Jean Cocteau Oedipe Roi

commentaires des gens de théâtre sur la pièce, très peu perçoivent cette symétrie profonde entre les deux protagonistes2, qui seule permet de continuer à lire Antigone comme une tragédie, ce qu’elle est assurément ! Je n’ai trouvé que la postface de Jean-Louis SagotDuvauroux à son adaptation de la pièce de Sophocle qui aille dans ce sens3 . En revanche, nombreux sont les exemples de lectures réductrices qui tirent la tragédie vers le drame en adoptant exclusivement le point de vue d’Antigone. Intéressant

avec son monde, et contribue également à son divertissement. Le dépaysement peut être renforcé par un facteur temporel. Le récit est parfois éloigné dans le temps (passé ou présent), comme dans La Machine Infernale de Jean Cocteau, réécriture de l'œuvre de Sophocle Œdipe Roi retraçant le mythe d'Œdipe. Le récit se déroulant au cinquième siècle avant Jésus Christ, le lecteur est confronté à un écart temporel conséquent et découvre une autre civilisation, régie par d'autres mœurs. De même, l'éloignement

Fiche de Lecture Antigone de Jean Anouilh Hugo Thomas Seconde 8 Biographie de l'auteur Jean ANOUILH est né à Bordeaux en 1910 et décède en 1987 après 45 ans de théâtre et avoir écrit plus de 50 pièces. C’est dans les coulisses des casinos, notamment celui d’Arcachon qu’il découvrit les grands auteurs classiques : Molière, Marivaux et Musset. Après avoir commencé des études de droit, il travaille dans la publicité, ce qui a été bénéfique pour sa carrière d’écrivain. A 18ans

Professeur au Lycée Ibn Tahir 2013-2014 Module n°2 : Etudier une tragédie moderne 2014 LA BIOGRAPHIE DE L’AUTEUR . Jean Anouilh est un dramaturge français (1910 – 1987).Dès sa plus tendre enfance, il est sensibilisé au phénomène du spectacle puisque sa mère est pianiste et violoniste. En 1928, sa carrière s’oriente par la rencontre de deux grands auteurs français : J. Giraudoux et J. Cocteau. En 1932, il met en scène sa 1ère pièce théâtrale : L’Hermine ou apparaît déjà le thème de la jeune fille révoltée

: L'un des héros les plus célèbres de la mythologie grecque. Roi d'Ithaque marié à Pénélope, il participe activement à la défense de Troie. • Achille : Héros de la guerre de Troie. Seul son talon est vulnérable. Expression née de ce personnage mythique : le talon d'Achille. • Prométhée : Titan qui passe pour avoir donné la connaissance aux hommes. Il est le symbole de la révolte humaine contre la tyrannie5. • Oedipe : Roi légendaire de Thèbes, fils et mari de Jocaste. Ainsi que certaines

Dissertation sur la tragédie. Jean Anouilh fait partie de ces auteurs du XXème siècle qui ont revisité les tragédies antiques pour en proposer des réécritures modernes. Il a ainsi écrit sa version du mythe d’Antigone où il transforme le chœur antique en personnage qui propose à un moment une définition insolite de la tragédie : « (…) c’est reposant, la tragédie ; parce qu’on sait qu’il n’y a plus d’espoir, le sale espoir ; qu’on est pris, qu’on est enfin pris comme un rat, avec le ciel sur son

déjà existant. Ce qui est intéressant, c’est la manière dont l’écrivain va réutiliser la source dont il s’inspire. Par exemple, un auteur grec aimera s’inspirer de la mythologie. C’est bien ce que fit Sophocle, dans nombre de ses pièces, Antigone, Œdipe Roi, Electre. C’est sur cette dernière, présente dans le corpus, que nous nous appuierons. Dans l’extrait de cette pièce, écrite en 406 avant J.C, Sophocle rapproche la fière Electre de l’opinion publique, par un dialogue avec le coryphée qui représente

si les bacchant frappaient le rocher de la lance sortirait du miel c ‘est donc l aspect bienfaisant de Dionysos par contre attention tout ceux qui repousseront le culte de Dionysos seront rendus fou et seront décapités ! Et c’est le sort du fameux roi de Thèbes Penthée qui a été rendu fou et décapité car il était contre. Toute l’aventure mythologique est raconté dans le chant du bouc traduit en grec par Tragoedia au départ sans écrit le Coryphée improvisait les couplets liés à la légende de Dionysos

la rivalité entre les jumeaux, et on plonge au coeur d’une relation faite de fascination, de haine, de jalousie et d’amour. On suit Etéocle qui tente de se rendre digne de l’amour de son frère en lui volant le trône de Thèbes. On admire Polynice, le Roi sans royaume, qui n’a qu’à être pour régner. On les regarde, pris dans un jeu qui les dépasse, lever une armée l’un contre l’autre et mourir dans un duel qui ressemble à une étreinte. On est touché par Ismène, la petite soeur qui a grandi dans le deuil

elle-même jamais consacrées à Dionysos, sauf Les Bacchantes, et semblent même fort éloignées de son culte. Mais il n'est pas impossible que le fait même de mettre en scène des pièces d'imagination en soit le principal héritage, comme a tenté de le montrer Jean-Pierre Vernant : « Si l'un des traits majeurs de Dionysos consiste, comme nous le pensons, à brouiller sans cesse les frontières de l'illusoire et du réel, à faire surgir brusquement l'ailleurs ici-bas, à nous déprendre et nous dépayser de nous-mêmes