Jean Fourastié Les Trentes Glorieuses

placements sur compte d'épargne ont très largement diminué au profit des placements en valeurs mobilières et en assurance-vie. | | 1.3) les besoin de financement des entreprises et de l’Etat.La croissance économique des " Trente glorieuses " selon l'expression de Jean Fourastié a nécessité de forts investissements, et durant cette période le capital s'est largement substitué au travail.Ces investissements, les entreprises ont financé par l'endettement jusqu'au début des années 1980, période à partir

d’une situation insurrectionnelle. Ainsi, les grèves de 1947 et 1948 ouvrent un cycle de mouvements sociaux puissants (grèves de 1953, 1963) qui culminent en 1968, alors que le contexte économique est globalement favorable, avec la période des Trente Glorieuses qui marque une phase de prospérité quasi générale et d’une durée exceptionnelle. Il ne faut pas oublier que la période a aussi ses laissés-pour-compte. Si les retraités, appauvris par l’inflation ou les immigrés relégués dans des conditions de

Consommation de masse et grande distribution Une révolution permanente (1957-2005) Jean-Claude Daumas L’irruption dans le paysage des villes françaises des grandes surfaces de distribution s’est accompagnée, depuis un demi-siècle, de bouleversements des méthodes de vente et des modes de consommation. Cet article explore les raisons d’un succès. Il montre également sa fragilité : au début du 21e siècle, les grandes enseignes peinent à combler les nouvelles attentes des consommateurs. Grâce à

d’actifs : elle fait immédiatement augmenter le nombre de jeunes hommes actifs. L’immigration politique (réfugiés) et familiale (regroupement familial : arrivée de femmes et d’enfants) a un impact moins direct et moins important. Au cours des Trente Glorieuses, les pays européens connaissent un fort dynamisme démographique ainsi qu’un afflux de main-d’œuvre immigrée, qui fait fortement augmenter la population active. À partir des années 1990 au contraire, l’accroissement naturel fléchit (un peu moins

commercialisés et consommé. Evolution de la consommation de 1945 à Aujourd’hui : Après la période de pénurie de l’après-guerre et jusqu’au milieu des années 1970, les Trente Glorieuses sont caractérisées par une forte croissance des revenus distribués et avènement d’une consommation de masse. En effet, durant les «Trente Glorieuses» (de l'après guerre à la crise de 1973) qui sont des années de reconstruction de la France, la croissance moyenne annuelle en volume a connu une augmentation de 5% : les

l’essoufflement du fordisme, des mutations de la hiérarchie et de la distribution des secteurs de production et du premier choc pétrolier, qui agit comme un détonateur. Elles ouvrent une nouvelle période, à la fois en continuité et en rupture avec les « trente glorieuses » : conjoncture plus cyclique, poursuite de la croissance (le PIB par habitant de l’Inde s’accroît davantage entre 1973 et 1993 qu’entre 1820 et 1973, celui du Japon augmente de 80 % entre 1973 et 1998), augmentation du volume des échanges internationaux

augmentation de la demande de biens et de services (dans le textile, le bâtiment, les loisirs…). Ainsi, les périodes de forte croissance économique correspondent souvent aux périodes de forte croissance démographique (par exemple Baby-Boom / Trente Glorieuses / naissance de la société de consommation).  → La hausse de la productivité (quantité de biens produits par un ouvrier en un temps donné). Cette hausse de la productivité provient entre autres des progrès et innovations techniques, mais aussi

Reynaud, interrogé sur la situation économique, il répondit en parodiant le sonnet d'Arvers : "La crise a son secret, la bourse a son mystère | Le Trésor, cet été, n'en a presque rien perçu". Il est mort en 1990 à Paris. Jean Fourastié est un économiste français: Jean Fourastié est né en 1907, il effectue ses études primaires et secondaires au collège de Juilly entre 1915 et 1928. Il devient en 1930 ingénieur des Arts et Manufactures(Ingénieur de l'École Centrale), puis en 1933 diplômé de l'École

développement durable 1. L’impact de la croissance sur l’environnement 2. Un concept nouveau pour penser ces limites : le développement durable Citation du chapitre : « La productivité est la mesure du progrès technique » (Jean Fourastié, La productivité, Paris, PUF, 1952). I. Les différentes sources de la croissance On a vu dans l’introduction du programme ce qu’était la croissance économique et les liens que l’on pouvait mettre en évidence entre l’accroissement de la

la main invisible : Tout individu poursuivant son intérêt purement égoïste et individuel oeuvre, malgré lui, pour l’intérêt collectif et la prospérité générale comme guidé par une main invisible (apologie du marché et du laisser-faire). Le français Jean- Baptiste Say énonce pour sa part la loi des débouchés (les produits s’échangent contre des produits, car la monnaie ne peut être désirée pour elle-même dans le schéma d’analyse classique, de sorte que les crises de surproduction sont impossibles et