Je Veux Mourir Pour Tes Beautés Maîtresse

De beau-père à belle-mère – Écoutez, monsieur Crevel, reprit la baronne, trop sérieuse pour pouvoir rire, vous avez cinquante ans, c’est dix de moins que M. Hulot, je le sais ; mais, à mon âge, les folies d’une femme doivent être justifiées par la beauté, par la jeunesse, par la célébrité, par le mérite, par quelquesunes des splendeurs qui nous éblouissent au point de nous faire tout oublier, même notre âge. Si vous avez cinquante mille livres de rente, votre âge contre-balance bien votre fortune

que ne l’était dans la même contemplation le personnage vermeil et blond de cette histoire. Du reste, la vigueur assez dégagée de ses formes, la netteté de ses sourcils bruns, la 9 blancheur polie de son front, le calme de ses yeux limpides, la beauté de ses mains, et jusqu’à la rigoureuse élégance de son costume de chasse, l’eussent fait passer pour un fort beau cavalier aux yeux de toute femme qui eût porté en amour les goûts dits philosophiques d’un autre siècle. Mais peut-être la jeune et timide

plaisir, ma richesse ! Que j'avais de si près tenus Puisque tu as pris ma maîtresse, Et tant aimés ? Prends-moi aussi son serviteur, Je crois qu'ils sont trop clairsemés Car j'aime mieux prochainement Ils ne furent pas bien semés mourir que languir en tourment, Ils m'ont failli. En peine, souci

du Mal est publié en juin 1857, peut avant sa mort et est composé de six parties : Spleen et Idéal, Tableaux parisiens, Le Vin, Fleurs du Mal, Révolte et La Mort. Un premier poème, Au Lecteur, sert de prologue. Ce recueil, traitant du mal et de la beauté, du bonheur et de l’idéal, décrit aussi la violence, la mélancolie, l’envie d’ailleurs. La section Spleen et Idéal, qui ouvre le recueil, est composée de 85 poèmes (en vers). « Spleen » signifie « rate » en anglais ; or, selon l’ancienne médecine

de Mithridate qui n'aient trouvé place dans ma tragédie. J'y ai inséré tout ce qui pouvait mettre en jour les mœurs et les sentiments de ce prince, je veux dire sa haine violente contre les Romains, son grand courage, sa finesse, sa dissimulation, et enfin cette jalousie qui lui était si naturelle, et qui a tant de fois coûté la vie à ses maîtresses. La seule chose qui pourrait n'être pas aussi connue que le reste, c'est le dessein que je lui fais prendre de passer dans l'Italie. Comme ce dessein

d’Emilie. Il ajoute que même si quelqu’un l’a trahi, son courage par contre ne lui fera pas défaut. Emilie lui demande de pardonner la faiblesse de son amour. Maintenant elle est d’accord avec lui, il doit suivre son destin, et se celui-ci est de mourir il doit l’affronter avec dignité. Elle termine en lui assurant que s’il meurt elle le suivra. Mais Cinna la supplie de vivre et de les venger lui et son père. Cependant Emilie reste ferme s’il meurt, elle ne lui survivra pas. Acte II – Scène

dit que plus notre bonheur dépend de nous, et plus il est assuré ; et cependant la passion, qui peut nous donner de plus grands plaisirs et nous rendre le plus heureux, met entièrement notre bonheur dans la dépendance des autres : on voit bien que je veux parler de l'amour. Cette passion est peut-être la seule qui puisse nous faire désirer de vivre, et nous engager à remercier l'auteur de la nature, quel qu'il soit, de nous avoir donné l'existence. Mylord Rochester a bien raison de dire que les dieux

pas adhérer. Charles Baudelaire, lui, était incompris par la société de son époque qui censura une partie des Fleurs du mal. En effet, sa vision de la mort, entre autre, choqua les mœurs du XIXème siècle : dans « La charogne » il fait de la mort une beauté « Et le ciel regardait cette carcasse superbe comme une fleur s’épanouir » ce qui une fois de plus l’isole du monde qui ne peut, dans la plupart des cas, comprendre cette vision plutôt macabre. Ainsi, les poètes sont des exilés du monde mais leur

C'est une pensée de très bon sens ; volontiers un bel homme est fat, je l'ai remarqué. LISETTE. Oh, il a tort d'être fat ; mais il a raison d'être beau. SILVIA. On ajoute qu'il est bien fait ; passe. LISETTE. Oui-dà, cela est pardonnable. SILVIA. De beauté et de bonne mine, je l'en dispense, ce sont là des agréments superflus. LISETTE. Vertuchoux ! si je me marie jamais, ce superflu-là sera mon nécessaire. SILVIA. Tu ne sais ce que tu dis ; dans le mariage, on a plus souvent affaire à l'homme raisonnable

 Figaro,  Acte  I,  Scène  1,  p.5     «  (…)  Figaro  :  Eh  qu’est-­‐ce  qu’il  y  a  ?  Bon  dieu  !   Suzanne  :   Il   y   a,   mon   ami,   que,   las   de   courtiser   les   beautés   des   environs,   monsieur   le   comte   Almaviva   veut   rentrer  au  château,  mais  non  pas  chez  sa  femme  ;  c’est  sur  la  tienne,  entends-­‐tu,  qu’il  a  jeté  ses  vues,  auxquelles