Je Ne Veux Point Fouiller Au Sein De La Nature

Commentaire composé du sonnet I extrait des Regrets de Du Bellay Je ne veux point fouiller au sein de la nature, Je ne veux point chercher l'esprit de l'univers, Je ne veux point sonder les abîmes couverts, Ni dessiner du ciel la belle architecture. Je ne peins mes tableaux de si riche peinture, Et si hauts arguments ne recherche à mes vers, Mais suivant de ce lieu les accidents divers Soit- de bien, soit de mal, j'écris à l'aventure. Je me plains à mes vers, si j'ai quelque

contre terre il me faut incliner, |Je t’avertis, qu’ils sont très nécessaires | |M’étonna l’Âme, et le sens tellement, |À désespoir, mon dessein dissipant. |La me fait voir en celle même essence, |Comme qui veux d’elle aide requérir, |Pour te montrer par signes évidents, | |Que de ses yeux l’archer tout bellement |Puis ton parler du Miel participant |Que ferait l’Œil par sa belle présence, |Et au danger son

ainsi crée. Le poète renonce à la poésie humaniste (antiquité, amour, nature…) pour faire un recueil singulier et sincère : « Je ne veux point fouiller au sein de la nature, Je ne veux point chercher l'esprit de l'univers, Je ne veux point sonder les abîmes couverts, Ni dessiner du ciel la belle architecture » « Je ne veux feuilleter les exemplaires Grecs, Je ne veux retracer les beaux traits d'un Horace, Et moins veux-je imiter d'un Pétrarque la grâce, Ou la voix d'un Ronsard, pour chanter


PAYSAGE


—— 
 
Je veux, pour composer chastement mes églogues,
Coucher auprès du ciel, comme les astrologues,
Et, voisin des clochers, écouter en rêvant
Leurs hymnes solennels emportés par le vent.
Les deux mains au menton, du haut de ma mansarde,
Je verrai l’atelier qui chante et qui bavarde ;
Les tuyaux, les clochers, ces mâts de la cité,
Et les grands ciels qui font rêver d’éternité. 

Il est doux, à travers les brumes, de voir naître
L’étoile dans l’azur, la lampe à la fenêtre,
Les fleuves

poète : Le désenchantement est un manque d'enthousiasme, d'espérance, il s'agit d'un sentiment de lassitude, d'amertume dû à la perte de toute illusion. Ainsi, dans Les Regrets on retrouve ce sentiment à travers le sonnet «Je ne veux point fouiller au sein de la nature». Dans le sonnet, «Un plus savant que moi», on sent la désillusion du poète, en effet Du Bellay exprime une sorte de déception, un brisement. Il tente de nous montrer sa rancoeur, au premier vers «Un plus savant que moi», de même

Les Regrets est le plus célèbre recueil de Du Bellay, également publié en 1558 au retour de Rome. Le poète y confie sa souffrance d’être exilé dans une ville décevante, parmi des courtisans dont il fait aussi la satire. 4. « Je ne veux point fouiller au sein de la nature… » (Les Regrets, sonnet 1) 5. « Las où est maintenant ce mépris de fortune… » (Les Regrets, sonnet 6) 6. « France mère des arts, des armes et des lois… » (Les Regrets, sonnet 9) 7. « Cependant que Magny suit son grand Avanson…

autre façon de voir et de faire la poésie. Il va revenir sur le choix des thèmes propres aux anciens, sur leurs méthodes de travail. En cela, il va définir ce qu'il n'est plus. Et que n'est-il plus ? Il met les choses très au clair : "Je ne veux point" en début des trois premiers vers. Cette anaphore prend beaucoup de place dans le quatrain, avec ce martellement répétitif assez lourd, dès les premiers mots. Ce refus déterminé est accentué par l'usage de l'alexandrin, un mètre assez long. Les

l'on se sent enfermé Je leur dédie ces quelques mots pour leur attention Je leur offre ma reconnaissance éternelle et vraie Sans eux , je ne serai plus de la vie à l'unisson Quel bien précieux et rare me fut ainsi donné. Je sais tant à quel point, je suis chanceuse D'avoir été de si belle façon entourée Dieu sait si je suis à la folie amoureuse Mais quel bien précieux et inégalable que l'amitié Isabelle Cassou « Avoir été de si belle façon entourée. Quel bien précieux et inégalable

L’hémistiche et la césure - Tout vers de plus de 8 syllabes se divise en 2 parties appelées hémistiches. Le point de séparation entre ces deux hémistiches est appelé la césure. On la marque conventionnellement par une double barre : // La césure passe après l’accent tonique portant sur la dernière syllabe accentuable de l’hémistiche. - Dans les vers de plus de 8 syllabes, le point de partage marqué par la césure est fixe, conventionnel. Pour l’alexandrin classique, la césure divise le vers

triste et pleurer de chaudes larmes, ou bien se mettre très fort en colère et piétiner de rage tout ce qui se présentait à lui. C’était terrible… Au fil du temps, ses congénères, désormais habitués à ses différences, s’amusaient à le chahuter sur son point sensible. -« Hé Titom, mets-toi un bonnet, tu vas t’enrhumer ! » Ou bien : -« Non, tu ne peux pas jouer avec nous, tu n’es pas un vrai mâle sans ta crête… » Ou encore : -« Titom est un coq chauve, honte à Titom ! » Le pauvre devenait alors tout