Jean-Germain Drouais

Ce tableau de Jacques Louis David (1748-1825) est typique du mouvement néo-classique. Il en est même le manifeste. Réalisé en 1787-1785, Le Serment des Horaces est une huile sur toile de 3,30 x 4,25 m. La présentation en frise, comme un bas-relief, est inspiré de l'antiquité. L'architecture est romaine avec des colonnes doriennes. L'ensemble est statique, l'instant est figé, ce qui est caractéristique du néo-classicisme. Il se dégage une sensation de rigueur due à la forte géométrisation

Néo-classique : Marius a Minturnes, Jean Germain Drouais, 1786 (annexe page 6) Comme Caravage, de Morales ou Rembrandt, Jean Germain Drouais, jeune peintre français, utilise le clair obscur. Sa toile représente, à mon avis, parfaitement l’utilisation du clair obscur à l’époque néo-classique. La scène est dramatisée grâce à la lumière qui éclaire uniquement les personnages et un peu de leur environnement dénudé. Comme le faisait les peintres cités ci-dessus, Drouais applique la technique avec perfection

représentatifs : Montesquieu, Denis Diderot, Voltaire, Jean-Jacques Rousseau, Jean le Rond D'Alembert et Beaumarchais Quelques œuvres représentatives : Candide de Voltaire, De l'esprit des lois de Montesquieu, L'Encyclopédie de Diderot. PEINTURE Jusque vers 1750, plaisir, fable et légèreté imprègnent la peinture. Mais, dans la seconde moitié du siècle, les peintres se trouvent confrontés à une alternative : séduire ou instruire. De même que Jean-Jacques Rousseau et Diderot dénoncent la décadence

austère du devoir. Bien que les études en fussent commencées à Paris sur une commande du roi, David choisit de le peindre à Rome, ce qu'il ne put se permettre que grâce au soutien financier de son beau-père. Il fut aidé en partie par son élève Jean-Germain Drouais. Dans ce tableau, David brise les règles habituelles de composition en décentrant les sujets principaux. Il oublie aussi les principes de l'Académie en traitant ses couleurs et reliefs de manière relativement plate. Il fut achevé en 1785.

étaient dans la dépendance de la moralité. = Rompre la dépendance des artistes L'organisation artisanale ( peintre de père en fils ) = un métier. Le métier d'artiste est devenu un métier libre. Émergence de la bohème artistique. Jean Henri Cless, L'Atelier de David, 1804, Louvre Le magasin Pittoresque ( magazine du 19eme siècle ), Un atelier d'artiste, 1849 Pietro Antonio Martini, Exposition au Salon de 1787, eau forte ( gravure ), Paris, Bibliothèque Nationale Édouard Joseph

lumières, comme Diderot qui prônait une peinture morale. Bien que les études du tableau fussent commencées à Paris, l'artiste choisit de le peindre à Rome, dans le Palazzo Costanzi où il finit son œuvre en 1785 avec l'aide de son éleve Jean-Germain Drouais. Exposé d’abord à Rome dans son atelier, il fut ramené à Paris au Salon de 1785 où il eut un énorme succès. Analyse iconographique Description de l’œuvre : Le Serment des Horaces est le premier chef-d'oeuvre d'un style nouveau

Les études de l'œuvre commencèrent à Paris sur une commande de Louis XVI, en 1783 et 1784, mais David choisit de le peindre à Rome, dans le Palazzo Costanzi, ce qui ne fut possible que grâce au soutien financier de son beau-père. Son élève Jean-Germain Drouais l'aida en parti à réaliser son oeuvre, qui fut achevée en 1785 Exposé premièrement à Rome dans l'atelier du peintre, elle fut ramenée à Paris et exposé au Salon de 1785. Son énorme succès permit à David d’éclipser ses rivaux comme Pierre Peyron

Jacques-Louis DAVID (Paris, 1748 - Bruxelles, 1825) Le Serment des Horaces 1784 © R.M.N./G. Blot - C. Jean Cartel Jacques-Louis DAVID (Paris, 1748 - Bruxelles, 1825) Le Serment des Horaces 1784 Collection de Louis XVI Huile sur toile H. : 3,30m. ; L. : 4,25m. INV. 3692 Peintures Signé et daté en bas à gauche : L.David/faciebat/Romae/anno MDCCLXXXIV. Plan interactif Auteur(s) François de Vergnette

études du tableau fussent commencées à Paris sur une commande du roi, David choisit de le peindre à Rome, dans le Palazzo Costanzi, ce qu’il ne put se permettre que grâce au soutien financier de son beau-père. Il fut aidé en partie par son élève Jean-Germain Drouais. Il fut achevé en 1785. Exposé d’abord à Rome dans l'atelier du peintre, il fut ramené à Paris et exposé au Salon de 1785. Il eut un énorme succès et permit à David d’éclipser ses rivaux dont Pierre Peyron. Dans les années qui suivirent,

étaient les genres les plus lus à l'époque . 1: La poésie On ne lit plus de nos jours la poesie du XVIII ème siècle ; pourtant , lorsqu'on parlait à l'époque du « grand Rousseau » , on ne désignait pas Jean-Jacques, le célèbre auteur des Confessions ou des Discours , mais son homonyme Jean -Baptiste , auteur d'Odes et de Cantates.C'est dire si l'idée que l'on se fait de la poésie des Lumières a beaucoup évolué : alors qu'elle était particulièrement apprécié par les lecteurs de l'époque, elle