilité entre les consciences qui habitent ce monde et le monde lui-même. Ils semblent dire que le monde traverse une zone de turbulence qui augure d’un destin tragique. D’ailleurs, Sony Labou Tansi nous rappelle, dans un entretien accordé à Bernard Magnier pour le compte de

représentation de son moi. Le mot « personne » veut dire être conscient, posséder le Je. Ce qu'il faut établir maintenant, c'est que la conscience implique l'idée d'unité. Car le concept de personne réclame l'idée d'unité, comme nous venons de le voir. L'unité• Précisément, l'idée d'unité est fournie par la notion de conscience. Kant dit : « grâce à l'unité de la conscience dans tous les changements qui peuvent lui survenir, il est une seule et même personne ». Il s'agit de l'argument central du texte

vérité reçue ou du statu quo. Une option quasi-inaccessible à un esprit consciencieux et peu satisfait de sa condition présente. Même la conscience de perdre son temps ne peut le dissuader de persister, souvent plus que de raison même à ses yeux, dans la recherche d’une idée fugitive, d’une possibilité entrevue de changer le cours des choses. À ce propos, Jankélévitch fait part d’une expérience personnelle au cours d’un entretien rapporté dans Quelque part dans l’inachevé : « Il m’arrive quelquefois

déterminer les causes menant à ce que ces dispositions à cette « transgression positive » prennent racine dans le cœur des hommes. 2. Le pourquoi de l’éducation Disons-le franchement ici, le monde actuel est en crise. Crise économique, crise de conscience, crise écologique, crise existentielle. Et dans la mesure où le « commencement est plus de la moitié du tout[2] », l’éducation des jeunes telle qu’elle est conçue dans l’opinion commune aujourd’hui est à revoir. Un monde en crise a généralement