Jerome Kerviel

circonstances, les banquiers français, pourtant peu exposés dans l’ensemble, ouvrent le bal. Le 24 janvier 2008, la Société Générale annonce une perte de 4,9 milliards d’euros, soi-disant liée au « débouclage » des positions frauduleuses de son trader Jérôme KERVIEL. Elle espère ainsi faire passer la pilule et profite de la circonstance pour annoncer le même jour des pertes liées aux "subprimes". Daniel BOUTON, alors PDG de la Générale, bien que se disant « effondré », n’imagine pas encore qu’on va tenter

provoque nécessairement la baisse de leur valeur. – Dans le cas du désastre de la Société Générale, lié aux pertes provoquées par les « subprimes » américaines (2 milliards d’euros) et les pertes occasionnées par les engagements de son « trader » Jérôme Kerviel (4,9 milliards d’euros), la troisième banque de France s’est trouvée en quelques jours – entre le 20 et le 23 janvier 2008 – avec une perte de 10,2 milliards de dollars. Il convient de savoir, à ce propos, toutefois que Robert A. Day, l’administrateur

de contrats commerciaux, offert à des clients un accès privilégié lors d’introductions en Bourse. Les déboires français sont certes moins spectaculaires, toutefois ils méritent d’attirer l’attention : si la très récente implication du trader Jérome Kerviel a fait trembler la société générale, Bernard Madoff a quant à lui « dépouillé» la BNP Paribas de près de 350 millions d’euros[158]. Des pertes moindres au regard de ce qui secoue la planète, mais symptomatiques d’une imprégnation malsaine des