Jorge Semprun

dans le Magazine Littéraire de février 1998 « C’est à l’intérieur de vous-même, ça a besoin de sortir, et de sortir sous cette forme ». Certains auteurs[ écrivent seulement pour ne pas perdre la mémoire et pour au contraire la retrouver comme Jorge Semprun, il explique : « plus j’écris, plus la mémoire me revient ». Enfin quelques rares écrivains vont faire un choix crucial en laissant tomber leur vie actuelle pour se consacrer uniquement et entièrement à leur passion. Ce fut le cas de Marc Levi

individus . Nous pouvons retrouver cet intérêt dans l’œuvre de Primo Levi Si c’est un homme  où il raconte les aventures de sa vie pendant la guerre dans un soucis de ne pas être oublié après sa mort. C’est ainsi le même intérêt que suscite l’écrit de Jorge Semprun , L’Ecriture ou la vie écrit en 1994 part ailleurs ces autobiographies ont un but historique. L’autobiographe a besoin de se libérer de certains secrets pour se sentir plus libre, plus sain d’esprit alors son récit prend le forme d’un aveu et

montre l’expression étonnée de son visage . Enfin , un groupe d’hommes regardent avec attention cette scène . En effet , tout en partageant un verre , Eugène Ionesco relate la dernière représentation de sa pièce à Chicago pendant que son ami Jorge Semprun , tout en l’écoutant , lui conseille son ouvrage Le grand Voyage afin que ce dernier poursuive sa lutte contre le nazisme et le totalitarisme . Non loin d’eux , se trouvent Boris Vian qui en compagnie de Robert Desnos , achèvent les derniers

poème, art du langage J. Kessel/M. Druon, Le Chant des partisans, chanson, art du son U2, Sunday, bloody Sunday, Chanson, art du son Isao Takahata, Le Tombeau des lucioles, film d'animation (manga), art du visuel Les chansons de la BBC, art du son Jorge Semprun, l’écriture de la vie, art du langage Polanski, Le pianiste, art du visuel Arts creations, cultures Aimé Césaire, Cahier d'un retour au pays natal, poèmes, art du langage Cesaria Evora, Miss perfumado, art du son Carnaval de Venise, art du spectacle

désenchantement …). Aider à survivre dans des conditions difficiles La poésie facilite la mémoire, mais elle permet aussi l’oubli, l’apaisement. Elle apporte soutien moral et réconfort à ceux qui lui font appel. Rescapé des camps de concentration, Jorge SEMPRUN a dit toutes les fonctions que la poésie avait remplies dans sa vie. Il explique ici de quelle manière un même poème peut jouer plusieurs rôles au cours d’une existence. 2e documents * La poésie sert à susciter l'espoir, que ce soit sur

| | | | | | | |XXème siècle |ESPAGNE / |JORGE SEMPRUN |L’ECRITURE OU |1994 | | |FRANCE | |LA VIE |

lors d'un séjour en Grèce qu'il découvre le roman Z, de Vassilis Vassilikos, retraçant l'assassinat du leader de la gauche organisé par la police et camouflé en banal accident. Dès son retour, il écrit le scénario du film Z en collaboration avec Jorge Semprún. Ne trouvant pas le financement, il en parle à Jacques Perrin, qu'il connaissait depuis le film Compartiment tueurs. C'est à cette occasion que Jacques Perrin va créer sa propre maison de production pour monter le film et utiliser ses contacts

complémentaires (textes et extraits de film, représentation théâtrale, œuvres artistiques...) pensez-vous qu'il soit possible de trouver des formes d'expression susceptibles de nous transmettre cette expérience extrême ? Primo Levi, Robert Antelme, Jorge Semprum ou encore Georges Perec sont autant d'auteurs qui ont essayé de rendre compte de leur expérience concentrationnaire .Malgré les différents points de vue et stratagèmes narratifs adoptés , tous ont été unanimes quant à l'horreur de l'holocauste

a de parler, de faire parler, d’en parler » L’introduction  Proposition d’accroche : Dans L’Ecriture ou la vie, Jorge Semprun relate son internement à Buchenwald. Il y raconte notamment l’agonie d’un de ses amis, un brillant universitaire et c’est l’occasion d’une anecdote qui exalte les pouvoirs de la poésie : dans l’enfer du camp, face à un mourant ravagé par la maladie, Semprun récite « L’invitation au voyage ». Le poème de Baudelaire emmène les prisonniers hors de la réalité mais au milieu

d'Allemagne où il suit des procès pour Combat. Chroniqueur au journal Libération, critique littéraire, d'art et de théâtre, il fréquente alors avec assiduité les réunions du groupe de la rue Saint-Benoît. Il y croise Marguerite Duras, Edgar Morin, Jorge Semprun, Maurice Merleau-Ponty et de temps à autre Georges Bataille et Simon Nora. Il se fait ainsi poète (Clair comme le jour, 1943 ; Élégie des lieux communs, 1952), traducteur et romancier avec La nuit est le manteau des pauvres (1949). Il se montre