Jean Bodin La Souveraineté

Pauline « La souveraineté est la puissance absolue et perpétuelle d’une République, (…), c’est-à-dire, la plus grande puissance de commander ». C’est ainsi que Jean Bodin définit la souveraineté dans son œuvre principale « Les Six Livres de la République». Il fut l’un des théoriciens de l’Etat souverain. L’Etat est caractérisé par la puissance souveraine  définie de manière précise par Bodin : 1) Elle est absolue, elle commande et ne reçoit aucun commandement, ne dépend de rien ni d’aucun donc

réduction de l’indétermination historique qui pèse sur l’avenir de l’Etat à travers la construction d’arrangements entre acteurs hétérogènes du système mondial. Elle est une manière de penser le politique en dehors et au-delà de la question de la souveraineté, question 3 à laquelle a été historiquement liée la réflexion sur l’Etat1. La gouvernance sanctionne par là même la fin des visions téléologiques qui assigneraient à un sujet historique -L’Etat par exemple- une responsabilité particulière

Si Jean Bodin et d’autres exaltent l’absolutisme, c’est véritablement pour restaurer le pouvoir du roi, la puissance du roi. A travers l’absolutisme, c’est donc l’essence du pouvoir du roi qui est en jeu. L’absolutisme débouche sur une conception assez particulière de la souveraineté, héritée des temps les plus anciens, et qui se trouve, au XVIII° siècle, remise en question, discutée. Les philosophes demandent une redéfinition du pouvoir absolu du roi. Dire que le roi exerce une souveraineté absolue

| | | |Jean Bodin | |(1993)

Cette dynastie tire son nom d’Hugues Capet qui avait régné à partir de 996. Monarchie de type absolue en 1789, de droit divin au caractère sacré et paternel. I. La monarchie absolue de droit divin. Théoriquement le roi règne sans partage de souveraineté, il tient ses pouvoirs directement de Dieu et sans intermédiaire du peuple. Mais en pratique de nombreuses limites sont imposées au pouvoir du Roi. A. La théorie monarchique Elle permet de comprendre comment les rois concevaient leur pouvoir

1. Translated by Julia Kostova from “Qu’est-ce que la souveraineté? in Éléments, * No. 96 (November 1999), pp. 24-35. 1. Cf. Charles Merriam, History of the Theory of Sovereignty since Rousseau (New York: Columbia University Press, 1900); Perry Anderson, Lineages of the Absolute State (London: New Left Books, 1974); Jens Bartelson, A Genealogy of Sovereignty (Cambridge: Cambridge University Press, 1995); Bertrand de Jouvenel, De la souveraineté (Paris: Génior, 1955); In Defense of Sovereignty, ed

est un et indivisible ». A partir de la révolution, ces principes ont été inscrits dans chaque constitution, exception faite des lois constitutionnelles de 1875, démontrant ainsi l’attachement de ces principes à celui de l’indivisibilité de la souveraineté, renvoyant elle-même à l’unité de la Nation et du peuple souverain. Une telle combinaison de principes a conduit C. Grewe à l’élaboration d’une devise : « pas de fédéralisme et pas d’intermédiaire »2 considérés comme facteur de division et de démembrement

Sujets d’oral portant sur la 1ère partie + Pourquoi la monarchie française se présente-t-elle comme une monarchie sacrée ? + La souveraineté monarchique au Moyen-Age : origine, définition et conséquences. + Le roi est omnis justiciae fons (source de toute justice) : signification et implications. + Par quels moyens le roi a-t-il imposé sa propre justice face aux justices seigneuriales ? + Définissez la notion polysémique d’arbitraire. + L’arbitraire du juge au Moyen Age. + La responsabilité

politiques à l’apparition du concept d’Etat au sens « moderne » du terme. Les tenants d’une telle approche font remonter l’histoire des idées politiques au développement des idées de Machiavel (dans son ouvrage Le Prince, publié en 1532), voire de Jean Bodin (dans les Six Livres de la République, ouvrage publié en 1576), en tout cas jamais avant la Renaissance. C’est méconnaitre, me semble-t-il, l’importance de l’héritage antique, sinon le sens des mots. Il y a également une troisième approche, plus

sociaux. Deux penseurs vont alors s'imposer à cette époque, pour Châtelet, Machiavel et Jean Bodin. Machiavel, lui refuse les idées "dominantes" de son époque, il se pose les questions essentielles sur ce qui fia que la société soit unie? Sa réponse c'est la politique qui fonde la société et qui faut que cette politique dure. Celui qui sera son "prince" devra unifié cette société et être aimé de tous. Jean Bodin distingue deux pouvoirs se confrontent, le pouvoir temporel (un souverain) et le pouvoir