Jean De La Bruyère Des Jugements

fait en une exégèse amoureuse de la Bible pour entrevoir le sens moral du texte qui permet de leur ouvrir les voies de ce poème et de la perfection de l’âme. Pour avoir un point de vue complet, il nous faudrait prendre en compte le commentaire de Jean de la Croix, moine espagnol du XVIème siècle. A l’inverse de ses prédécesseurs, il n’a pas fait à proprement parler un commentaire sur le Cantique des Cantiques mais une reprise assidue et constante du poème dans ses œuvres lyriques. Il fera donc

puisqu’elle cherche à restituer au texte sa valeur littéraire en intégrant plusieurs niveaux : thématique, stylistique, narratologique, poétique, etc. Elle consolide l’interprétation que le lecteur peut imputer au texte tout en lui permettant d’éviter le jugement de valeur (subjectivité qui découle du ressenti). Faut-il le souligner, l’affectivité nuit à l’analyse littéraire, notamment quand elle submerge l’approche qu’on peut suivre.II- LECTEUR & TEXTES LITTERAIRES Souvent le livre est défini comme étant

D'où tantôt des traits amusants et vrais (la marche dans la boue pour rejoindre le village après l'accident de voiture, le portrait de la servante du curé, le premier repas chez la paysanne), tantôt des bouffonneries et des exagérations banales (le jugement méprisant sur la grossièreté des campagnards, les amours rustiques et la querelle de ménage). L’histoire du sophi et de la belle Bastille, qui exploitait déjà le thème du rapt, qu’on allait retrouver dans ‘’La double inconstance’’, mériterait une

indirectement la surprise du Persan. Dites quel effet a pu produire la fin de cette lettre sur le lecteur contemporain de Montesquieu. Dans la lettre 48, Montesquieu se livre à l’exercice de style des portraits, illustré au siècle précédent par La Bruyère dans Les Caractères ou les Mœurs de ce siècle (1688). Comme chez le célèbre moraliste, les différents portraits relèvent ici d’un art plaisant de la devinette, ou de l’énigme : Usbek, invité « quelques jours dans une maison de campagne » (l. 16),

de tonnerres. Mais l'orgie et la camaraderie des femmes m'étaient interdites. Pas même un compagnon. Je me voyais devant une foule exaspérée, en face du peloton d'exécution, pleurant du malheur qu'ils n'aient pu comprendre, et pardonnant ! -Comme Jeanne d'Arc ! - « Prêtres, professeurs, maîtres, vous vous trompez en me livrant à la justice. Je n'ai jamais été de ce peuple-ci ; je n'ai jamais été chrétien ; je suis de la race qui chantait dans le supplice ; je ne comprends pas les lois ; je n'ai pas

tonnerres. Mais l'orgie et la camaraderie des femmes m'étaient interdites. Pas même un compagnon. Je me voyais devant une foule exaspérée, en face du peloton d'exécution, pleurant du malheur qu'ils n'aient pu comprendre, et pardonnant ! -Comme Jeanne d'Arc ! - « Prêtres, professeurs, maîtres, vous vous trompez en me livrant à la justice. Je n'ai jamais été de ce peuple-ci ; je n'ai jamais été chrétien ; je suis de la race qui chantait dans le supplice ; je ne comprends pas les lois ; je n'ai

@ Julien BENDA LA TRAHISON DES CLERCS Un document produit en version numérique par Pierre Palpant, bénévole, Courriel : ppalpant@uqac. ca Dans le cadre de la collection : “ Les classiques des sciences sociales ” fondée et dirigée par Jean-Marie Tremblay, professeur de sociologie au Cégep de Chicoutimi Site web : http://classiques.uqac.ca/ Une collection développée en collaboration avec la Bibliothèque Paul-Émile Boulet de l’Université du Québec à Chicoutimi Site web : http://bibliotheque.uqac

queurs ». Le premier en date, et l'un des plus illustres, avait été le chroniqueur Georges Chastelain, qui mourut en 1475, conseiller et panetier des ducs de Bourgogne. Parmi ses successeurs directs, les plus en Arue furent Meschinot et Jean Molinet, qui par la fin de leur carrière appartiennent déjà au xvic siècle, car à quoi bon nommer ici la tourbe des imitateurs secondaires et des ridicules disciples? Ce n'est point que Meschinot et Molinet échappent, eux aussi, à ce reproche

COLLECTION TE R RES LITT ÉR A I R E S SOUS LA DIRECTION DE XAVIER DAMAS Français LIVRE DU PROFESSEUR Marion Baudet lycée Jean Monnet (Yzeure, 03) 2 de Aurélia Courtial lycée Pierre de Coubertin (Meaux, 77) Xavier Damas lycée Gaston Bachelard (Chelles, 77) Nathalie Havot lycée Jules Verne (Château-Thierry, 02) Loïc Larboulette lycée François Rabelais (Saint-Brieuc, 22) Liliane Martinet-Bigot lycée Camille Claudel (Troyes, 10) Murielle Taïeb lycée Victor Hugo

d’indiquer le nombre d’étapes passées de la procédure, l’identité du demandeur et du défendeur. Attention au vocabulaire utilisé et à bien maîtriser les points de connaissance relatifs à la procédure : - Un jugement n’est rendu qu’en 1ère instance et un arrêt en appel ou en cassation. - Tout jugement n’est pas susceptible d’appel (cf. votre cours d’introduction au droit et les notions de « taux de ressort »). - La cassation n’est pas un troisième degré de juridiction (la Cour examine le respect du droit