Jean Vautrin

Gabriel Lambert, le pâle forçat du bagne de Toulon, peut-il vraiment être cet élégant vicomte Henry de Faverne, aperçu jadis au balcon de l'Opéra de Paris ? Un homme d'aussi noble lignée peut-il décemment affronter en tremblant son adversaire au petit matin ? Ce dandy si riche ne doit-il pas sa fortune qu'à son immense talent de copiste ? Quant à la jeune fille bafouée qui cherche à le retrouver, parviendra-t-elle un jour à lui pardonner sa fuite, sa lâcheté, et ses mensonges ? Dans ce court roman

forts, sincères et possède une honnêteté de coeur. D'un autre côté, c'est un ambitieux déterminé de réussir, il rêve de s'introduire dans la haute société parisienne. Il est ébloui par cette soirée et s'éprend de la Comtesse Anastasie de Restaud. - Vautrin a un regard qui semble aller au fond de toutes les questions, une figure pleines de rides, les épaules larges. Il n'a pas de barbe, mais il porte des favoris peints. Il est presque toujours de bonne humeur, mais il est capable de se croire offensé

s'installer à Paris. Il aime la fille du père Goriot, Delphine. Le père Goriot a environ 69 ans. C'est un ancien vermicellier qui a fait fortune. Il se ruine pour ses filles Delphine de Nucingen et Anastasie de Restaud. Vautrin est un ancien forçat, il a environ 40 ans. Vautrin est un pseudonyme, il s'appelle réellement Jacques Collin et est surnommé Trompe-la mort. Madame de Bauséant, cousine de Rastignac, est une vicomtesse. Elle est l'amante du marquis d'Ajuda Pinto, qui va l'abandonner

rarement. De plus , la société que nous décrit est immoral , impitoyable. Il faut suivre les rouages très particuliers de la société pour s'y fondre totalement. Pour cela , il faut mener un combat incessant en faisant preuve d'arrivisme comme Vautrin avec Rastignac qu'il utilise pour faire sa fortune ou d'égoïsme comme les filles du Père Goriot. Dans ce monde , l'argent est roi : les gens sont prêt à s'avilir en laissant de coté leur honneur et en acceptant la corruption. Il faut manipuler les

Lucien de Rubempré, auquel elle a écrit des lettres si compromettantes que l’un des enjeux de la fin de Splendeurs et Misères des Courtisanes est la négociation de ces lettres et de celles de deux autres grandes dames auprès de Jacques Collin alias Vautrin, alias l’abbé Carlos Herrera, qui les détient. Pas grand-chose d’une rosière, donc. Mais d’une classe infinie, enjouée et gracieuse - et aristocratique jusqu’au bout des ongles. C’est elle que l’on retrouve, après la Révolution de juillet, ruinée

Le père Goriot d’Honoré de Balzac. Le roman raconte l´histoire du père Goriot, qui habite dans une pension bourgeoise à Paris. Là, habitent aussi un groupe de pensionnaires parmi lesquels : Eugene de Rastignac et Vautrin. Le père Goriot, veuf avec deux filles. Il n´a pas voulu se remarier après les décès de sa femme, il était vermicellier qui a réussi à avoir suffisamment d´argent pour maintenir ses filles et bien les marier. Il est condamné a une vie misérable pour assurer leurs mariages

On remarque donc d'importantes similitudes entre Eugène de Rastignac et Balzac. On sait aussi que Balzac s'est lourdement endetté et qu'il était poursuivit par des créanciers, et par ailleurs, dans Le Père Goriot, on remarque que le personnage de Vautrin est également poursuivi par la justice. On peut donc en conclure que l'oeuvre Le Père Goriot raconte indirectement une partie de la vie de Balzac. Et à partir de ce roman, on peut supposer que les buts de Balzac lors de son arrivée à Paris étaient

une bonne réputation à Paris. Pour les provinciaux, l'argent est un moyen d'émancipation afin de se détacher d'origines considérées, à l'époque, comme peu glorieuses. L'argent conduit à certaines mesquineries comme Mademoiselle Michonneau qui livre Vautrin à la police contre de l’argent. Corruption : La corruption est l'un des vices que l'on retrouve le plus dans ce roman. Il y a toutes formes de corruption. Quand Rastignac sollicite sa famille pour lui « prêter » de l'argent, c'est une forme de

c’était un voleur, il fut ensuite espion, à présent, c’est un commissaire de police » Jacques Collin se présente en abbé et sous le nom de Carlos Herrera dans Les Illusions perdues. Sous le nom de Vautrin, nous le retrouvons dans Le Père Goriot ; et pour la dernière fois, c’est sous les traits de Vautrin qu’il apparaît dans Splendeurs et misères des courtisanes. Ex-forçat aux aventures rocambolesques, prêtre d’occasion et très habile policier, il est mêlé à des événements si incroyables qu’ils sembleraient

autodidacte qui observe deux milieux différents : la pension Vauquer et le grand monde. Eugène de Rastignac est également le lien entre Vautrin et Goriot. Rastignac est ainsi placé à la croisée des chemins, comme Hercule selon la légende antique, entre le bien et le mal. Il n’est pas seulement le spectateur et le témoin de l’histoire, le lien entre Goriot et Vautrin ; il est aussi le fils auquel deux pères spirituels présentent deux exemples opposés, celui de l’abnégation et celui de la révolte