Jeunesse Hitlérienne Rôle

opposants (grâce à la police, l’armée…). Un régime totalitaire ne veut pas seulement que le peuple accepte la politique menée par résignation et coercition, il cherche à ce qu’il y adhère et la soutienne (d’où le parti de masse, l’encadrement de la jeunesse, etc.). De même, une dictature a la plupart du temps un projet conservateur, voire réactionnaire (retour à un ordre ancien) alors que le totalitarisme se présente comme révolutionnaire au sens littéral : voulant une rupture, le bouleversement du

membres du parti et sympathisants. Cette distinction restera lors de son arrivée au pouvoir, par exemple, Hitler, par sa politique de propagande et d’endoctrinement de la jeunesse veillera constamment à augmenter le nombre de sympathisants tout en gardant un nombre de membres du parti restreint. En effet, les jeunesses hitlériennes formèrent 7 millions de membres et seuls 50000 furent acceptés au sein du parti. Cette distinction s’accompagne d’une forte hiérarchisation du militantisme. Elle se compose

Italie à partir des années 1930. 2. L’exercice du pouvoir totalitaire • Dans les régimes totalitaires, le pouvoir est d’abord exercé par un homme, le chef unique, auquel est associé un culte de la personnalité. Toutefois, là encore, la place et le rôle du chef charismatique fait débat. Ainsi, une des spécificités du nazisme est le " Führeprinzip " : l’interprétation dite " intentionnaliste " du nazisme explique que toutes les décisions prises procèdent de la volonté du dictateur devenu tout puissant

voulant le rénovateur de l'Allemagne, le parti construit des autoroutes et promet à chacun sa Volkswagen (annexe 3). Les nazis contrôlent la propagande, l’information, la communication, ils prennent la jeunesse en main (les jeunes doivent obligatoirement être dans un groupe des jeunesses hitlériennes), dirigent l’enseignement où on préconise le mépris de toutes les sous-races. Hitler prône les réformes sociales et des offres de travail, il propose aussi un nouveau contrat de solidarité sociale. Il

particulier les activités agricoles. Une charte du Travail organise des corporations, c’est-à-dire des groupes de métiers contrôlés par l’Etat qui dissout les syndicats et interdit les grèves. La famille à comme fondement la mère au foyer, dont le rôle est célébré lors de la fête des Mères officialisée par le régime de Vichy. L’état français s’organise désormais autour de la personnalité du maréchal, objet d’un véritable culte soutenu à grand renfort de propagande. Les portraits de Pétain sont affichés

fonction nouvelle: il est instrumentalisé et mis au service d'un modèle de société, notamment en Italie, alors soumise au régime fasciste de Mussolini. Le renforcement des régimes totalitaires au début des années 1930 marque une nouvelle rupture dans le rôle politique et social du sport: il devient un véritable vecteur de transmission des idéaux et un moyen de propagande affirmé. A la veille de la Seconde Guerre mondiale, il est alors le reflet des mutations sociales et des tensions internationales.

1940 et ce jusqu’en décembre 1940 une rafle de lois, décrets et ordonnances, 46 au total, s’abattit sur la population juive. Bien qu’édictée par les collaborateurs français, ces mesures eurent pour modèle la législation antijuive de l’Allemagne hitlérienne. Un vaste réseau, d’une centaine de camps comme celui de Pithiviers, couvrit le sol du territoire français. B) Les juifs et les résistants comme les coupables des malheurs du peuple français c. Obligeant les militaires allemands à

soviétique et du fascisme italien ? I. La mise en place du totalitarisme • Elle s’opère de façon bien différente selon qu’il existe ou non antérieurement, dans le pays concerné, un régime de démocratie libérale. • L’accent doit être mis sur le rôle décisif de la 1ère Guerre mondiale qui a bouleversé toutes les sociétés européennes. En ayant accoutumé les sociétés à la violence, la guerre provoque une « brutalisation » de la vie politique. © S. Dallot 1 A. En Union soviétique : la conséquence

XXè siècle auront tôt fait d’utiliser à des fins plus politiques qu’identitaires. Au delà de l'articulation de l'ouvrage, plusieurs idées-force apparaissent. D'abord celle d'une culture et d'une tradition populaires inventées qui tiennent le premier rôle dans les constructions identitaires. Héritages restitués ou créés, les épopées ossianiques et autres récits cueillis sur les lèvres de paysans constituent le socle culturel fondamental sur lesquels viendront se construire les langues et les identités

une personne qui aurait des problèmes se retrouverait seule et sans soutien, comme, par exemple, quand Bernard Marx, le héros du roman, raconte ses problèmes à son « meilleur ami » : ce dernier ne lui est d’aucun réconfort et ne joue pas le rôle d’un confident, comme actuellement. Par ailleurs, rien que les termes de « père » et « mère » sont indécents dans cette société où les cliniques sont remplacées par de gigantesques bâtiments-usines consacrés à la procréation (ectogenèse) avec