Jeanne Duval

porteuse, le témoin de la tentative et de l’échec de Baudelaire en quête de la beauté, de l’amour et de l’idéal. La beauté et la laideur, être déesse et démone peuvent se juxtaposer chez une femme sous la plume de Baudelaire ; L’amour charnel avec Jeanne Duval et l’amour spirituel avec Mme Sabatier révèlent une autre contradiction ; Les femmes peuvent emmener le poète vers le paradis perdu mais détruisent parfois son idéal. A la découverte des femmes baudelairiennes, je comprends mieux ses perspectives

s’abandonne à une mélancolie inquiétante. Baudelaire par Nadal en 1855 De retour à Paris à vingt et un ans, il dispose enfin de l’héritage paternel. Il s’entoure de meubles somptueux, de tableaux, d’objets d’art. Il tombe amoureux de Jeanne Duval, une actrice sensuelle, elle restera sa compagne pendant vingt-trois ans. La famille parvient, devant la son patrimoine qui fond, à le faire reconnaitre juridiquement irresponsable. Il considère sa vie placée sous le signe d’une triple malédiction :

SYNTHÈSE SUR JEANNE DUVAL Parfum exotique débute désormais le cycle consacré à Jeanne Duval, la compagne de Baudelaire. Dans l'édition de 1851, Baudelaire avait mis ici Les Bijoux, c'est par cette pièce que s'ouvrait le cycle des poèmes consacrés la Vénus noire. (Il s’achève avec « Je te donne ces vers… »XXXIX) Il s'agissait de Jeanne Duval. On sait mal le détail de son état-civil. Il semble établi qu'elle était fille de Jeanne-Marie-Marthe Duval, née à Nantes le 25 juillet 1789,

à commencer par Jeanne Duval ont eu au moins épisodiquement, des « amitiés » féminines. Les femmes fantasmées De ces femmes réelles, en particulier de Jeanne Duval et de Mme Sabatier, Baudelaire accentuera les traits jusqu’à en faire de véritables icônes. Jeanne Duval devient la « Vénus noire », incarnation de l’amour sensuel. Plus que la volupté, Baudelaire voit dans cette femme une source d’évasion par l’exotisme ou par le plaisir esthétique. La beauté brune de Jeanne Duval, le parfum de sa chevelure

Les Fleurs du Mal, Beaudelaire. Le cycle de Jeanne Duval. I/ Les éléments biographiques: 1. Charles-Pierre Baudelaire est un poète français, né à Paris le 9 avril 1821. Fils d’un homme des Lumières très tôt disparut (son père avait 62 ans à sa naissance), il vécut son enfance en plein romantisme. Baudelaire retourne à Paris en 1842 et rencontre Jeanne Duval qui devient sa maîtresse. Grand poète du XIXème siècle, en 1857, il publie Les Fleurs du Mal, ce recueil de poèmes est condamné «

l'œuvre de son contemporain Victor Hugo (Baudelaire s'ouvrit à son éditeur de sa crainte que son volume ne ressemblât trop à une plaquette…), mais qu'il aura façonné sa vie durant : Les Fleurs du mal. Les trois femmes qui ont inspiré Baudelaire : Jeanne Duval, la mulâtresse peinte par Manet, qui lui inspirait ses rêveries exotiques ; Marie Daubrun, l'inspiratrice de L' invitation au voyage ; la "présidente", Mme Sabatier, pour qui il brûla d'un amour idéalisé. Baudelaire appartient au second romantisme

Parcours thématique Baudelaire, les Fleurs du mal (1861) I/ Le thème de la femme a) Parfum exotique (p.53). Poème destiné à Jeanne Duval rencontrée sur l’île de la Réunion. Rimes embrassées, 2 quatrains et 2 tercet Thème du « voyage » imaginaire -> cadre initial propice au dvp de l’imaginat° : « yeux fermés, automne ». Au bout du 3ème v « Je vois se dérouler des rivages heureux », le poète entre ds rêverie inspirée par « odeur de ton sein » (v. 2). femme aimée + parfum => origine de

chevelure 1861 Le Spleen de Paris 1869 II.Les fleurs du mal. Quels sont les sources d'inspiration du recueil ? Jeanne Duval est la principale muse de Baudelaire,elle représente pour lui l'ignorance intacte, l’animalité pure, avant ces deux autres amantes Apollonie Sabatier et Marie Daubrun. Baudelaire ne se servira pas uniquement de Jeanne Duval en tant que principale source. A travers de nombreux poèmes nous pouvons observer un coté exotique qui est mit en parallèle avec son

et Charles Baudelaire gardera de cet exil le souvenir d'une femme, et plusieurs poèmes inspirés par ce voyage, dont l'Albatros. Bénéficiant de l'héritage de son père, Baudelaire dépense sans compter. Il Fait la connaissance de la "Vénus noire", Jeanne Duval qui lui inspirera de nombreux poèmes La Chevelure et Le Serpent qui danse. Entre 1845-46 il publie de nombreux articles de critique et vit de ça. En 1847, il publie ses premières traductions d'Edgar Poe. Une grande complicité l'unit à cet auteur

comme scandaleuse. Avant de partir, le jeune adulte a tout de même été promu bachelier. Son voyage n'a pas fait long feu et s'est arrêté à l'île de la Réunion. Il lui a tout de même donné le goût d'évasion. De retour à Paris, il s'engoue de Jeanne Duval, jeune mulâtresse. Sans doute, lui rappelle-t-elle la l'idéal de la beauté noir et incarne son désir d'évasion auquel il avait goûté à la Réunion. Elle devient alors une principale source s'inspiration pour certains de ses poèmes. La relation entretenue