Jocaste Caractère Oedipe Roi Sophocle

sur le plan du quotidien. Il lui fallait l'exceptionnel de la légende antique. Il a confié : « L'''Antigone'' de Sophocle, lue et relue et que je connaissais par coeur depuis toujours, a été un choc soudain pour moi pendant la guerre, le jour des petites affiches rouges. Je l'ai ré-écrite à ma façon, avec la résonance de la tragédie que nous étions alors en train de vivre. ''Oedipe roi'', relu il y a quelque temps par hasard comme tous les classiques, quand je passe devant mes rayons de livres et

fait jouer sa trilogie de lʼOrestie (trois pièces traitant le même thème). La première tragédie évoque le meurtre du roi (Agamemnon), la seconde la vengeance dʼOreste (Les Choéphores) et la troisième le châtiment du fils (Les Euménides). Le sens du sacré parcourt lʼensemble de lʼoeuvre : cʼest un ordre dʼApollon qui conduit le bras meurtrier dʼOreste. Vers 415 avant J.-C., Sophocle reprend le sujet dans Electre, mais il le conçoit très différemment. Cʼest lui qui fait de la jeune fille lʼâme de la

philosophie. Trois personnages occupent des fonctions particulières : le devin, l’aède et le roi de justice : ceux qui dispensent la vérité car ils sont dotés de qualités particulières : le point commun : ils partagent un même type de parole : grâce à la mémoire les aèdes et les devins ont un accès direct à l’au-delà : le devin est celui qui peut énoncer ce qui était, ce qui est et ce qui sera. Œdipe en sachant qu’il peut tuer son père réalise une prédiction : idée que la prédiction constitue

puissant : au dessus se trouve le destin, l'ordre, le cosmos et les dieux n'ont donc aucun pouvoir sur ce qui se passe (idée de simple super-héros). Ces dieux sont représentés de façons très anthropomorphique (sous forme humaine) et ont donc des caractères représentatifs aux Hommes, ce qui les désacralise. Plus on évolue et plus cela est vrai, la mythologie devient un recueil d'histoires divertissantes (Ovide, Métamorphoses) Les dieux grecs sont des puissances tutélaires, protectrices qui protègent

politique pour « rendre le monde un peu moins absurde ». Il lui prouve par dix arguments la sottise de son acte, lui révélant que Polynice n’était qu’« un fils de famille », « un petit fêtard imbécile», une ignoble crapule qui avait même frappé son père, Oedipe, et voulait le faire assassiner, et qu’Étéocle ne valait guère mieux : « Ils se sont égorgés comme deux petits voyous pour un règlement de comptes. » Il n'accorda les honneurs nationaux à la dépouille d'Étéocle que pour des raisons de gouvernement

remettre en cause sa tranquillité d’esprit. Dans un second temps le registre comique permet de faire passer un message qui sera bien interprété grâce à l’humour. Nous pensons évidemment à Molière : il a réussi à se faire un nom au sein de la Cour du Roi Soleil tout en se moquant du ridicule de cette cour. Avec Les Précieuses Ridicules, Molière critique la vie littéraire et mondaine de son époque. Il critique également certains défauts humains : la cupidité d’Harpagon dans l’Avare ou la peur des maladies

détriment d'un frère qu'il considère comme guerrier et tyrannique. Tentent en vain de les raisonner l'un et l'autre leur mère, Jocaste, leur sœur, Antigone, leurs deux cousins, Ménécée et Hémon, qui sont chacun dans un des camps ennemis, Ménécée s’étant rangé au côté d’Etéocle, Hémon au côté de Polynice pour plaire à Antigone. Ils sont les fils de Créon, le frère de Jocaste, qui suit ces efforts de conciliation avec des sentiments partagés car, son ambition personnelle lui faisant souhaiter que ses

allemande à la façon d'une tragédie classique. Il s'inspire d'un des plus grand dramaturge de la tragédie en reprenant l'héroïne de Sophocle, Antigone. C'est une pièce très émouvante qui a pour héroïne Antigone, la fille du funeste Œdipe et de Jocaste qui décide d'offrir à son frère Polynice, malgré l'interdiction du Roi des sépultures. A la suite de sa décision, le Roi, face à ses obligations de seigneur se voit obliger de condamner à mort la future femme de son fils, Hémon. L'extrait choisi se déroule

catégoriquement opposé à ce projet - selon lui inutile - tente de rallier les animaux à sa cause face à son adversaire Boule de Neige, scandant le slogan "Votez pour Napoléon et la mangeoire pleine !". Mais le charisme de Boule de neige a raison du caractère rude de son adversaire. Jaloux, Napoléon envoie alors sur Boule de neige les chiens qu'il avait élevés en cachette, devenus de solides molosses. Boule de neige est alors chassé de la ferme. Napoléon annonce que Boule de neige n'était rien d'autre

homme n'appartient à aucun réseau de résistance, à aucun mouvement politique ; son geste est isolé, son efficacité douteuse. La gratuité de son action, son caractère à la fois héroïque et vain frappent Anouilh, pour qui un tel geste possède en lui l'essence même du tragique. Nourri de culture classique, il songe alors à une pièce de Sophocle, qui pour un esprit moderne évoque la résistance d'un individu face à l'État. Il la traduit, la retravaille et en donne une version toute personnelle.