Je Le Vis Je Rougis Je Pâlis à Sa Vue

Objet d’étude : le théâtre, texte et représentation. Texte n°1 : Racine, Phèdre, Acte I, scène 3. Phèdre Mon mal vient de plus loin. A peine au fils d'Egée Sous ses lois de l'hymen je m'étais engagée, Mon repos, mon bonheur semblait être affermi, Athènes me montra mon superbe ennemi. Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue ; Un trouble s'éleva dans mon âme éperdue ; Mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler, Je sentis tout mon corps et transir et brûler. Je reconnus

première scène où Phèdre apparaît. Elle veut mourir et cédant aux questions d'Oenone, sa confidente, elle finit par avouer la source de son mal : l'amour qu'elle voue à Hyppolite, fils de Thésée et d’Antiope. I/ La passion de Phèdre 1) Maladie a) Physique « mal » : faute interdiction Symptômes physiques : « je rougis », « je pâlis », « mes yeux ne voyaient plus », « je ne pouvais plus parler », « tout mon corps, et transir et brûler », « incurable remèdes », « ma main brûlait l’encens », « ma

tragique lorsque l’être humain se trouve confronté à des forces qui le dépassent, s’opposent à lui et le conduisent à sa perte, quels que soient ses efforts pour y échapper. Les efforts déployés ont souvent pour effet de précipiter la fin. La nature des forces destructrices est diverse : -forces extérieures (destin, dieux, fatalité, action des autres, concours de circonstances malheureux) ou forces intérieures (passions).Leur résultat est toujours la mort, à l’issue d’une lutte inégale et souvent désespérée

Commentaire composé de la réplique de Phèdre (1677), I, 3, v. 269-300 PHEDRE Mon mal vient de plus loin. A peine au fils d'Egée Sous les lois de l'hymen je m'étais engagée, Mon repos, mon bonheur semblait s'être affermi, Athènes me montra mon superbe ennemi. 5 Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue ; Un trouble s'éleva dans mon âme éperdue ; Mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler ; Je sentis tout mon corps et transir et brûler. Je reconnus Vénus et ses feux

héroïne tragique Développement : I - a) Considéré comme une maladie Phèdre est rongée par l'amour qu'elle porte, elle le considère même comme une maladie, avec les expressions :"Mon mal" l.269 et "Un trouble s'éleva" l.274 -b) Troubles physiques et mentaux Les symptômes de la maladie dont Phèdre souffre sont décris dans le texte, on peut les séparer en deux parties :- Physique : - "Mes yeux ne voyaient plus" - "Asyndète : Rougir/Pâlir - Parallélisme l.275

œuvre, Racine privilégie la mythologie grecque 2)résumé de l’histoire de Phèdre et situation du passage : Oenone par ses supplications vient d'amener sa souveraine, Phèdre, à avouer la cause du mal dont elle dépérit : elle apprend ainsi, avec le spectateur que cette dernière aime le fils de son époux Thésée, Hippolyte qu'il a eu de la reine des Amazones, Antiope.3)problématique : quelles parts de fatalité, de désir et de culpabilité composent cette passion amoureuse ? I – La fatalité Phèdre

. elle va avouer sous forme lyrique a travers une longue tirade récit lyrique les étapes de sa passion II) les manifestation de l’amour 1) Trouble Physique « je le vis je rougis je palis a sa vue » champs lexical de la vies, les « je je je » font un rythme accélérant Oxymore « je sentis tous mon corps et transir et bruler » Chaud // froid Effrayé// métaphore de l’amour « Les Feux redoutable » « J’ai pris ma flamme en horreur » La vue je le vis trouble s’éleva mes yeux ne voyer plus

tragique est le caractère de ce qui est funeste alarmant ou attaché à la tragédie. C'est lorsque dans un récit, un personnage connaît un destin irrémédiable, souvent funeste. Le tragique mène le protagoniste principale à une fin irréversible, contre laquelle il va lutter jusqu'au bout mais en vain. Nous étudierons un extrait de la pièce de Jean Racine de Phèdre qui se situe dans l'acte I scène 3 du V 269 au 306 pour tenter de répondre à la problématique suivante: en quoi Phèdre est elle un personnage

Cette longue tirade se trouve à la fin de la scène 3 de l’acte 1. On sait depuis le début de la pièce que Phèdre souffre d’une maladie mystérieuse et qu’elle se laisse mourir. Au début de la scène 3 son apparition est très théâtrale : elle est mourante et veut se suicider, elle est dans un état second. Elle est murée dans une souffrance dont elle ne veut pas révéler la cause : il faut toute l’insistance d’Oenone pour qu’elle finisse par avouer qu’elle vit une passion dévorante pour son beau fils

moral de Phèdre est mis en évidence. Premièrement, malgré son amour passionnel pour Hippolyte, Phèdre est consciente de son destin ce qui en devient donc sa maladie incurable. D’abord, [ [Elle] le vis, [elle] rougis, [elle] pâlis à sa vue] (v.5). Par cet oxymore il y a une opposition entre le verbe rougir qui représente la chaleur en quelque sorte l’amour et le verbe pâlir qui représente le froid où Phèdre ressent une sorte de crainte envers Hippolyte. En opposant les deux sentiments éprouvés par