Jerome Kerviel

la croissance économique des pays développés à économie de marché (PDEM) était en moyenne de 5%, s’est installé avec la crise des années soixante-dix, le fléau de la stagflation. Cette période a marqué une montée en BOURGUINAT Henri, TEILETCHE Jérôme, DUPUY Michel, « Finance internationale », Editions Dalloz, Paris, 2007, p. 43. 64 Page | 48 flèche de l’endettement de ces pays. C’est { partir de l{ que le besoin de se financer auprès des marchés internationaux s’est lourdement fait ressentir

terme durant de longues périodes. Les spéculateurs se positionnent naturellement en tant que contrepartie des hedgers. Ceci dit la spéculation n’est pas sans risque: l’affaire LTCM (Long terme capital management) et tout récemment l’affaire Jérôme Kerviel constituent des scandales retentissants que l’histoire des marchés financiers ne risque pas d‘oublier. Il est également à préciser qu’avec les produits dérivés, les banques sont devenues des spéculateurs. Elles investissent en misant sur une

discours tourné sur la confiance Les consommateurs sont en crise de confiance face aux marques, aux organisations, aux politiques. Des événements récents ont réduit la confiance la confiance des consommateurs : argent placé qui disparaît (affaire Kerviel ou Maddof), crise économique que seuls les plus faibles semblent payer, réchauffement climatique qui laisse les politiques indifférents, ou encore crises internes chez les marques du quotidien (dernier exemple avec les vidéos postées sur Youtube d’employés

financiers et à moraliser le capitalisme. Nous constatons en effet, que les lois mises en place depuis le l’affaire Enon, n’ont pas réussi à prévenir contre de nouveaux scandales financiers. Ainsi, le 24 janvier 2008 la révélation de «  l'affaire Jérôme Kerviel » nous contraint à nous poser une question essentielle, comment un trader, employé de la Société Générale a- t-il pu déjouer les contrôles internes de la deuxième banque française et ainsi engendrer une perte de plus de 4 milliards d'euros malgré

Générale : L’affaire parle d’un trader nommé Jérome Kerviel qui aurait pris des positions extravagantes sur le marché des futures. Si la loi de l’offre et la demande joue à plein et si le marché est transparent, le prix d’un même bien, une action, par exemple, doit être le même partout. Toutefois, pendant une période intermédiaire, il y a des décalages entre le prix sur une bourse et le prix sur une autre bourse, dont profite l’arbitragiste. Jérome kerviel aurait pris des positions à l’achat sur des

un individu au comportement opportuniste porte quasiment l’entière responsabilité de la crise : Robert Citron pour le comté d’Orange, Yasuo Hamanaka pour Sumitomo, Nick Leeson pour la Barings, John Rusnak pour Allfirst et dernièrement bien sûr Jérome Kerviel pour la Société générale. Ces dernières années, les dispositifs de contrôle interne et de supervision ont toutefois largement été améliorés. Mais il ne faut bien sûr pas se faire d’illusions : comme dans de nombreux autres domaines, le risque

MORGAN. Le fait est que la frontière entre le capital physique et le virtuel s’est complètement amenuisée aujourd’hui. On peut posséder de l’argent qu’on a pas vraiment, ou on peut dilapider des fortunes en l’espace de quelques heures. L’affaire Jérôme KERVIEL de la société Générale ou KWEKU ADOBOLI, le trader d’UBS qui a fait perdre à la banque d’investissement suisse 2 milliards de dollars en septembre 2011 sont là pour illustrer cet état de fait. Au-delà de l’image négative que ces pertes font planer

6 Md€ 3,5 Md€ 1,7 Md£ 7,7 Md$ (0,8) Md£ France Belgique Pays-Bas Royaume Uni Suisse 7,8 MdCHF (0,9) MdCHF (4,4) MdCHF (11,9) MdCHF 150,1 Md $ 5,6 Md $ Total 182,6 Md $ (1) : dont 4,9 Md € de pertes en 2007 liées à la "fraude Kerviel" II. Une question centrale adressée à la communauté internationale est celle des mouvements de liquidité La crise actuelle met à jour le paradoxe dans lequel des niveaux de liquidités globalement très élevés contrastent avec des situations d’illiquidité

la défaillance du contrôle interne de la société générale lui a fait perdre environ cinq milliards d’euros dans l’affaire Kerviel en janvier 2008. Par ailleurs, la Commission bancaire lui a infligé un blâme et une amende de 4 millions d'euros pour des "carences graves du système de contrôle interne" qui ont permis la fraude imputée par la banque à son trader, Jérôme Kerviel. On remarquera que dans le secteur privé, ce sont les actionnaires qui décident du niveau de risque qu’ils acceptent, car faute

slogans frappant les esprits, des images symboliques ou des récits signifiants. Exemple : Daniel Bouton, PDG de la Société Générale depuis 1997, 112 Fiche  28 • La stratégie en pratique a choisi de démissionner en avril 2008, suite à l’affaire Kerviel. Cette démission est un acte de communication destiné à faciliter la recapitalisation de la banque. L’implication les salariés. Exemple : Le groupe NRJ a proposé un séminaire stratégique à toutes les directions lors de sa diversification vers la télévision