Je Contemple Souvent Le Ciel De Ma Mémoire

le romantisme indique une conception de la vie digne d'un roman et qui transforme les hommes en héros possédant une grande sensibilité régnant sur le monde. C'est un mouvement narcissique, religieux et social. Dans les œuvres romantiques, il y a souvent un dépaysement de lieu et de temps. Le Romantisme c'est refuser l'ordre du monde, c'est choisir la révolte, c'est préféré l'ombre à la lumière, le silence au bruit, c'est considérer le bonheur comme inaccessible, c'est se sentir mal adapté au monde

Cahiers nous offrent une analyse éparse en mille fragments, des confidences voilées, des « poésies perdues ». C 'est là une matière où le poète a souvent puisé. PSYCHOLOGIE DU EÉVEIL On hésite à parler de « psychologie ». Comment nommer cette étude en miettes, cette foule de notes en désordre qui au cours des ans cernent le procès d'éveil, consignant souvent le résultat d'une recherche qui s'approfondit, saisissant parfois aussi une naissante idée dans la fraîcheur de son apparition ? Avec une inlassable

du réel sans jamais quitter le domaine de l'onirisme. Mais est-ce que le savoir peut se reposer sur des apparences trompeuses? Le savoir ne peut pas s'appuyer sur des apparences se révélant souvent fausses. D'après Aristote les sensations sont toujours vraies, tandis que les images sont le plus souvent fallacieuses. Nous ne disons pas, lorsque notre activité visuelle s'exerce précisément sur son objet sensible que "cela nous paraît être un homme". C'est bien plutôt quand nos perceptions manquent

nous ne nous proposons aucune action, nous préférons, pour ainsi dire, la vue à tout le reste. La cause en est que la vue est, de tous nos sens, celui qui nous fait acquérir le plus de connaissances et nous découvre une foule de différences. Mais souvent ne sommes nous pas abusés par nos sens, en ayant la sensation que notre vue est erronée? Le savoir peut il s'appuyer sur les apparences ? Le savoir se réduit-il seulement à des expériences vécues ou des connaissances empiriques. C'est donc que la

autorisés ou non, que ce soit le public ou les "connaisseurs" d'art - voire les artistes eux-mêmes- associent l'art à la création. Ils considèrent qu'il y a une forme qui se crée lorsque l'art s'opère en acte. De tels propos sont, en effet, fréquents. Souvent, en effet, tel critique, tel artiste évoque la "création" de Manet, la force créatrice de Picasso, le talent créateur de Mozart ou d'Hugo. L'artiste est fréquemment considéré comme un faiseur d'oeuvres, un créateur. Il est même parfois tenu pour le

l’hommage à la révélation. L’usage du vers accompagne ces variations : l’alexandrin, qui tend vers la prose dans certaines évocations de la vie domestique, exprime ailleurs vigoureusement la tension entre l’ombre et la lumière, le gouffre obscur et le ciel bleu qui caractérise la représentation hugolienne de ce qui est. L’octosyllabe fréquemment employé apporte son évidence brève à la phrase, et vient parfois, comme l’hexasyllabe, rythmer la strophe dominée par l’alexandrin qu’il brise ou prolonge

L’Amoureuse Elle est debout sur mes paupières Et ses cheveux sont dans les miens, Elle a la forme de mes mains, Elle a la couleur de mes yeux, Elle s'engloutit dans mon ombre Comme une pierre sur le ciel. Elle a toujours les yeux ouverts Et ne me laisse pas dormir. Ses rêves en pleine lumière Font s'évaporer les soleils, Me font rire, pleurer et rire, Parler sans avoir rien à dire Description : poème en vers libre Deux sizains rimes irrégulières octosyllabes « L’Amoureuse » classé dans

remonte pas. C'est que l'homme est une intelligence et que le fleuve est un élément. Le passé, le présent, l'avenir, ne sont qu'un pour Dieu. L'homme est Dieu par la pensée. Il voit, il sent, il vit à tous les points de son existence à la fois. Il se contemple lui-même, il se comprend, il se possède, il se ressuscite et il se juge dans les années qu'il a déjà vécu. En un mot, il revit tant qu'il lui plaît de revivre par ses souvenirs. C'est souffrance quelquefois, mais c'est sa grandeur. Revivons donc

des soupirs, ils ne sont point sensibles ; Le lac dans le lointain berce ses eaux paisibles Qui s’argentent sous ton regard. Non, ton amour n’a pas cette ardeur qui consume. Si quelquefois, le soir, quand ton flambeau s’allume. Ton amant te contemple avant de s’endormir. Nul éclat qui l’aveugle, aucun feu qui l’embrase ; Rien ne trouble sa paix ni son heureuse extase ; Tu l’éclairés sans l’éblouir. Tu n’as pour le baiser que ton rayon timide, Qui vers lui mollement glisse dans l’air humide

des œuvres plus décisives dans la littérature. Et voilà qu’une nouvelle question apparaît : si l’on concède l’attribut de la beauté au sonnet de Ronsard dit tout à l’heure, à quoi sert donc la beauté poétique ? Notre culture occidentale s’est souvent posé la question, et nos élèves font de la la théorie rhétorique sans le savoir quand ils s’interrogent sur l’usage de la poésie : Une grande réponse consiste à dire que la poésie, c’est au fond comme on la définissait jadis, le haut langage, ou