Jean-Jacques Antier

déjà un scandale, signe qu'en ce siècle, la philosophie des Lumières a définitivement fait passer dans l'opinion publique une idée négative de la guerre. Influencé par une (mauvaise) connaissance de l'idéalisme hégélien, opposé à la philosophie de Jean-Jacques ROUSSEAU et sans doute encore plus à celle d'Emmanuel KANT, ce livre aux chapitres très inégaux en qualité et en épaisseur se présente sous la forme thèse-antithèse-synthèse. Son titre complet, la Guerre et la Paix, Recherches sur le principe et

Terreur, terme qui consacre l'avènement d'une dimension politique du mot terreur. Son origine est aujourd’hui encore une source de controverse historique. Certains historiens comme Patrice Gueniffey, pensent que la philosophie contractualiste de Jean-Jacques Rousseau, qui inspire de nombreux députés dont Robespierre, porte déjà en elle les germes de la Terreur : la notion d’un contrat social garant des libertés indivuelles justifie les mesures d’exception ; la liberté des institutions fonde le caractère

C'est dans un contexte, le XIXe siècle, de croissance économique quasi - unique dans l'Histoire, tirée par les révolutions industrielles qu'apparaît l'anarchisme (courant de philosophie politique développée sur un ensemble de théories et pratiques anti - autoritaires) au milieu d'un foisonnement intellectuel d'idéologies parfois révolutionnaires. Notons bien qu'une infime partie de la population récolte les fruits de ce fantastique développement technique puis économique alors que l'immense majorité

le montre R. Castel, le terme n’est pas dépourvu de sens au XVIIIe siècle, avant le débat sur les droits sociaux dans les années 1830 (Les métamorphoses de la question sociale, Paris, Fayard, 1995). 2 Cf. J. Mathiot, « Politique et économie chez Jean-Jacques Rousseau », in Rousseau anticipateurretardataire, Presses de l’Université de Laval, L’Harmattan, 2000, p. 19-39 ; A. Eyssidieux-Vaissermann, « Rousseau et la science de l’économie politique dans L’Encyclopédie », Kairos, n° 18, 2001, p. 47-73.

Littérature comparée Le Romantisme Le terme apparaît à la fin du 18e siècle. Il est alors utilisé comme un slogan anti-révolutionnaire par le mouvement conservateur anti-bourgeois(bouleversement politique). Le romantisme est un phénomène de société. Les notions de ‘démocratie’ et de ‘révolution’ datent de cette époque, tout comme la littérature en tant qu’institution, la perception du créateur comme un être doué de capacités exceptionnelles et la définition du texte littéraire comme un tout

qualifié ou spécialisé dans l’éducation. (Toutes les œuvres françaises ou francophones de formation mettent l’accent sur ce sujet : L’Aventure ambiguë de Cheikh Hamidou Kane, Sang d’Afrique de Cars Guy des, Kel’lam, Fils d’Afrique de Jean Marie Carret, Cette Afrique-là de Jean Ikellé Matiba, Balta de Paule Constant, etc). C’est ici que l’on veille minutieusement à la pratique de la politesse, légiférée par un code bien établi : la morale. L’ouvrage de Régine Dhoquois présente le discours d’Henri Bergson

Quelques précurseurs... I – Charles-Louis de Secondat, baron de la Brède et de Montesquieu (1689-1755) A – La théorie des Gouvernements B – La méthode de Montesquieu 1 – L'étude des causes 2 – La notion de loi II – Jean-Jacques Rousseau A – Présentation du Contrat social B – Thèmes du Contrat social Titre II : Le libéralisme après la Révolution française Chapitre 1er : Les analyses étrangères de la Révolution française I – Edmund Burke (1729-1797)

à la fin de ce siècle en Angleterre et sera repris par les classes aisées européennes. Encore très différent de ce qu’il signifie aujourd’hui, il franchit cependant des étapes importantes. Sous l’influence de la philosophie, notamment celle de Jean-Jacques Rousseau, la Nature devient source de satisfaction en soi. On vient pour l’admirer, s’y recueillir (on dirait aujourd’hui : se ressourcer), y chercher le modèle d’un comportement moral. On commence déjà à regretter une pureté originelle et l’on

premier parti constitué, et que Duvergier de Hauranne a été le premier à appeler, « ultra-royaliste », est sorti de ces conciliabules. C’est ainsi que se sont fait remarquer ses premiers chefs : Joseph de Villèle, Louis de Bonald, La Bourdonnaye et Jacques-Joseph Corbière, avant que le groupe d’opinion ne se rallie très largement sous la cocarde du Comte d’Artois, Futur Charles X. Cependant, dans un siècle caractérisé par une marche vers le partage des pouvoirs, la libéralisation politique et la

rupture de celui-ci et l’individu retombe dans l’état de nature). Il ne peut donc aller à l’encontre des raisons de son instauration, soit assurer la vie (Conatus). - Limites pratiques : Sa puissance est déterminée par la puissance du peuple Jean-Jacques Rousseau L’ÉTAT DE NATURE La plus célèbre des citations de Rousseau est sans doute celle-ci : «L’homme est naturellement bon ; c’est la société qui le corrompt». Cette citation est d’ailleurs très représentative de sa vision de l’état de nature